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Demain!

Demain 19 juin, soirée électorale en vue. Quand on est de gauche, de la vraie, celle qui vient des tripes (le cerveau intervient juste après) les soirées électorales réjouissantes sont rares. Les triomphales, encore plus. Mais on y croit encore, on y croit toujours, parce que cesser d’y croire serait cesser d’espérer et c’est pas le genre de la maison.

Il y a quelques semaines, j’en étais à me dire que ça devenait dur de rester de gauche par les temps qui courent. J’étais frustrée d’unité. Et j’ai voté Mélenchon, non seulement parce que j’ai lu le programme, mais aussi parce qu’il a su s’entourer d’une équipe enthousiasmante. J’entends des gens qui annoncent ne pas vouloir voter Mélenchon, oui le programme est bien, oui l’équipe aussi, mais le bonhomme, ah non, vraiment ils peuvent pas, non, non, trop ceci, pas assez cela… Le raisonnement laisse un peu pantoise, d’un point de vue politique : cela signifie-t-il qu’ils préfèrent Macron ? En tant que personne ? Vraiment ? Ou alors Pécresse ? Bayrou ? Les gouts et les couleurs… Et la mauvaise foi, aussi !  

Quand on prend le bus, il ne te laisse pas devant ta porte, tu choisis la ligne dont l'arrêt s'en rapproche le plus, non? 

Et il y a eu la NUPES. Les leaders de la gauche qui écoutent le peuple et qui tentent de lui être fidèle, ont redonné des couleurs aux soirées électorales à venir. 

Et ça marche ! Les résultats du premier tour des législatives nous offrent enfin une joyeuse soirée, inespérée ! « Envoyez moi à Matignon » restera dans les annales. La formule a l’évidence des bonnes idées. Mélenchon vient de se démarquer en tant que stratège, que politique de haut vol. Le paysage s’éclaire. 

Nous avons déjà passé des super semaines, à débattre, à convaincre. Demain, si les jeunes se mobilisent, et si, et si, et si…. nous passerons une super soirée.

Et ce ne sera qu’un début. 

A demain.

Votez bien! 

Et quoiqu'il advienne, d’ores et déjà, merci la NUPES.