Une petite fille raconte le parcours du combattant de ses parents, venus troquer leurs rêves et leurs utopies pour échapper à la dictature franquiste. Un couple de réfugiés qui perdit ses illusions dans la démocratie. Avec ses mots d’écolière, elle explique comment Angel et Libertad, à peine arrivés en France, durent démarrer une nouvelle guerre, non plus pour leurs idées mais pour leur identité. Elle raconte surtout, avec fraîcheur et humour, comment une fillette apprivoise le déracinement, se débrouille avec ses questions de môme.
Cet exil, à hauteur d’enfant, dans un monde où les adultes sont des géants et où les sentiments, les ressentiments sont à la taille des grands, est touchant et drôle. Tout y est, de la perception enfantine du courage des parents, en passant par les lâchetés et les peurs de tous. Et puis, il y a la langue. Ce pays que l’on ne quitte jamais et qui vous ramène sans cesse d’où vous voulez ou devez partir. Et cette autre langue apprise par devoir et utilisée avec bonheur pour décrire ceux dont l’exil est le pays.
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T-L.A - Le 03/11/2012 à 00:00
Chère Isabelle, Votre roman fait partie des livres empilés sur ma table de nuit. Dès l'achèvement de sa lecture, je vous confierais mon analyse sur votre blog et plus précisément sur cette page. Je vous prie de croire, chère Isabelle, à l'expression de ma plus haute considération. Bien à vous, T-L.A
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Heno de Pravia - Le 04/03/2013 à 18:28
Bonjour Isabelle, Merci pour ce superbe livre qui résonne très fort en moi, comme les autres. J'aimerais vous faire partager quelques remarques personnelles que, par pudeur, je ne désire pas voir s'afficher sur les écrans. Comment pourrais-je m'y prendre ? Adresse électronique, adresse postale, autre...? Merci d'avance ! Cordialement. HP
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GAYRAUD Jean - Le 07/03/2013 à 17:48
Bonjour Isabelle, J'ai fait votre connaissance grâce à l'article paru dans l'Indépendant le lendemain de la commémoration 2013 de la Retirada. J'ai découvert l'histoire des Républicains Espagnols en arrivant à Canet en 2001. Durant mes 8 années d'études hispaniques personne ne m'en avait jamais parlé ! J'ai donc assisté alors aux cérémonies. C'était très émouvant et depuis j'ai lu de nombreux livres relatant la guerre et la fuite de ces guerilleros. J'ai donc eu envie de lire votre livre. Il m'a captivé d'un bout à l'autre mais ce n'est pas tant la situation difficile de vous et de votre famille qui a retenu mon intérêt mais la façon dont vous vous êtes "adaptés" et surtout la façon dont vous le racontez : texte bourré d'anecdotes et de métaphores truculentes qui m'ont bien fait rire. Cela vaudrait un film... Voilà, je voulais vous dire merci pour ce témoignage et merci à tous nos amis espagnols et à ce qu'ils ont apporté à la France. Bien cordialement
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Isabelle Alonso - Le 07/03/2013 à 23:34
Merci pour votre message! Et merci de penser que ça mérite un film! Saludos, i.
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simonetti munoz y benavente - Le 12/03/2014 à 20:59
bonsoir chere isabel je suis d o rigine de cordoba andalousie auriez vous l amabilite de me communiquer le lieu de naisance de vos parents espagnols cordialement a vous lire
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Isabelle Alonso - Le 14/03/2014 à 10:38
Bonjourn Ma mère est née à Cordoba et mon père à Valencia. Mais tous deux sont arrivés à Madrid très jeunes, mon père à cinq mois et ma mère à quatre ans. Ils sont donc Madrilènes tous les deux, se sont rencontrés à Madrid où leurs familles vivent toujours. Maintenant à moi de vous poser la mienne: pourquoi cette question ? Hasta pronto.
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Flore - Le 28/12/2012 à 12:33
Chère Isabelle, Je ne sais comment vous remercier pour avoir mis des mots sur ce pays qui est le nôtre. Ma mère a eu à peu de choses près la même histoire que "Gus" et je regrette qu'elle ne soit pas là pour lire votre livre. L'exil est aussi mon pays, même si je suis de la deuxième génération, nous ne sommes jamais comme tout le monde, parce qu'une part de nous est rattaché à ce paradis perdu que l'on n'a jamais réellement connu. J'avoue que mes larmes ont coulé, toute "gallina en corral ajeno" que je suis : l'accent de Libertad et d'Angel, je peux l'entendre, c'était celui de mes grands-parents - tant de petits détails qui peuvent paraître anodin mais qui font les grands messages. J'ai été presque heureuse, car si l'exil est un pays, alors nous sommes concitoyens et nous ne sommes plus seuls. Merci pour ce livre, pour le message qu'il transmet. Merci, bien plus que mes mots ne sauront le dire. Je lirai Fille de Rouge et Maman, je pense que là encore, les larmes couleront. Bien à vous, de joyeuses fêtes, Flore
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Isabelle Alonso - Le 28/12/2012 à 19:43
Gracias, hermanita. Claro que no estamos solos. Es nuestra historia, la de todos nosotros. No olvidamos. ¡Que tengas muy felices fiestas de fin de año, con sus uvas y todo!Un abrazo.
