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Le "point du mari"
Vous savez quoi? Je crois en savoir beaucoup sur la condition des femmes dans la France d'aujourd'hui, mais j'en apprends tous les jours! Suite à mes échanges avec
Agnès Ledig, et à ses propres échanges avec ses collègues, elle me fait parvenir un deuxième texte et là, je vous le dis tout net, les bras m'en tombent ! Le "point du mari", qu'est ce que c'est? Une pratique qui persiste et qui aménage le corps des femmes en fonction des désirs (supposés, en plus !) et plaisir de leur partenaire. Lisez ce nouveau texte d'Agnès, c'est édifiant :
"TOUCHE PAS À MON PÉRINÉE!!
Juste une mise au point...
J‘aimerais pouvoir le chanter sur la mélodie de Jackie Quartz, mais je n‘ai pas le coeur à fredonner. Non. Car si je prends ma plume, c‘est avec en point de mire l‘idée de dénoncer une forme de violence médicale, qui, une fois commise, peut constituer un point de non-retour, et parfois laisser une femme au point mort.
De quoi je parle, vous demandez-vous, point d‘interrogation.
D‘une ignominie humaine qui me laisse sans voix, point d‘exclamation, trois petits points.
Car, en 2014, dans notre belle France, dans nos belles salles d‘accouchement, avec notre beau matériel stérile, certains «beaux» médecins (je dis bien certains, heureusement minoritaires) pratiquent un acte qui s‘appelle le point du mari.
«Je vous fais un petit point du mari, Madame ? Pour vous, ça ne change rien, mais votre mari sera content». D‘où le point du mari.
Techniquement, il consiste, lors de la suture d‘un périnée déchiré, ou d‘une épisiotomie, à faire un dernier point supplémentaire pour resserer l‘entrée du vagin, et permettre, lors de l‘intromission de Monsieur, un plaisir accentué. Pour lui.
Passés les détails techniques, nécessaires, il y a l‘effroi de constater ce que représente un tel acte. Car une femme, les jambes écartées face au gynécologue, qui vient de vivre un moment d‘une rare intensité, peut difficilement comprendre ce qui lui arrive et exprimer son désaccord, surtout si elle ignore les conséquences dudit acte. Il n‘y a qu‘à se promener sur internet pour constater toutes ces femmes qui témoignent de la douleur aux rapports depuis ce point du mari qu‘elles ont subi sans pouvoir s‘y opposer, par ignorance, par fatigue, parfois même par dévotion, pour le fameux mari, qui, au demeurant, n‘a probablement rien demandé au gynécologue. Mais si le gynécologue dit que c‘est bien, c‘est que ça doit être bien. «Faites au mieux, Docteur». Et il fait.
Alors quoi ?
Alors un frisson parcourt mon échine à l‘idée de réaliser ce qui se cache derrière cet acte qui semble anodin. Oh, un point de plus, un point de moins, ça ne change pas grand chose. Un point. C‘est tout.
Mais ce qui se cache derrière cet acte s‘approche dangeureusement de ce qu‘on peut appeler une mutilation sexuelle. Non, non, ce n‘est pas simplement une réparation, puisque ce point vient en plus des autres qui étaient nécessaires. Il vient resserrer une entrée normale pour qu‘elle soit plus étroite.
Et tout ceci se fait dans l‘intérêt de l‘homme en oubliant la femme. Pire, en risquant de la condamner à une sexualité où le plaisir a laissé la place à la douleur. Elle porte un nom scientifique, cette douleur, la dyspareunie, mais, elle n‘en constitue pas moins un mal. Le mal d‘aimer.
Alors, comment peut-on, statut de médecin sur les épaules, une pince et un fil de suture dans les mains, installé entre les jambes d‘une femme vulnérable, se permettre de penser au plaisir sexuel masculin ultérieur, au risque de gâcher sa sexualité à elle ?
Cela dit, la sexualité des femmes, on s‘en fiche, en fait, n‘est-ce pas ? On en est encore au stade de la Sainte ou de la mère ! Et les autres, celles qui prennent du plaisir en faisant l‘amour, Bim ! Rangées dans la catégorie « Putains » . C‘est mal de prendre son pied quand on est une femme. C‘est bien connu.
Mais non, ce n‘est pas possible, dites-moi que ce n‘est pas possible, nous sommes en 2014, dans notre belle France, ce pays des droits de l‘homme, où chacun dispose de son corps et doit donner son consentement éclairé quand on réalise un acte médical sur ce corps. Comment peut-il être éclairé, ce consentement, quand les motivations sont obscures ?
J‘en viens à me dire qu‘on est vraiment dans le pays des droits de l‘homme, pas ceux de la femme.
Et puis, une idée me traverse l‘esprit, comme ça, pour leur faire comprendre, à ces gynécos, ce que c‘est que le mal d‘aimer. Un petit point de suture au niveau du prépuce, un point pour voir ce que c‘est. Juste pour voir. Pour que ça tiraille, à chaque mouvement. Hein ? On essaie ? Allez, c‘est rien du tout, juste un point, un petit point... Un point de croix, même, pour faire joli.
Alors mettons les points sur les i, en 2014, dans notre belle France, messieurs les gynécos (et dire que ce sont parfois des femmes qui le font, ce point du mari... 0_0), vous avez en charge la santé des femmes. Et la santé englobe un ensemble d‘éléments dont la sexualité.
Vous avez prononcé le serment d‘hippocrate pour avoir le droit d‘exercer. En voici quelques bribes, pour rafraîchir les mémoires défaillantes...
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, …
J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité...
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance...
Je ferai tout pour soulager les souffrances....
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. »
De grâce, cessez cette pratique d‘un autre âge qui engendre des souffrances, car alors, vous rompez votre serment, et vous ne méritez que déshonneur et mépris.
Un point c‘est tout !"
Espace commentaire
O.o - Le 25/03/2014 à 18:30
Lubomir : En même temps les dominés ont rarement envie de débattre avec leurs oppresseurs. C'est comme si je débarquais sur un site sur le racisme et que j'allais dire aux personnes de couleurs qu'elle se battent pour rien, que ça n'est pas si grave et qu'elles feraient mieux de faire ceci ou cela.
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sporenda - Le 25/03/2014 à 18:50
Vous êtes extra-lucide? Vous voyez à travers les murailles? Qu'est ce que vous savez de la vie des femmes, Isabelle ou d'autres, qui vous permet d'affirmer qu'elles ne sont pas opprimées? Toujours cette manie masculine de parler à la place des femmes et de prétendre savoir mieux qu'elles ce qu'elles vivent. J'ai plusieurs amies que vous considéreriez privilégiées, moi même je suis privilégiée. Toutes, nous avons été victimes de viol, ou d'agressions sexuelles, de violences physiques et psychologiques, de harcèlement et de discriminations au travail, et je ne mentionne même pas des formes considérées comme plus bénignes d'agression. Vous êtes un homme, rien de tout cela ne risque de vous arriver. Alors, un peu de décence, fermez là sur toutes ces formes d'oppression puisque vous n'aurez jamais à les subir.
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Isabelle Alonso - Le 25/03/2014 à 19:10
Merci Sporenda. Ça fait des années qu'on assiste à ce même phénomène, ces messages en série, émanant de donneurs de leçons qui n'ont rien lu, qui ne savent rien, et qui s'autorisent à raconter n'importe quoi et à juger sans se donner la peine de s'informer.
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Théocitron - Le 21/04/2014 à 03:29
Car oui, souvenons-nous, seules les femmes sont victimes de viol, ou d’agressions sexuelles, de violences physiques et psychologiques, de harcèlement et de discriminations au travail.
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Isabelle Alonso - Le 21/04/2014 à 11:43
Ça commence à être gonflant ce genre d'intervention, systématique, constante, dès qu'on aborde les violences machistes. Ce déni de ce qui EST. Cette agressivité contre celles qui dénoncent ce qui EST. Qui a jamais dit que SEULES les femmes étaient victimes? Personne. Il y a aussi des enfants et des hommes. Oui. Et si vous tenez à utiliser ce qui vous sert de cerveau, posez vous la question non pas des victimes, mais des coupables? Des agresseurs? Qui sont-ils dans l'immense majorité des cas? Et posez vous aussi la question de la fonction de cette violence? De ce qu'elle permet, du rapport de force qu'elle maintient? Tant que vous y êtes, faites des calculs, calculez des pourcentages de qui fait quoi. Tirez les conclusions qui s'imposent. Et revenez sur ce forum quand vous serez calmé. Ou ne revenez pas.
