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Café fumant...
Ce matin, en sirotant mon café, je lis ceci, qui vient d’atterrir dans mon ordi :
« Je viens de terminer cette deuxième version du roman et je suis dans le même état qu’à la fin de la lecture de la première, c’est-à-dire complètement bouleversée, retournée, sens dessus dessous. Un type m’a traitée de « pétasse » dans la rue tout à l’heure (rapport je présume à ma jupe au-dessus du genou), et j’étais tellement encore dans le roman que j’en ai souri jusqu’aux oreilles, pas troublée le moins du monde. J’ai vraiment les émotions à l’envers ! Par contre, honnêtement, je n’arrive pas à comprendre comment on peut la qualifier (cf la quatrième de couverture) de « comédie désopilante ». Avec Gil, Kim et Loup, les héros masculins (avec qui, en tant que femme, on entre il me semble automatiquement et inévitablement en empathie), j’ai espéré, souffert, pleuré, enragé, je me suis requinquée avec eux dans la roulotte, sur le canapé, devant la télé, avec les churros et autres Annapurna de croissants, mais je n’ai pas ri, pas une seule fois. C’est le seul reproche que j’ai à faire : ce petit mensonge sur la quatrième de couverture. Pas de rire, donc, mais du contentement, ça, par contre, oui : le départ de Gil, à la fin (dans la première version il restait auprès de Bernadine), fait vraiment plaisir.
A part ça, la seule chose que j’ai à dire, c’est que ce livre, on devrait absolument en faire un film. Je ne sais pas quel-le cinéaste pourrait relever un tel défi (faire jouer aux acteurs hommes des rôles de femmes et inversement notamment), mais si il ou elle existe, ce serait vraiment bien qu’il ou elle le fasse. Parce que ce serait de la bobine vraiment bien utilisée, et bien utilisée car car utilisée pour quelque chose de véritablement artistique, de complètement complètement inédit. Ce film, ce serait, à proprement parler, du jamais vu, comme « Roman à l’eau de bleu » est, à proprement parler, du jamais lu. Je viens de terminer cette deuxième version du roman et je suis dans le même état qu’à la fin de la lecture de la première, c’est-à-dire complètement bouleversée, retournée, sens dessus dessous. Un type m’a traitée de « pétasse » dans la rue tout à l’heure (rapport je présume à ma jupe au-dessus du genou), et j’étais tellement encore dans le roman que j’en ai souri jusqu’aux oreilles, pas troublée le moins du monde. J’ai vraiment les émotions à l’envers ! Par contre, honnêtement, je n’arrive pas à comprendre comment on peut la qualifier (cf la quatrième de couverture) de « comédie désopilante ». Avec Gil, Kim et Loup, les héros masculins (avec qui, en tant que femme, on entre il me semble automatiquement et inévitablement en empathie), j’ai espéré, souffert, pleuré, enragé, je me suis requinquée avec eux dans la roulotte, sur le canapé, devant la télé, avec les churros et autres Annapurna de croissants, mais je n’ai pas ri, pas une seule fois. C’est le seul reproche que j’ai à faire : ce petit mensonge sur la quatrième de couverture. Pas de rire, donc, mais du contentement, ça, par contre, oui : le départ de Gil, à la fin (dans la première version il restait auprès de Bernardine), fait vraiment plaisir.
A part ça, la seule chose que j’ai à dire, c’est que ce livre, on devrait absolument en faire un film. Je ne sais pas quel-le cinéaste pourrait relever un tel défi (faire jouer aux acteurs hommes des rôles de femmes et inversement notamment), mais si il ou elle existe, ce serait vraiment bien qu’il ou elle le fasse. Parce que ce serait de la bobine vraiment bien utilisée, et bien utilisée car car utilisée pour quelque chose de véritablement artistique, de complètement complètement inédit. Ce film, ce serait, à proprement parler, du jamais vu, comme « Roman à l’eau de bleu » est, à proprement parler, du jamais lu. »
Comment vous dire la sensation de lévitation qui a suivi ! Merci Alice, pour ce message ! Je n’ai plus qu’à retourner me coucher ! Non, je plaisante, le devoir m’attend… Mais du coup, les corvées les plus rébarbatives perdent leur pénibilité. Je fais le plus beau métier du monde.
iA!
Espace commentaire
Alice - Le 26/04/2012 à 11:23
De rien... D'habitude, j'apprécie peu la fiction. J'aime que le documentaire, le témoignage, l'auto-biographie... "La planète des signes", "Le meilleur des mondes" et "Roman à l'eau de bleu", c'est à peu près tout ce que je goûte en roman. Mais en y repensant, il y a quand même un moment que j'ai trouvé comique dans le vôtre. C'est au moment où Rigoberte (ou Bernardine, une des deux, je ne sais plus) se réveille aux côtés du jeune mannequin à fort accent étranger qu'elle s'est envoyée la veille et qu'elle est prise d'une espèce d'incrédulité mêlée de honte. Ca, c'est m
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Alice - Le 26/04/2012 à 11:25
... arrant.
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