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7 février, Samoëns
Youkaïdi! Mardi 7 février, je serai à
Samoëns pour une représentation de "Et encore je m'retiens!". C'est parce que j'y suis déjà allée l'été dernier, et que j'en suis revenue ravie, que je me fais une fête d'y retourner l'hiver. La montagne, pour moi, créature des villes et des plages, est le comble de l'exotisme. Je vais m'aérer les poumons, loin de la pollution parisienne sous ses diverses formes, pas toujours liées à la météo... Il est des pollutions plus... conceptuelles.
François Fillon a recours, le 25 janvier, à la notion de "misogynie" pour vilipender le Canard Enchaîné: "
Je voudrais simplement dire que je suis scandalisé par le mépris et la misogynie de cet article. Alors, parce que c'est mon épouse, elle n'aurait pas le droit de travailler? Imaginez un instant qu'un homme politique dise d'une femme - comme le fait cet article - qu'elle ne sait que faire des confitures. Toutes les féministes hurleraient. Voilà ce que j'ai à dire". Il serait pas un peu gonflé à l'hélium, notre Sarthois sourcilleux? La misogynie, il en est tellement imbibé, qu'il n'a pas idée de ce que c'est au juste. François Fillon appartient à un parti qui n'hésite pas, depuis des années, à perdre des millions d'euros pour ne pas appliquer la loi dite de "parité".
Elle est là, Monsieur Fillon la misogynie, ne cherchez pas plus loin, elle est dans ce mépris premier. Elle est aussi dans l'instrumentalisation des "féministes" (en connait-il seulement une seule? a t-il lu un seul livre, s'est-il seulement posé une seule question sur le sujet? ) pour justifier l'emploi fictif de Madame son épouse. Monsieur Fillon, ce qui ferait hurler les féministes si elles avaient du temps à perdre, ce sont les hommes qui se comportent comme vous. Vous êtes nombreux, vous êtes au pouvoir.
En ce qui me concerne, je ne hurle pas, je préfère en rire.
C'est ce que je vais faire, mardi soir, à 20h30, à l'Espace le Bois aux Dames, à Samoëns.
Pas avec Monsieur Fillon. Avec les Septimontain-e-s. Je préfère.
Espace commentaire
Manuel Perianez - Le 04/02/2017 à 10:13
¡ Ole! ¡Muy bien dicho, Isabel! ¡Salud y República! Manolo
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Isabelle Alonso - Le 04/02/2017 à 10:36
Gracias!
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