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jp418 - Le 21/04/2014 à 12:24
Bonjour, Je ne voudrais pas en rajouter, d'autant qu'il est logique qu'un site dédié aux femmes parle des femmes... Mais quand vous dites "Qui a jamais dit que SEULES les femmes étaient victimes? Personne." la réponse est juste au dessus, Sporenda dit "Vous êtes un homme, rien de tout cela ne risque de vous arriver. Alors, un peu de décence, fermez là sur toutes ces formes d’oppression puisque vous n’aurez jamais à les subir.". Si vous me permettez, j'ai peut-être une explication sur le fait que les sites féministes se font souvent "poluer" par des gens qui disent :"et les hommes alors ? et les enfants alors ?...". En effet, les féministes ne disent pas agir pour les droits des femmes en tant que tels mais pour la notion supérieure d'Egalité. Les hommes attaquent donc cette notion d'Egalité qui n'appartient pas qu'au femmes plutôt que sur les droits des femmes qu'ils reconnaissent tous (sauf quelques Néandertaliens). C'est un peu comme pour un site qui parle de Dieu, tant qu'il en reste là il ne se fera quasiment pas "poluer", mais s'il dit parler de Dieu au nom de la Vérité, il se fera attaquer de toutes parts, car la Vérité est multiple. Mon propos n'enlève rien au fait que des personnes engagées comme vous sont utiles pour faire avancer les moeurs, et vos excès ne sont que le reflet de votre engagement déterminé à cette cause. Respectueusement.
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Isabelle Alonso - Le 21/04/2014 à 12:42
Je ne vois pas la contradiction entre ce que je dis et ce que dit Sporenda. Ce sont deux choses différentes: un homme peut subir un viol (je le dis) et ce sera par un autre homme, donc ça n'est pas la même chose. Si certains hommes écoutaient au lieu de se poser en donneurs de leçon, ça nous ferait gagner du temps. "...les féministes ne disent pas agir pour les droits des femmes" ah bon? Si justement, c'est exactement ce qu'on dit! "…mais pour la notion supérieure d'Égalité…" Non. La notion d'égalité est un piège. L'égalité DES DROITS est une chose, l'égalité tout fort n'a pas de sens. Je ne me soucie guère d'être l'égale de gens qui très souvent ne m'arrivent pas à la cheville, hommes ou femmes. L'"égalité" au nom de laquelle les femmes ont été privées de leurs droits fondamentaux pendant plus d'un siècle, vous comprendrez qu'en aucun cas elle ne puisse être une valeur féministe. "vos excès ne sont que le reflet de votre engagement": je conteste le mot excès. Les excès, c'est notre société, notre culture qui les commet au quotidien. Les excès des féministes? Des exemples seraient les bienvenus. Bonne chance.
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Le "point du mari" | Mes coups de coeur - Le 25/03/2014 à 19:31
[...] A lire sur : http://www.isabelle-alonso.com/le-point-du-mari/ [...]
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pitch - Le 22/03/2014 à 13:54
Suite à mon 1er accouchement où mon périnée a été trop recousue, nous ne pouvions plus avoir de relations sexuelles. '(année 80) Mon gynécologue ne m'a été d'aucun soutien, j'étais jeune et suis sortie de l'entretien très culpabilisée et humiliée. Et très seule. Je n'ai eu le courage de chercher un autre gynécologue qu'au bout d'une année. Celui-ci m'a mise en confiance et est intervenu heureusement. Cet épisode a pesé lourd sur notre première année de jeunes parents. Et la lecture de votre article me l'a rappelé. C'était pour moi un secret. Je n'aurai pas voulu inquiéter ma fille.
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Anonyme - Le 10/04/2014 à 09:19
Bonjour, merci de votre témoignage qui me donne une lueur d'espoir. J'ai accouché il y trois ans. Le gynécologue a tout de suite pratiqué une épisiotomie. J'ai continué à avoir des douleurs, même après la cicatrisation, mais la sage-femme me disait : "il n'y a rien d'anormal, ou en tout cas, ça ne vient pas de l'épisiotomie". Au final, mon épisiotomie ne semble jamais avoir été recousue (je passe les détails). J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas, et surtout, cette douleur... J'ai fini par laisser tomber et ne plus en parler puisque la sage-femme persistait à me dire que "tout allait bien". Aujourd'hui, j'ai honte de mon corps, et j'ai le sentiment de ne plus avoir un corps de femme "normale"... Mon mari me rassure, mais malheureusement, il ne peut rien faire pour la douleur que je ressens quasiment toujours lors de nos rapports sexuels. Nos relations s'espacent de plus en plus et j'angoisse rien que d'y penser... Est-il possible de faire quelque chose ? Qu'avez-vous fait ? Merci de tout cœur.
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Seb - Le 22/03/2014 à 13:56
Je trouve que l'abus de cette pratique ne semble pas bonne, néanmoins il ne faut pas cracher dessus complètement non plus. Ma propre mère a accouché de ma soeur qui est sortie en siège, faute de temps pour le gynécologue, en des termes pas très joli, elle a eu un déchirement violent avant que le médecin n'ai pu incisé pour laisser plus de place. A l'époque on recousait la zone mais ce n'était pas top. De fait, ma mère et mon père n'ont pas une vie sexuelle très épanouissante. Des dires de ma mère et de mon père, il flotte dedans et le plaisir n'est plus le même pour les deux partenaires. Alors deux poids deux mesures. Il ne faut pas négliger le plaisir sexuel. Pas que celui de l'homme car on commence a en avoir l'habitude le plaisir de l'homme est dominant et on le lit et l'entend partout. Personnellement, je suis célibataire et je ne me sens pas homme car d'un côté on ne fait que nous parler de l'image négative des hommes, toujours les hommes, ces maudits hommes, dont je fais partie, malgré moi, c'est de naissance que j'ai contracté cette maladie. Personnellement je pense que c'est bien, mais cela ne doit pas être au point de rendre douloureux les rapports sexuelles pour la femme. Déjà qu'accoucher et faire passer une tête de bébé par là ne doit pas être de tout repos, en plus c'est la faute de l'homme si ça arrive.
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Edichou - Le 22/03/2014 à 19:42
Bonjour Seb, Je suis sage-femme. Ce dont a souffert ta mère pendant des années est en réalité une relâchement des muscles du périnée, et en aucun cas "un point supplémentaire" n'aurait amélioré les choses. La rééducation du périnée est dans ces cas-là la seule à pouvoir être efficace, encore faut-il trouver un(e) bon(ne) praticien(ne), très bien formé(e), et à l'époque il n'y en avait aucun.
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Amoliane - Le 14/04/2014 à 17:19
La pauvre a déjà souffert du tabou qui entoure le périnée en France et il aurait fallu en plus qu'on lui resserre l'entrée du vagin !? Aujourd'hui, heureusement, les exercices pour assouplir et/ou muscler le périnée sont de plus en plus proposés. Mais votre mère n'aurait tiré aucun bénéfice d'un point supplémentaire, au contraire !
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La sorcière - Le 22/03/2014 à 21:05
Ce qu'il aurait fallut à ta mère c'est une rééducation du périnée. Je vais essayer d'être plus explicite : Ce qui est flasque, ce n'est pas l'entrée du vagin, c'est les muscles qui soutiennent les organes internes et gèrent la largeur du vagin (nulle en temps normal, dilatée en cas d'excitation ou d'accouchement). Ensuite pour la petite "entaille" que le brave docteur n'a pas eu le temps de faire, elle est elle aussi complètement inutile si on en croit l'OMS et est elle aussi une mutilation sexuelle. Ce qui cause la déchirure, c'est l'accouchement en position allongée (autre résultat d'étude qui a démontré qu'on déchirait moins quand on accouchait accroupie ou allongée sur le coté). J'avais écrit un article sur les mutilations sexuelles de l'obstétrique française il y a un an avec toutes les sources d'études universitaires sur le sujet : http://sorcieredulogis.blogspot.ru/2013/04/lepisiotomie-pour-ceux-qui-veulent.html
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Chlipou - Le 22/04/2014 à 16:14
Merci pour votre article d'avril 2013, très bien documenté !
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Mag - Le 25/03/2014 à 09:56
Bonjour Seb. Je ne suis pas persuadée que ce soit une bonne chose que vous soyez à ce point au courant de l'intimité sexuelle de vos parents. J'ai limpression que ça vous trouble et c'est normal ! Après je ne vois pas ce que vous voulez dire par "Accoucher ne doit pas être de tout repos, en plus c'est de la faute de l'homme si ça arrive" ? Quoi qu'il en soit, je rejoins ce qui a été dit précédemment, je rajouterais juste que souvent, une déchirure vaut mieux qu'une incision, donc non, le médecin n'aurait surement pas "sauvé" le sexe de votre mère, ni sa vie sexuelle, en incisant (tel un sauveur face au crâne de bébé dévastateur ?).
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orakzai - Le 22/03/2014 à 14:01
Insoutenable, les gynécologues sont décidément capables de tout . Ces tortionnaires doivent être traînés devant les tribunaux et perdre l'autorisation d'exercer et je n'ose même pas imaginer quelle formation ils reçoivent pour commettre de telles horreurs, tout est à refaire.
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Ea - Le 22/03/2014 à 14:36
Autant je suis d'accord avec le fond de ton texte (et profondement outrée par cette pratique que je ne connaissais pas), autant sur la forme, la vache... Tu aimes t'écouter parler et te re-lire, toi, non ? Imbu, fat, lourd, ce texte est une horreur.
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Nesta - Le 02/06/2014 à 11:49
Ton commentaire est inutile, irrespectueux et ne reflète même pas la pensée commune... Tout est une question de goût, moi j'adore la manière d'écrire d'Agnès Ledig. La prochaine fois, abstiens-toi..
