Y’a des jours comme ça où on n’a pas le cœur à rire. Même pas à sourire. Hier à Paris les flics ont balancé des lacrymos sur les manifestant·es venu·es exprimer leur soutien et leur admiration aux Iraniennes. On en est là ! N’importe quelle manif, à n’importe quel sujet, et la première réponse des « force de l’ordre » est un jet de gaz dans la figure. La police de Macron à la rescousse des ayatollahs, bravo, bien joué les gars.
Les filles qui arrachent leur voile, coupent leurs cheveux et jouent leur vie, écrivent une page d’Histoire avec leur sang. Elles sont des héroïnes, leur geste restera dans les mémoires. La médiocrité macronienne aussi.
Ce même dimanche soir, confirmation de la victoire des fachos aux élections italiennes. Rien de bon n’est jamais venu de ce bord politique, jamais. Au contraire. Les veaux qui votent pour l’abattoir, c’est toujours accablant. Ils vont payer cher leur amnésie, nom pudique de la stupidité. La catastrophe se précise.
Aux antipodes des Iraniennes, en toile de fond depuis six mois, Poutine persiste dans ce que les faits divers traiteraient de dérive criminelle. Sauf qu’à l’échelle d’un pays, pour un assassin de cette envergure, on ne dispose pas d’une escouade de gros bras façon BAC, qui le mettrait hors d’état de nuire une fois pour toutes.
Pour achever le tableau, le réchauffement persiste, dans la cacophonie médiatique et l’inertie des ramollis qui nous gouvernent.
Ainsi va le malheur du monde.
Ça fait un moment que je n’étais pas intervenue sur ce blog. J’attendais un moment favorable, un souffle d’optimisme dans l’air, histoire de pondre un truc un peu guilleret. Insuffler du positif dans la mornitude néolibérale, voyez le genre.
Hélas…
Je reviens dès que je suis moins triste.
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Claudine Augot - Le 16/10/2022 à 18:36
Je vous aime : toujours à l'avant poste de la contestation. J'ai adoré votre livre "Le roman à l'eau de bleu" (connu jusqu'en Suède !). Pourquoi personne n'en a fait un film ???
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