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Rocío Tagua - Le 14/09/2014 à 22:00
Este libro no está publicado en español? Pero , lo que se están perdiendo los no francófonos!!! Que son muchos, por desgracia, yo soy profesora de francés en secundaria y lo puedo atestiguar. Hay que traducirlo urgentemente. No puede ser de otra manera. Quiero que lo lea mi marido y mi amiga Isabel (¡Isabel!)
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Isabelle Alonso - Le 21/09/2014 à 14:45
¡Gracias! Pues no, no esta traducido y me da mucha pena, pero es asunto de editores...
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Edith DAVID - Le 04/02/2018 à 18:30
Bonjour Isabelle Je viens de refermer votre livre et quelques larmes roulent sur mes joues, le dernier chapitre m'a "cueillie". Que d'émotion mais j'ai retrouvé aussi votre verve et votre humour et me suis régalé!! Merci de laisser cette trace à nous français "de souche" pour nous donner à comprendre la signification du mot exil dans la construction d'une personne au plus profond d'un cœur et d'une conscience. Merci de nous donner par là même matière à réflexion (comment on vit au quotidien le dédoublement permanent quand on est enfant "d'exilés"), et des informations que j'ignorais pour ma part : les tracas de la naturalisation, par exemple. J'avais commencé à découvrir l'histoire des républicains espagnols exilés en France à travers le livre écrit par une ancienne professeure d'espagnol (née comme vous en France de parents républicains espagnols) du lycée Limosin à Limoges où je travaillais : "Un tango pour la vie" de Paloma LEON éditions les Monédières. Cette histoire m'avait beaucoup intéressée et beaucoup appris déjà et m'a poussée à poursuivre avec votre livre (acheté sur le stand de la Foire du Livre de Brive en novembre dernier, après un bref et apprécié échange avec vous.) Bien à vous Edith DAVID
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Isabelle Alonso - Le 04/02/2018 à 18:46
Merci Edith. Plus de dix ans après sa parution, que mon livre suscite encore de l'émotion fait chaud au coeur! Un abrazo.
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Edith DAVID - Le 06/02/2018 à 22:30
Mais j'espère que votre livre n'a pas encore fini de susciter l'émotion! L'emballement médiatique nous pousse (hélas) à consommer aussi les livres comme les autres "denrées", à les saisir lorsqu'ils paraissent, à les oublier et puis à passer au suivant. Il en est pourtant qui méritent mieux parce qu'ils nous éclairent, nous émeuvent, nous donnent à réfléchir et nous marquent. Cette heureuse 1ère lecture me donne d'ailleurs l'envie de poursuivre...
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Sonia - Le 28/01/2020 à 12:59
Bonjour Mme Alonso, je suis Sonia, une jeune étudiante italienne qui est en train de réaliser son projet de fin d'université. Avant de commencer mon travail, j'ai beaucoup cherché une écrivaine contemporaine, rigoureusement femme et féministe, qui a traité des questions liées à la migration. Enfin je vous ai trouvée! J'étudie français et espagnol, je voulais donc une oeuvre capable d'unir les deux pays et j'ai trouvé tout cela dans "L'exil est mon pays", qui est devenu le centre de mon projet universitaire. J'ai trouvé ce livre très intéressant, amusant, léger même s'il traite de sujets importants, c'était aussi agréable de le lire en français, une langue qui n'est pas la mienne. J'ai à cœur le thème de la migration et ses conséquences. J'habite à Naples (sud de l'Italie) et je suis obligée à voyager pour chercher ma place ailleurs car ici il n'y a pas d'opportunités d'emploi, donc d'une certaine façon moi aussi je suis une migrante. Je vous remercie de partager votre expérience personnelle avec nous lecteurs. Un abrazo Su fan Sonia
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Isabelle Alonso - Le 05/02/2020 à 21:40
Merci à vous, Sonia!
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Chantal - Le 09/02/2020 à 10:00
C'est amusant car vendredi, j'ai parlé de ce livre à une stagiaire franco-colombienne de 17 ans, lu il y a déjà quelques années. J'ai peu de mémoire et une anecdote, si je peux dire ainsi, m'a beaucoup marquée : invitée chez une camarade de classe pour son anniversaire, une fois sur place vous vous mettez à pleurer sans pouvoir vous arrêter ni expliquer pourquoi. La famille de la camarade ne comprend pas ce qui se passe, vos parents viennent vous chercher ou la famille de la camarade vous ramène chez vous. Ce jour-là, vous avez découvert qu'on ne parlait pas espagnol dans toutes les maisons, comme chez vous puisque c'était la langue de vos parents, . J'ai été si émue par la petite fille qui ne comprenait pas ce qui se passait et qui ne pouvait pas parler. Je ne sais pas trop pourquoi ça a tant résonné en moi. Bon travail de fin d'études à Sonia. Bon dimanche à elle, à vous, aux lecteurices.
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Isabelle Alonso - Le 11/02/2020 à 15:56
Merci Chantal, du fond du coeur!
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