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Fred - Le 22/03/2014 à 14:55
Je découvre également et effectivement ça parait incroyable . C'est une pratique d'un autre âge vraiment stupide. Il faut en parler, l'abolir! C'est effroyable. Par contre chère Isabelle, ne tombez pas, de grâce, dans la vengeance. J'ai toujours énormément de mal à lire ce genre de phrase après "Une idée me traverse l'esprit...". Même si bien sûr, les mots ne sont que des mots, "œil pour œil" ne mènera jamais à rien!
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Agnès - Le 23/03/2014 à 15:16
Le texte n'a pas été écrit par Isabelle mais par moi, et évidemment que cette histoire de "vengeance" d'un point de croix sur un prépuce était purement ironique... Oh là là, comment peut-on penser que c'était sérieux !!! c'est pour faire réfléchir.....
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Réveil de consience | Linottes - Le 22/03/2014 à 16:14
[...] accepter son sort tout en serrant les dents sans se plaindre, et accepter les pires choses, même la pire mutilation sexuelle (oui oui, en France, après l’accouchement, on mutile certaines femmes et on infibule [...]
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Ulkine - Le 22/03/2014 à 20:24
Racontez cela, c'est bien. Dénoncer ces gynécos à l'Ordre des médecins (ou autres, je ne connais pas les recours exactes) c'eût été vous élever réellement au-dessus d'eux. Vous vous indignez avec horreur, mais n'avez rien fait contre, absolument rien, alors que vous étiez là. Vous étiez là, et vous saviez les conséquences que cela pourrait avoir pour la sexualité de ces femmes, et vous n'émettiez aucune objection lorsque le médecin leur disait que cela ne changerait rien pour elle. Vous n'êtes pas plus digne du serment d'Hippocrate que ces hommes. Vous n'y êtes peut-être pas soumise officiellement, mais j'estime que du médecin au simple aide-soignant, tout le corps médical et paramédical y est déontologiquement tenu. Moralement aussi, évidemment. En tout cas, en tant que future infirmière, je m'y considère soumise. Et votre mauvaise foi m'inspire un certain dégoût. Vous avez une part importante de responsabilité dans le sort de ces femmes.
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Agnès - Le 23/03/2014 à 15:19
Vous n'avez en effet pas bien compris...si j'étais dans la pièce au moment où un gynéco dit cela, je ne le laisserais pas faire... Mais il se trouve que je suis sage-femme libérale et que je vois des patientes bien après... qui me racontent leur accouchement..... Ne confondez pas tout, s'il vous plaît
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Agnès - Le 23/03/2014 à 15:22
Et les sages-femmes sont soumises au serment d'hippocrate elles aussi !
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Isabelle Alonso - Le 23/03/2014 à 09:34
La violence de votre attaque contre celle qui a rédigé ces lignes, Agnès Ledig, et qui précisément est celle qui donne l'alarme, est malvenue. Votre dégout ne devrait-il pas venir de la pratique elle même plutôt que de celle qui la dénonce? Ne vous trompez pas d'adversaire, chère élève infirmière...
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Iligueugueu - Le 21/04/2014 à 12:01
Je cite : "Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof) [...] On est dans l'absurde, le fantasme, c'est un sujet qui réveille l'excitation [...] Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu'elles arrivent à susciter l'intérêt " Et donc ces douleurs post "point du mari" viendraient exclusivement de ce geste ? c'est vrai que le passage d'un bébé dans le vagin et la réalisation d'une épisiotomie sont des actes sans douleurs. Entre cela et le "point du mari" ce dernier est forcément en cause. Logique...
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Maud - Le 01/08/2018 à 16:40
Votre logique est défaillante. La douleur est normale dans les premières semaines qui suivent un accouchement et concerne probablement toutes les femmes mais là,on parle de douleurs qui durent des mois voire des années. Il y a des témoignages sur cet article,pourquoi ne pas les lire avant de plaquer vos idées toutes faites?
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Clément Cousin - Le 21/03/2014 à 15:27
Au plan juridique, votre intuition est bonne: il serait possible de qualifier cette intervention de mutilation sexuelle. Avez-vous connaissance de procès sur cette question?
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mlle-cassis - Le 21/03/2014 à 17:19
#vomir
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garayoa briere karine - Le 09/06/2014 à 18:07
J'étais élève sage femme à Bordeaux en troisième année en 1996 ; elle avait un corps noir ébène parfaitement musclé, un corps en totale adéquation avec l'esprit de cette femme qui ce jour là après avoir accouché 3 fois dans son pays à 4 pattes dans sa case est venue dans ce pays civilisé qu'est la France , les femmes ici elle ont des droits.Ah mais pas le droit de disposer de son corps et hop une péri un forceps des hurlements de viol .Ouf heureusement que le CORPS médical lui était là car sinon que ce serait il passé!! Mais vous vous rendez compte vous ( c'est à dire moi élève) vous n'avez pas appuyé sur son ventre après l'accouchement une multipare et en plus vous êtes en troisième année!!! Maintenant j'ai 42 ans je vais en garde comme je vais au combat pendant 12 heures je lutte et hop esquive et uppercut parfois je suis au tapis ( par une collègue, un gynéco, une aide soignant) Pourquoi? je ne sais pas mais je continue car je ne peux pas faire autrement , j'ai compris tellement de choses à écouter et observer les femmes avec leur mari souvent paumé de voir la force surhumaine qui investit une femme leur femme quand elle accouche comment peut on la traiter comme une enfant? Comment peut on nous traiter nous les sages femmes comme des enfants nous témoins de tous ces secrets ? Nous qui devons transmettre notre savoir mais à qui sur un ordinateur? Moi si je vais dans la rue ce n'est pas pour avoir le droit de faire des études "scientifiquement" prouvées et pouvoir discuter des protocoles avec les médecins , je vais dans la rue pour dire STOP à cette médicalisation de la naissance qui détruit la relation mère père enfant INDISPENSABLE pour faire des petits de l'homme équilibré et responsable sans être obligé de passer par 20 ans de thérapie.Et moi et je pense beaucoup d'autres sage femmes avons assez travaillé pour l'affirmer. Il ne suffit pas de faire 10 ans d'études pour être légitime.
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Isabelle Alonso - Le 09/06/2014 à 20:18
Message magnifique. Merci Karine.
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sporenda - Le 28/03/2014 à 13:09
Il ne s'agit pas d' "opinions" différentes. Le point du mari, l'excision, l'infibulation, le repassage des seins, l'élongation du cou, le bandage des pieds et autres pratiques existant pour satisfaire les exigences masculines ne sont pas des opinions, ce sont des mutilations. Elles sont douloureuses et portent atteinte à la santé et/ou à la sexualité des femmes. A part la circoncision, les hommes ne subissent aucune de ces atteintes physiques "correctrices", elles ne visent que les femmes. Ces pratiques mutilantes, vous les considérez comme une simple question d'opinion parce qu'elles ne touchent que les femmes. Si la pratique barbare et heureusement disparue de castrer les petits garçons pour qu'ils aient une voix exceptionnelle existait encore, considéreriez vous cela comme une simple question d'opinion?
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Plume - Le 28/03/2014 à 19:03
Concernant la circoncision imposée aux jeunes garçons, des mouvements francophones existent : http://www.droitaucorps.com/ http://www.stopcirconcisionquebec.com/ http://ame.enfant.org.free.fr/ Il faut combattre toutes formes d'atteinte au corps !
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Mistoune - Le 28/03/2014 à 17:03
Pour moi le problème principal dans cette affaire, c'est pas pour ou contre les modifications du corps, c'est le *consentement*. C'est au moment des discussions préparatoires à l'accouchement que le sage-femme doit demander: - vous voulez un point du mari? Si vous en voulez-un, c'est assez cher à faire tout seul car c'est une intervention de convenance, et donc pas remboursé par la sécu. Mais à l'occasion de l'accouchement, si ça se présente, on peut le faire gratuitement (ne pas le répéter à la sécu SVP). Parlez-en à votre partenaire, renseignez vous. Il y a eu des retours négatifs. Moi, personnellement, je vous recommande XXX (insérer ici l'avis du praticien, qui est bien sûr personnel), mais c'est à vous de voir.
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... - Le 29/03/2014 à 18:20
Mais bien sûr, "Vous voulez que je resserre l'entrée de votre vagin, ce qui vous fera atrocement souffrir ? Vous devriez en parler avec votre compagnon, après tout son plaisir et plus important que votre intégrité physique..."
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angy126 - Le 29/03/2014 à 00:16
Bonjour suite a une dechirure d une de mes levres pendant l accouchement j ai du etre recousue. Mais depuis cette levre est toujours partagee en deux. D un bout il y a un repli comme un ourlet et l autre bout est colle a l autre levre. Ce qui diminu l ouverture du passage. Pensez vous que se soit le fameux point du mari. Je me sens mutile. La sage femme qui a effectue se point a nier l avoir fait ainsi et me dit que j etais surement comme ca avant.
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Le point du mari: cette réalité qui fait mal | Papa Panique - Le 28/03/2014 à 20:51
[...] Alonso a publié il y a une semaine un texte d’Agnès Ledig. Le sujet de ce texte est une pratique qui m’était inconnue et qui [...]
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Maxi - Le 27/03/2014 à 20:59
Isabelle Alonso. Hallucinant votre dernier message quand on voit avec quel mépris vous traitez Stéphanie parce que son anecdote ne va pas dans votre sens. Et je ne parle même pas de Sporenda qui, sans connaître cette personne, se permet de juger sa dignité et même de remettre en cause la véracité de ce témoignage . Ce serait bien de faire preuve d'un peu de tolérance car ni vous ni Sporenda ne semble accepter une opinion différente . C'est mieux de se moquer ,de traiter de menteuse et de dire qui est une femme digne et qui ne l'est pas.
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Angel - Le 28/03/2014 à 14:16
Je n'ai pas vu le moindre soupçon de mépris de la part d'Isabelle Alonso envers Stéphanie. Elle a remis en question son propos pour la faire réflêchir sur ce qu'elle a écrit. Par contre, j'ai vu le mépris de Stéphanie quand elle s'est permise de juger et tirer des conclusions sur la sexualité d'Isabelle. Stéphanie a jeté la première pierre, Isabelle a rectifié le tir.
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Suzanne B. - Le 25/12/2015 à 23:10
Ben, voyons! Isabelle est d'une patience angélique envers des femmes qui la traitent de frustrée (c'est sûrement de la projection de leur part!) C'est facile de le faire plutôt que de chercher réparation. Ou de dénoncer des injustices.
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Mansplaining - Le 27/03/2014 à 20:45
Je vais vomir. Entre ceux qui remettent l'expérience des femmes en questions (toutes des menteuses comme les femmes violées --') et les hommes qui viennent se plaindre qu'on ne parle pas assez d'eux (male tears ? C'est vrai que 364 jours par an c'est pas assez...). Et les hommes circoncis, oui c'est horrible mais pourquoi venez vous vous plaindre auprès des féministes ? Essayez de rejoindre (ou de monter) une association, parce que quand je faisais des recherches sur la circoncision j'ai souvent trouvé des hommes circoncis qui défendais la circoncision et c'est un peu bête qu'on entende seulement la voix de ceux qui défende une mutilation.
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Salif B - Le 28/03/2014 à 12:46
Monter ou rejoindre une association pour faire interdire les mutilations sexuelles sur les enfants ? Bonne idée, c'est bien de le proposer... car bien sûr, on y a pensé. Le problème est réellement complexe. D'abord pourquoi une association voulant lutter uniquement contre l'excision du prépuce des garçons OU contre l'excision du clitoris des filles ? Vraiment sexiste comme idée, non ? Chaque enfant à le droit d'avoir un sexe entier de sa naissance jusqu'à l'âge adulte, non ? Sinon, pour les quelques associations voulant interdire les MGF (Mutilations Génitales Falliques) ou la circoncision : le problème est complexe. Le lobbying Juif est vraiment très influent ou puissant en France. Les associations anti-sémites menacent de procès et se font les victimes (un comble vu que les vrais victimes sont LEURS enfants). Du côté des Musulmans, ce n'est pas mieux, voire pire. Ce sont rapidement des menaces de morts qui s'ont exercées sur les intactivistes (nom que ce sont donnés les militants pour défendre l'intégrité physique des enfants), voire même des menaces de morts sur la famille des militants. Ces menacent venant de la part d'une petite minorité que je qualifie d'intégristes religieux. Du coups, rapidement les militants abandonnent... La Ligue pour l'Abolition de la Circoncision (LAC) n'existe plus pour ces raisons. Les associations actives en France sont donc devenues rares alors qu'à l'étranger, elles commencent à être aussi importantes qu'influentes. (www.nocirc.org , www.jewsagainstcircumcision.org , ...) Mais si ce combat vous intéresse, votre participation est la bienvenue. Le combat n'est pas contre ces religieux qui peuvent avoir de bonnes valeurs à transmettre ou permettre de vivre en harmonie avec soi même ou avec les autres... Non, le combat est uniquement pour permettre aux enfants de choisir eux-mêmes de subir un acte irréversible à partir d'un certains âge où ils auront la maturité de faire LEUR choix en connaissant les réelles conséquences et en pouvant assumer. Et en cas de regrets, au moins, ils sauront à qui s'en prendre. Il y a un autre lobbying et pour ne pas continuer le HS et se rapprocher du sujet principal qui est la communauté médicale. Sans aller jusqu'à dire que tous prennent du plaisir à charcuter le sexe des garçons, il est évident que c'est un acte rémunéré et facile à faire. A un moment où la rentabilité doit se faire même dans les hôpitaux ou cliniques. Donc, méfiance vis à vis d'eux. Le serment d’Hippocrate semblant avoir été oublié (?) Le net permet de comprendre, de s'informer et savoir avant de se faire avoir. Ce genre d'article sur ce site permet heureusement d'aller dans ce sens. Salif B
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Fightforegality - Le 29/03/2014 à 20:15
Mais qu'est-ce tu crois ? Aucune revendication ne se fait facilement, on s'en prend tous/toutes plein la gueule tous les jours. Les revendications des féministes ont été moquées et ont rencontrées des réactions violentes : http://theweek.com/article/index/247790/12-cruel-anti-suffragette-cartoons http://www.historiweb.com/histoire-la-loi-veil-sur-l-avortement,148.htm http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/26/01016-20131126ARTFIG00464-la-loi-neuwirth-un-element-fondateur-pour-la-liberte-des-femmes.php Et le sont toujours, les opposants arguant qu'aujourd'hui l'égalité est atteinte malgré les 50000 à 70000 viols par ans, malgré la culpabilisation des victimes, malgré le salaire plus bas des femmes, malgré la répartitions des tâches ménagères, malgré le harcèlement de rue... Je ne suis pas seulement féministe, je suis aussi anti-spéciste et des absurdités pour défendre la consommation de viande j'en entend à la pelle (cri de la carottes, carences malgré les dire de l'ADA qui regroupe 70000 nutritionnistes, animaux qui vont envahir la Terre ou mourir si on ne les tuent pas ou autre délires) avec des super "blagues" et autre moqueries visant à me décrédibiliser. Je suis aussi pour le respect des droits des enfants (donc contre la circoncision, évidemment) alors des justification stupide et illogique pour justifier la violence éducative ordinaire et la circoncision, ça m'arrive tous les jours. Je suis aussi anti-homophobie, anti-raciste et c'est pareil. Alors oui, on s'en prend TOUS (féministe, militants LGBT, anti-raciste, militant pour les droit des enfants...) plein la gueule. Oui, c'est dur de monter une association et de se faire entendre mais ça ne sert à rien de venir pleurer dans les jupes des féministes qui ont déjà assez à faire en se préoccupant de toutes les inégalités qui concernent les femmes. Pour une fois mets-toi dans la peau des opprimés et fais comme eux, encaisses les moqueries et les insultes, expliques et tu réexpliques en faisant face aux moqueries et aux pseudo-arguments complètement irrationnels ou à côté de la plaque et à chaque fois que tu te prend une remarque qui fait mal tu te relève et tu recommence. Et surtout même si c'est difficile de faire entendre sa voix, tu cherches une association et tu parles, on ne peux pas témoigner à votre place, à force d'avoir des témoignages de personnes en colère d'avoir étaient circoncis à force d'argumenter et de lutter pour se faire entendre les gens réagiront. Il faut arrêter de croire que ça à été facile pour les femmes/ les homosexuels/ les personnes de couleurs/ ou les enfants (qui ne peuvent même pas revendiquer eux-mêmes leurs droits) on a lutter et on continue de lutter pour se faire entendre.
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Nicolas - Le 30/03/2014 à 12:55
Bonjour, vous avez raison : c'est difficile, mais il faut se bouger sinon rien ne changera. Toutes les causes que vous citez se rejoignent : il s'agit de droits humains fondamentaux. Si vous souhaitez en savoir plus sur la cause intactiviste, je vous invite à consulter cet article : http://www.droitaucorps.com/mouvement-intactiviste En espérant que toutes ces causes continuent d'avancer ! :-)
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The « husband » stitch | Madame Aimée - Le 27/03/2014 à 19:49
[...] Le « point du mari » – Isabelle Alonso [...]
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Le « point du mari » | Madame Aimée - Le 27/03/2014 à 18:57
[...] Le « point du mari » – Isabelle Alonso [...]
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Le Colonel Actualités » Blog Archive » Le douloureux « point du mari » pour un « vagin de jeune fille » après l’accouchement - Le 27/03/2014 à 17:49
[...] un plaisir accentué. Pour lui », selon les termes d’Agnès Ledig. Dans un billet relayé par la féministe Isabelle Alonso, la sage-femme a dénoncé cette pratique et provoqué des réactions en chaîne très variées. [...]
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TRANCHAND - Le 27/03/2014 à 18:41
Q'est ce qu'il ne faut pas lire!!!! Je vous rassure NON CE N'EST PAS POSSIBLE .NON CES PRATIQUES SONT FANTASMATIQUES. Lorsque l'on recoud on rapproche bord à bord le vagin , le muscle et la peau et c'est tout. Sage femme depuis 20 ans je n'ai jamais entendu parler du point du mari . Est ce utile de colporter de telles inepties . Que celles qui désinforment sur ce point osent se regarder dans une glace ? A quoi cela sert de donner ces explications sur un blog ?Si des sages femmes voient de leurs propres yeux de telles pratiques , elles ont le devoir de les arrêter voir de les dénoncer et ce sur un autre support qu'un blog pour être efficaces. Honte à ces professionnelles du ragot .
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Isabelle Alonso - Le 27/03/2014 à 19:12
Il y a des femmes qui disent l'avoir vécu. On fait quoi? On les insulte? Ou on les écoute? On les croit? Ou on décide de jeter leur parole aux orties, comme avant, comme souvent, comme toujours? C'est la même vieille histoire: les premières qui parlent, on les exécute. Pour se rendre compte plus tard que oui, tiens, ça arrive. Je préfère donner la parole à des femmes qui s'expriment, quitte à être rassurée au cas où tout cela ne serait que pure fiction, que de mépriser ce qui s'exprime à travers elles et dont je peux témoigner qu'en dehors de cette question précise il y a encore beaucoup de brutalité, de souffrance gratuite et de séquelles des accouchements dans le vécu des femmes qui donnent la vie. Il suffit d'écouter. Mais ça, il semble que certain-e-s en soient incapables.
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sporenda - Le 27/03/2014 à 16:49
Et pour Stéphanie plus haut, qui prétend s'être fait faire le point du mari, et que son mari en est enchanté, et elle aussi, je ne peux résister à ajouter cette remarque d'une amie, qui a un sens de l'humour dévastateur: "son mari doit avoir un tout petit pénis pour préférer un vagin de fillette!" :-)
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Patrick Smyth - Le 27/03/2014 à 15:57
"Mais non, ce n‘est pas possible, dites-moi que ce n‘est pas possible, nous sommes en 2014, dans notre belle France, ce pays des droits de l‘homme, où chacun dispose de son corps et doit donner son consentement éclairé quand on réalise un acte médical sur ce corps." Ceci n'est pas vrai. Presque tous les garçons qui sont nés vers les parents qui sont musulmans ou juifs seront circoncis de force. Ils sont incapables de donner un consentement éclairé. Mes parents ont décidé que je devrais être circoncis comme un bébé et j'ai regretté aussi longtemps que je me souvienne. Je suis maintenant 56. Il ya aussi beaucoup d'autres hommes qui se sentent le même regret. Maintenant, je milite pour le droit de tous les hommes à vivre leur vie avec tout le corps qu'ils avaient à la naissance. S'il vous plaît pardonnez mon français.
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"Je vous fais un petit point du mari, Madame?" - Direct.cd - Le 27/03/2014 à 14:10
[...] Alonso tire la sonnette d’alarme sur son blog. Elle s’insurge contre une « mutilation sexuelle » observée dans les [...]
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nom - Le 18/04/2014 à 17:45
Apparrement, la force d'une légende urbaine...http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.html
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Isabelle Alonso - Le 18/04/2014 à 23:12
J'ai lu l'article. Dévalorisation de la parole des femmes, oui. Légende? A vous de choisir qui vous écoutez.
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Maud - Le 01/08/2018 à 16:28
Légende urbaine parce qu'un médecin sexiste le dit? Regardez comment il parle des femmes. Le terme "hystériques" n'est pas loin. Ce médecin est la parfaite démonstration du sexisme en médecine qui se plait à minimiser les maux des femmes. Combien de femmes ont elles entendu le fameux "c'est dans votre tête"alors qu'elles souffraient d'endométriose?
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Francois - Le 18/04/2014 à 20:06
Je ne suis qu'un vieux mâle blanc, donc probablement objet de détestation sur ce site, mais je veux vous dire deux choses: quand la mère de mes enfants a accouche de notre fils en 1984, le chirurgien qui lui a fait une épisiotomie et a eu la "délicatesse" de la recoudre devant moi n'a fait aucune allusion a cette histoire de "point du mari" dont je n'ai jamais entendu parler jusqu'a aujourd'hui. Et par ailleurs la sexualité de notre couple a subi des conséquences de cette épisiotomie bâclée... donc on est bien loin de ce phantasme d'une femme au sexe "rétréci" pour son mari...
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Isabelle Alonso - Le 18/04/2014 à 23:11
1 - Ceux qui monopolisent le pouvoir sont de vieux mâles blancs. Ce qui ne veut pas dire que tous les vieux mâles blancs monopolisent le pouvoir. 2 - Ai-je bien saisi: ce qui n'est arrivé ni à vous, ni à votre épouse, ne peut être arrivé à personne. Ainsi je doute moi même de l'existence de l'appendicite, car ça ne m'est jamais arrivé. Vous n'êtes donc pas seulement un "vieux mâle blanc" pour reprendre votre expression, vous êtes aussi d'une logique qui vous honore.
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Pascal - Le 27/03/2014 à 11:57
Bonjour a toutes et a tous. Juste une chose qui me semble essentielle. Je reconnais sans aucune limites ni restrictions la souffrance faite et infligé aux Femmes; mais colombiens se préoccupe de celles que les Hommes se voit infliger. On n'arrête pas de parler de la souffrance des Femmes; mais sauf erreur les Hommes ça existe non; et pourquoi ne parle-t-on jamais des Hommes. Personnellement, je ne fais aucune distinction entre souffrance des Femmes et souffrance des Hommes, à mes yeux l'une comme l'autre sont inacceptable et doivent être sévèrement condamner. Pour le reste cela relève de l'interprétation et du seul point de vu de l'un comme de l'autre; mais franchement n'a-t-on pas mieux a faire que de se préoccupé de points qui ne sont au final que la partie émerger de l'Iceberg; ne faudrait il pas mieux se préoccuper du problème de fond, non. En résumé et pour conclure, je pense que l'on gagnerais à faire preuve de maturité et de réflexion, d'un coté comme de l'autre; et surtout SURTOUT de RESPECT envers l'autre, les Femmes doivent respecter les Hommes mais de même les Hommes doivent respecter les Femmes et ce dans l'harmonie c'est du moins ce que je pense, respect des Femmes et réciproquement. Rien est possible sans quoi; nous voulons touts être respecter et considéré; les Femmes comme ls hommes, si l'un ne respecte pas l'autre cela devient très vite insupportable, POUR LES DEUX
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Mélusine - Le 28/03/2014 à 02:15
Bonsoir Cet article-ci, écrit par une sage-femme (dont le métier consiste donc principalement de s'occuper de femmes) parle d'une souffrance et d'une mutilation faite aux femmes. Vous en aviez déjà entendu parler, vous? Moi non (enfin, je savais que certaines épisio étaient ratées, et qu'il s'ensuivait beaucoup de souffrances, mais pas que ce genre de truc pouvait être fait sciemment) Alors voilà, ici c'est un article qui traite d'un sujet précis. Quand vous lisez un article qui parle, par exemple, de chevaux, vous n'allez pas demander pourquoi on n'y parle pas de poussins, si? Et bien ici c'est pareil.
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Isabelle Alonso - Le 28/03/2014 à 09:08
Merci, Mélusine!
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Laure - Le 29/05/2015 à 00:56
Bonjour, je suis étudiante Sage-femme à Toulouse et dès notre première année d'école, nous avons entendu parler (plutôt officieusement qu'officiellement) de ce "point du mari", pour nous faire prendre conscience (entre autres) que la réfection d'une épisiotomie ou d'une déchirure ce n'est pas rien. En effet, nous devons prendre soin de ce corps qui va continuer de vivre et sûrement d'aimer et il faut donc nous efforcer de respecter au mieux l'anatomie de notre patiente. Je suis attristée/choquée de voir autant de commentaires de femmes en ayant été victimes..
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Laure - Le 30/05/2015 à 16:11
Ah ! Je remarque que je suis d'ailleurs sur la photo à côté de l'introduction de l'article !
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Sayeh Yannise - Le 21/03/2014 à 19:52
Je suis tellement atterré que je ne sais pas quoi dire...A toutes les femmes qui liront ce message: Si votre homme vous aime vraiment, JAMAIS je dis bien JAMAIS, il ne vous demandera une telle chose! Un couple n'est pas censé être une relation entre 2 personnes qui s’aiment, qui souhaitent et apportent le bonheur de l'autre? Aujourd'hui on a l'impression qu'il s'agit de la définition d'un groupe de 2 personnes: une bonne poire qui donne ce qu'elle a à offrir et un profiteur qui s'exécute....
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Mad Sushie - Le 21/03/2014 à 18:31
Je ne connaissais pas ce "point du mari" et le découvrir me donne littéralement envie de vomir. Quelle horreur mon Dieu. Quelle bande d'enflures... J'ai accouché il y a tout juste un an et j'ai eu la chance, l'IMMENSE SATISFACTION! d'avoir une sage-femme absolument extraordinaire qui ne m'a pas proposée une telle mutilation. J'en ai des frissons rien qu'à y penser. Sales FDP de professionnels "de la santé" qui osent proposer des choses pareilles à des femmes épuisées... Je laisse à la nature et à au karma le soin de choisir comment ils seront punis pour avoir commis des actes pareils.
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Lubo - Le 24/03/2014 à 16:09
La nature et le Karma? Bon ils sont tranquilles alors!
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Lubo - Le 24/03/2014 à 16:18
Dénoncer cette pratique est juste puisqu'elle cause des douleurs à la femme mais faire de ce problème, encore une fois, une question d'égalité homme-femme me semble quand même plus être une exploitation idéologique qu'une réalité parce que je rappellerai quand même que certains hommes ont à subir la circoncision sans que personne sur ce forum ne s'insurge.
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aureliejour - Le 07/05/2014 à 23:13
Je complète mon témoignage.... Je suis bouleversée d'avoir mis des mots sur ce que j'ai enduré ... J'ai subi une intervention de 7points pour réparer ce fameux "point du mari "... 2 mois après la cicatrisation de 37points internes et 5 externes! et j'ai compris aujourd'hui que cela n'aurait pas dû se passer comme cela. Je viens d'avoir mon compagnon au téléphone. ( en déplacement ) et j'ai fondu en larmes de comprendre , de mettre des mots... Et il m a dit qu effectivement il a entendu le Gyneco lui dire " Et celui là, ce sera pour vous!" Mon compagnon n'a pas réalisé ce qu'il avait dit, il a cru à de l'humour un peu noir de médecin... on fait confiance au personnel médical... On leur donne notre corps meurtri à soigner... Alors oui cela existe ! Et oui cet homme a fait cela en connaissance de cause puisqu'il l'a dit! moi, trop épuisée et complétement blessée je ne m'en souviens pas... Oui le point du mari est une mutilation sexuelle , et je me sens violentée encore 20 mois après. Que faire ? Porter plainte? Je vais demander mon dossier médical , j'ai besoin de lire les détails de ce jour...pour me reconstruire. je continuerai à en parler pour que cela ne se produise pas pour d'autres....
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Isabelle Alonso - Le 08/05/2014 à 10:37
Oui, Aurélie, continuez à parler, que ceux qui parlent en notre nom et à notre place aient enfin la décence de se taire. Evidemment votre parole aide les autres mais surtout j'espère qu'elle vous aide vous, tant le fait de savoir et de pouvoir verbaliser est essentiel pour reprendre le contrôle de ce qui vous a été volé. Cette barbarie n'est possible que parce que le sexe des femmes reste perçu comme un vide, un manque. Comme c'est creux, concave, ça n'est pas vraiment vivant,pas vraiment une partie de quelqu'un, quelqu'une en l'occurrence, on peut en user comme d'un tissu insensible. Si on applique le même raisonnement à un autre organe concave, comme la bouche, on prend conscience de l'énormité. Même un ponte de la gynécologie devrait pouvoir comprendre que si on lui coud les lèvres ou les gencives ou la glotte il va souffrir, et encore plus si on lui signifie après coup qu'il raconte n'importe quoi et que ça n'existe pas. Plus on réfléchit à cette affaire et plus on est horrifié-e par ce qu'elle signifie vis-à-vis du corps des femmes et des femmes tout court. Courage, soeurette.
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aureliejour - Le 07/05/2014 à 10:59
bonjour, je viens de m'apercevoir en lisant votre page que j'avais été victime de cet acte barbare... après un accouchement très difficile, je ne voulais pas d’épisiotomie... je ne l'ai pas eu... juste quelques points externes.... tout allait bien.. et puis finalement lors de la "couture" la sage femme, a été affolée, c'était un carnage interne... rien n'aurait pu l’éviter... pendant 4 heures , on a recousue 37points, puis , "décousue"... si, si... car des caillots de sang se formaient en dessous... bref, le 3ème gyneco commençant sa garde, m'a prise en main, et m'a dit, je vais m'occuper de vous, vous avez subi assez de dommage, je vais tout reprendre, prendre mon temps et tout réparer... pour moi il était un peu le "sauveur" de cette suite d'accouchement... et puis il a recousue la déchirure externe... lors des visites des sages femmes j'ai souvent entendu "oh! un joli vagin de jeune fille, c'est votre mari qui va être content!" Moi, je ne comprenais pas ce que cela voulait dire.... Après les cicatrisations difficiles, je regardais celà au miroir, et je comprenais bien au toucher que quelque chose avait changé.... au rendez vous avec mon gynecologue pour le suivi, je lui ai parlé de douleur à cette endroit, l'impression d'avoir un "trou" tout petit, qui faisait mal... Lui a été très professionnel, et m'a dit tout simplement, que j'avais été recousue trop serré... et que il devait pratiquer un acte chirurgical pour me soulager, que c'était une chose difficile à supporter après le traumatisme de cette accouchement, mais que pour mon futur sexuel ce sera mieux.... heureusement que mon gynéco m'a prise en main, mais n'a jamais mis de mot là dessus, je m'étais juste dit que les points étaient trop serrés... que la peau devait être trop tendue...et puis en voyant les dessins , je vois bien que si c'est trop serré c'est uniquement parce qu'il y a eu des points en plus volontairement... J'ai subi cette mutilation sexuelle, après toutes les déchirures que j'avais enduré... aujourd'hui, je mets des mots sur ce geste médical, soit disant pour mon bien! ou pour le bien de mon mari... Mon mari a été très compréhensif, et reste à mon écoute... je ne pense pas qu'un vagin plus étroit soit bénéfique pour le couple et pour son accomplissement... J'ai pleuré aujourd'hui , parce que je venais de comprendre que toutes ces douleurs, ces souffrances, ces épreuves auraient pu être nuls... que tout celà n'avait été que l'acte d'une personne se voulant "sauveur de la sexualité de mon mari "... il aura été le bourreau de la mienne!
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Isabelle Alonso - Le 07/05/2014 à 20:31
Votre témoignage est précieux dans ce contexte de déni de certains médecins pour qui la parole des femmes ne vaut pas tripette et leur corps reste un terrain inerte pour leurs manipulations imbéciles. Mettre des mots sur le silence c'est baliser l'avenir de celles qui suivent. Merci Aurélie pour elles et pour nous toutes.
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andrea77 - Le 02/02/2015 à 11:24
bonjour, j'ai accouché il y a peu, et après consultation avec mon gynécologue, je suis victime de ce fameux point. je dois donc passer par une reconstruction de mon épisio dans les prochains mois, si je souhaites retrouver mes parties intimes " comme avant ", je suis assez perdue, et recherche des associations, ou quand bien même les démarches a effectuer en tant que victime. je tiens a préciser, qu'effectivement, l'épisiotomie ne m'a pas été demandée, l'accouchement s'est fait avec spatules. c'est donc lors de mon contrôle post natale que mon gynécologue s'est offusqué et m'a expliqué ce que l'on m'avait fait, que l'on m'avait recousue "trop serrée", et que je devrai repasser par la case opération. ( et effectivement, sentiment de mutilation!!) merci par avance de vos retours et témoignages, qui m'aideront énormément. ps : 2015, en France, et les femmes sont toujours prises pour des morceaux de viande.
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Isabelle Alonso - Le 02/02/2015 à 11:39
Bonjour! Non seulement elles sont prises pour des morceaux de viande comme vous dîtes, mais quand elles parlent, on ne les écoute pas et si par exception on les écoute, on ne les croit pas, cf la réaction de quelques pontes de la médecine, à l'époque de la parution des premiers textes. J'espère que des lectrices de ce fil prendront contact avec vous et échangeront avec vous. Si ce n'était pas le cas, faites le moi savoir, on tenterait une deuxième approche! Courage, Sororalement, iA
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brunot - Le 19/04/2014 à 14:28
J'ai subi cette intervention sans le savoir et aujourd'hui je découvre que ça à un nom ! J'ai été recousue en 2001 suite à une épisiotomie. Après, les rapports avec mon mari étaient très douloureux. J'ai consulté mon gynécologue qui m'a dit "vous avait été recousue un peu serrée, il faut faire de la rééducation en douceur avec votre mari" et sourire aux lèvres "c'est comme si vous étiez vierge en somme". Celui qui m'a recousue ne m'a pas demandé mon avis, ni celui de mon mari qui aurait d'ailleurs trouvé cela complètement dingue ! Mais ça a bien été pratiqué... Heureusement qu'avec du temps et de la patience, tout est redevenu normal, et grâce à la compréhension et à la douceur de mon mari... Mais je comprends mieux aujourd'hui et j'en suis écoeurée ! Céline
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jp418 - Le 26/03/2014 à 21:43
Bonsoir, Il y a un point purement technique qui m'échappe dans ce point du mari. Un point de suture classique permet de mettre bord à bord les berges d'une plaie pour en rétablir la continuité (le derme se retrouve en face du derme, l'épiderme en face de l'épiderme...), pour assurer la cicatrisation. Dans le cas du point du mari, on effectue un point de suture entre deux zones saines, il ne peut donc pas y avoir de cicatrisation puisqu'on ne fait que mettre en contact deux surfaces de derme. C'est un peu comme si en attachant deux doigt ensemble, on espérait qu'ils fusionnent. D'où mon interrogation... Laisse-t-on le fil de suture indéfiniment ? Par quel mécanisme le vagin est-il diminué de taille ? Enfin, un seul point permet t-il de réduire significativement la taille du vagin ? Si une bonne âme pouvait apporter des explications, cela m'interpelle vraiment ! Merci d'avance.
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Mélusine - Le 28/03/2014 à 01:55
Bonjour, je ne suis pas dans la partie, mais j'imagine que, comme l'ors d'une infibulation, on incise d'abord les parties "saines" ...
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Dans le doute... - Le 26/03/2014 à 23:09
Bonsoir, je viens de découvrir tout ça... et... horrifiée... je me demande si ce n'est pas ce qu'il m'est arrivée... Je me dis que ma sage-femme n'a pas pu me faire ça consciemment... elle est si douce, si sympa... fin bref, je ne peux pas imaginer une seconde qu'elle ait voulu me faire vivre cette souffrance. Ma gynéco me dit depuis 2 ans que ma douleur va passer... J'attends... et j'évite (consciemment ou inconsciemment) l'acte.... Heureusement, je dialogue beaucoup avec mon homme. Néanmoins, j'aimerais tant retrouver ce plaisir indolore... un orgasme indolore ! J'y crois !
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Mélusine - Le 28/03/2014 à 02:00
Bonsoir, il est possible qu'elle ait foiré la suture... (une amie a eu ça, et à souffert jusqu'à l'accouchement suivant, où, heureusement, son gynéco - le même pourtant - à pu rectifier le tir) Aller voir un/e autre gynéco! (ou un/e bon/ne généraliste qui a déjà pratiqué des accouchements et des épisios) demandez d'autres avis, allez lui en parler? Et demander s'il est possible de corriger cette erreur! Bon courage!
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Accouchement à domicile, le modèle néerlandais | lessentielle-leblog - Le 19/04/2014 à 16:03
[...] sont devenus quasi incontournables pendant l’accouchement. Le « point du mari » a fait scandale sur la toile récemment et la réponse des gynécos à ce propos est [...]
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"Point du mari" : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d’une misogynie effrontée | Sans Compromis - Le 19/04/2014 à 16:28
[...] Le "point du mari" viserait à donner plus de plaisir aux hommes lors de la pénétration, rendant le coït douloureux pour les femmes. Cette pratique, taboue, a été récemment révélée par la multiplication de témoignages sur Internet. [...]
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Nadine Kirchgessner - Le 21/03/2014 à 20:58
Bonjour Je viens de découvrir votre blog et ce « point du mari », incroyable ! Pourriez-vous m’aider à promouvoir mon livre « Des femmes surdouées » éditions du net J’espère que mon livre pourra vous intéresser. http://www.leseditionsdunet.com/culture-societe/2196-des-femmes-surdouees--nadine-kirchgessner-9782312027401.html
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Loulou - Le 13/07/2016 à 23:08
bonjour Nadine, j'arrive un peu tard, plus de deux ans après votre commentaire, pour vous dire que votre livre m'aurait intéressé mais 19€ la version papier et 9.99€ la version électronique... je ne pense pas que vous avez dû en vendre beaucoup, et c'est sûrement dommage. Pour moi qui suis psychologue et passionnée par la douance, je ne suis pas prête à y mettre autant sur un auteur que je ne connais pas. Moitié prix, j'y allais sans hésiter. Est-ce vous qui avez choisi le prix? En tout cas, bonne continuation.
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Olivier de la roque - Le 08/01/2015 à 20:33
Qui me dit que c'est pas pipeau? Cela concerne combien de femmes? Et vous parlez pas du point femme qui existerait. Enfin quand on parle de qqc on étaye, là on ne peut qu'en rire, dautant qu'un point de suture s'enléve... Bref 0/20
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Isabelle Alonso - Le 09/01/2015 à 00:37
Mon pauvre Olivier, vous êtes pathétique.
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Piline - Le 21/11/2014 à 09:59
Je découvre aujourd'hui cette pratique qui je l'espère de tout cœur, est marginale et en voie de disparition.... A titre personnel, voici mon témoignage. J'ai accouché en mars 2014 de mon premier bébé. L'accouchement a été déclenché 2 jours après le terme, car l'échographie révélait qu'il n'y avait quasiment plus de liquide amniotique. Les sages-femmes on été adorable, m'expliquant chaque geste, chaque étape, chaque actions. Rassurant pour une "primipare" comme moi. Cependant, mon col étant "postérieur" j'avoue que les touchers vaginaux toutes les heures étaient de la torture (surtout après avoir percé la poche des eaux et "décollé les membranes" à la main) J'ai même demandé la péridurale au bout de 12 heures juste pour échapper à ça, alors même que je pouvais encore très bien gérer la douleur des contractions. (ce qui m'a décidé c'est que le gyneco de garde avait décidé de me faire 2 touchers vaginaux par heure, un par la sage femme et un par lui...) La péridurale...le bonheur...! J'ai dormi, et à mon réveil j’étais enfin suffisamment dilatée. De plus elle avait été vraiment posée sans me faire mal, bien dosée car je sentais mes contractions, et pourtant sans douleurs. L'action finale c'est assez rapide... On vous mets en position et hop, il faut pousser maintenant! Grosse frayeur en voyant le matériel qu’utilise le gyneco. Il a fallu que je lui demande "ce sont des forceps?" pour qu'il me le confirme. Une sage femme m'a alors rassurée sur l'emploi des forceps et la raison pour laquelle le médecin les utilisait. En quelques minutes hop, on vous pose un petit garçon tout tiède sur le ventre...Pfffu, l'émotion, la fatigue, la peur, la joie...sacré cocktail. Puis le bébé part avec son père pour la pesée, et on réalise que depuis tout à l'heure, le gyneco trifouille entre vos cuisses. Bien sur vous ne sentez pas grand chose (péridurale). Bien sûr vous ne voyez pas grand chose (position gynécologique). Il a fallu que je lui demande "vous me recousez?" pour qu'il me dise que oui, il avait du me faire une épisiotomie. Sympa, j'aurai aimé être prévenue, même dans le "feu de l'action". Bon 4 points c'est pas grand chose non plus m'assure t-il, et puis franchement, à 4h30 du matin, après 15 heures de marathon ben...vous ne vous battez pas pour ça. Je suis rentrée à la maison le 4ème jour. Depuis 2 jours, la douleur de l'épiso ne faisait qu'empirer. On m'avait arrêté les anti-douleurs car je souhaitait allaiter. Je ne pouvais plus marcher. C'était pire que le lendemain de l'accouchement. A la clinique tout le monde trouvait pourtant la cicatrice "jolie" et "saine". Moi il me fallait 10 minutes pour me rendre aux toilettes. Je ne pouvais pas me tenir assise. "Bon c'est normal je me répétais. Les fils tirent sur la plaie, il faut que ça cicatrise" Ce qui m'a sauvé, c'est la visite de la sage femme qui est venue chez moi le 6ème jour. Elle m'a ausculté. A regardé ma cicatrice et a légèrement appuyé sur un des points. Je me suis mise à sangloter. Elle m'a gentiment expliqué qu'un des points était trop serré et que si j'étais d'accord elle allait le couper pour que je retrouver un peu de liberté de mouvement. Que ça n’empêcherait pas la cicatrisation. Aussitôt dit, aussitôt fait. En me rhabillant j'ai vu tout de suite la différence. Bon sang je pouvais mettre un pied devant l'autre, rien à voir. Et même si la zone restait endolorie, c'était supportable comme douleur. Alors je ne sait pas au final si j'ai eu ce "fameux point du mari", ou si c'était juste une suture un peu serrée, un peu trop proche de "l'entrée". Ce que je sais c'est que ce gynéco, jeune gentil et bien poli, ne m'a informé à aucun moment des gestes qu'il pratiquait sur moi. Ni les forceps, ni l'épisiotomie. Que ma propre gynéco qui était de garde le jour de ma sortie et qui devait valider l'examen de sortie ne m'a pas ausculté. Elle est restée 2 minutes dans ma chambre montre en main. Ma répondu "c'est normal" quand j'ai dit que j'avais des difficultés à marcher. Ma collé une pilule contraceptive que j'ai vu en regardant mon ordonnance de sortie, alors que je venais de lui dire "je ne souhaite pas prendre la pilule, que me conseillez vous comme contraception suite à l’accouchement?" (elle m'a juste répondu "j'ai tout mis sur l'ordonnance vous verrez avec la pharmacie" Ben oui, l'ordonnance était faite avant de me voir hein...) Voilà, ce n'est qu'un témoignage et je sais que les gynéco ne sont pas tous comme ceux que j'ai pu croiser durant ma grossesse et mon accouchement. Mais ce n'était pas des "vieux" proche de la retraite. Je n'ai pas accouché dans un coin reculé du pays. Donc ces pratiques d'infantilisation de la patiente (je ne vous informe pas que je vous pratique une épisio, je vous recouds plus serré que nécessaire, je ne vous écoute pas quand vous dites que vous avez mal, et je vous colle une pilule sans vous en parler car c'est MOI le médecin et je sais ce qui est bien pour VOUS), eh bien en 2014, ça existe. Désolée c'était long. Et en écrivant je le réalise. Je suis en colère, 8 mois trop tard.
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Isabelle Alonso - Le 21/11/2014 à 11:10
Il n'est jamais trop tard, merci pour votre témoignage, un de plus. Précieux.
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Maud - Le 01/08/2018 à 17:07
C'est du manque de respect pur et dur.
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lyloune30 - Le 21/08/2014 à 13:41
Je note que le jour où ca m'arrivera je leur dirais : "ecouter monsieur/madame, si mon mari/conjoint desir un endroit plus serré pour se faire plaisir, il y a le chemin de derrière !! Si vous touchez a mon vagin vous pouvez être sur que vous ne serez plus apte à utiliser votre penis. " tout en restant poli et aimable bien entendu :)
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maeva - Le 02/09/2014 à 18:19
j'ai accouché le 5 Août 2014 et ma 1ère déchirure (de bébé 1) a recraqué. Il me fallait soi disant 4 points. Retour a la maison, une sage femme vient pour les suites de couche et la elle m'apprend que j'ai eu ce fameux point. Que l'entrés est tellemnt petite qu'un touché vaginal est compliqué. 20 jr aprés accouchement avec mon conjoint on a tenté et la Oh douleur, deja il a pu a peine entrer et quand ce fut le cas, la douleur etait immence comme si il y avait des lame de rasoir et quil m'ouvrait a chaque fois. Rapport arrêté je doit retourner voir le gynéco qui m'a fait ça. Je suis tous simplement scandalisée que cela existe et de quelle droit il a pu faire sa.
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Isabelle Alonso - Le 03/09/2014 à 00:44
Quand l'article d'Agnès est paru il s'est trouvé des toubibs pour crier au scandale, à la mythomanie. La parole des femmes face à celle des "spécialistes" auto-proclamés. Je vous souhaite une guérison rapide. Sororalement, iA
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Jean Vérifiemesinformations - Le 25/03/2014 à 15:03
Ce serait tout de même souhaitable de prévenir qu'en absence de toute preuve sérieuse, le point du mari reste un canular. A l'instar des canulars FN qu'on lit sur FaceBook et autres blogs et qu'on dément régulièrement en dénonçant l'intox et la manipulation des crédules qui "partagent au max" ou retouitent sans vérifier les infos devenant des forces de calomnies et de propagande destructrices pour la société. On n'est jamais mieux manipulés que par soi-même ;) Inutile de dire à ces pro FN qu'ils ne propagent pas la vérité mais des légendes urbaines, que ce soit faux leur importe peu, ils veulent y croire ! Peu importe qu'on leur fasse remarquer que salir une idée ou un homme n'est pas bien malin, a fortiori avec des âneries. Je suis sûr que bcp de féministes qui combattent le FN reconnaitront le parallèle que je fais ici et réfléchiront la prochaine fois avant de s'indigner sur un fait non avéré uniquement parce que "ça va faire un bon sujet d'indignation". Ne sautez pas sur n'importe quoi sous prétexte que ça va ennuyer les hommes. J'ai lu avec attention l'article de la sorcière sur l'épisiotomie et j'attends un article sur ce site pour dénoncer ce véritable scandale pratiqué par la majorité des sages femmes en France et heureusement plus ailleurs. On sait grâce à de nombreuses études dans divers pays que l'épisiotomie pratiquée abusivement quasi systématiquement en France par les sages femmes est une mutilation inutile, pourquoi en vouloir à un ou plusieurs hommes ? Nous avons moi et ma femme sympathisé avec une sage femme qui nous a dit avoir pratiqué UNE épisio en 7 ans d'exercice, sans jamais avoir eu à déplorer la moindre déchirure. Mesdames, ne mutilez plus vos patientes inutilement et il n'y aura plus de point du mari. (A supposer qu'il ai jamais existé, ce qui reste à démontrer. Sans être sexiste, je pense logiquement que si cette pratique existait depuis des années, nous aurions déjà eu au moins un procès. Parfois le bon sens est la solution) Pourriez vous SVP vérifiez vos infos avant de faire du buzz ?
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Maud - Le 01/08/2018 à 13:28
Je m'attendais à lire des commentaires dubitatifs mais pas à ce point. Vous croyez qu'il est simple de poursuivre un médecin? Ma meilleure amie a été victime d'une erreur de diagnostique reconnue,tout a été fait pour la dissuader de déposer plainte alors imaginez un point du mari qui nécéssite l'appui d'un autre gynéco ou sage femme pour le prouver,c'est du rêve. Vous croyez qu'ils témoignent les uns contre les autres? En admettant même que le médecin admette avoir recousu trop serré,qu'est-ce qui l'empêche de prétendre que c'est un simple erreur et non un acte délibéré? Quant au recours abusif à l'épisiotomie,je suis parfaitement d'accord avec vous mais par contre de là à s'en servir comme responsable du point du mari,c'est vraiment abusé. Les responsables du point du mari sont les personnes qui le pratiquent.
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ghorn - Le 18/04/2014 à 23:41
Et pourquoi lors, ne pas envisager de dénoncer la pratique même de l'épisiotomie, en tant que telle comme une mutilation sexuelle?
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Isabelle Alonso - Le 19/04/2014 à 09:54
Parce que ça serait idiot.Dans certains cas elle est justifiée. Dans d'autres non.
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Francois - Le 19/04/2014 à 06:26
@Isabelle Alonso: pardon je me suis mal exprime.'je ne voulais pas dire que je ne crois pas que cela existe, mais que pour ma part, ce que la mère de mes enfants et moi avons vécu n'était pas cela, et que nous avons meme vécu tout le contraire. Ce n'est qu'un témoignage personnel sur quelque chose qui m'a marque -j'avais 25 ans-, et c'est aussi pour vous dire que la découverte de cette histoire de "point du mari" me stupéfie et qu'en tant qu'homme je ne veux pas être associe a ce genre de pratiques qui me choquent.
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Isabelle Alonso - Le 19/04/2014 à 09:58
Elle stupéfie tout le monde. Quand bien même il existerait un seul cas ça vaudrait la peine d'en parler. Comme il est important de parler de la pratique beaucoup trop généralisée de l'épisiotomie. Dans certains hôpitaux elle est très fréquente et dans d'autres très rare. Ça pose question.
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 12:37
Faire preuve d'empathie d'accord, c'est important de se placer du côté des femmes, mais ce n'est pas suffisant. Cet article ne montre qu'un point de vue et qu'une opinion. Je dis simplement que ce serait plus honnête intellectuellement d'avoir le témoignage de médecins et de gynécologues. Ils ne sont pas plus monstrueux et cruels que vous et moi, ils connaissement leur métier (pour une très large majorité en tout cas) et d'ailleurs des femmes aussi font le "point du mari". Ca me parait très étonnant qu'une telle pratique soit banalisée et autant appliquée si elle est aussi horrible et douloureuse. Si tel est le cas alors je suis bien sûr d'accord pour qu'on l'interrompe. Autre chose: Napoléon est sans doute le personnage le plus extraordinaire de l'histoire de France, le dernier à avoir réussit à placer la France au centre du monde. De plus il a vécu au XIX ème siècle alors lui reprocher de ne pas avoir été féministe... De même Proudhon est un grand penseur, brillant ce qu'on doit reconnaitre même si on n'est pas d'accord avec lui (ce qui est ,modestement, mon cas). Il y a d'autres critères pour juger un Homme que ses accointantes avec le féminisme ou plutôt votre conception personnelle du féminisme. Bonne journée.
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Isabelle Alonso - Le 25/03/2014 à 12:47
Quand ça devient une perte de temps, il faut arrêter.
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 13:40
C'est sympa les débats ici....
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Angel - Le 25/03/2014 à 19:20
Le débat doit se recentrer sur l'article. Vous prenez un bout de l'article comme un prétexte pour vous offusquer et tout mélanger. Vous passez du coq à l'âne en contre argumentant comme si tout s'équivalait et vous montez au créneau comme si on vous avait agressé. Cela devient pénible de débattre avec vous. Il semble que vous vouliez simplement avoir dernier mot pour vous assurer d'avoir raison.
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sporenda - Le 24/03/2014 à 19:20
"exploitation idéologique qu’une réalité parce que je rappellerai quand même que certains hommes ont à subir la circoncision sans que personne sur ce forum ne s’insurge." C'est le syndrome "what about the menz": dès que des féministes dénoncent des discriminations ou violences affectant les femmes, il y a toujours un homme qui intervient dans le débat pour recentrer le débat sur les problèmes des hommes. De nombreuses féministes considèrent que la circoncision est mutilante. Cependant, le féminisme au cas où vous l'auriez oublié consiste à s'occuper des problèmes des femmes. De plus les religions qui prescrivent la circoncision ont été instituées par des hommes. Les violences subies par des hommes leur sont essentiellement infligées par d'autres hommes. Enfin, il est un peu abusif de mettre sur le même plan clitoridectomie, infibulation, point du mari et circoncision: à ma connaissance, la circoncision ne rend pas systématiquement douloureux les rapports sexuels, ou n'empêche pas les hommes d'atteindre l'orgasme.
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Salif B - Le 24/03/2014 à 21:40
Qui veut l'égalité ou la parité ? Dans ma culture et dans ma famille... c'est la mère qui s'occupe de l'excision du prépuce. C'est elle qui est chargée de s'occuper de faire les soins pendant la période de cicatrisation. Certaines femmes ne voudraient pas se marier avec un homme non circoncis et demandent à la maternité si on peut mutiler leur nouveau-né. Quand aux conséquences, je ne vais pas m'étendre ici car ce n'est pas le sujet original MAIS l'excision du prépuce à un facteur limitant sur l'orgasme. Avec la kératinisation, le gland perd presque toute sa sensibilité. D'ailleurs après l'opération, enfant, je trouvais çà bien. Car oui, c'est énervant de marcher avec les frottements contre les sous-vêtements. Sans doute comme si on stimulait le clitoris d'une femme en permanence. Arrivé à l'adolescence, j'ai compris ce que j'avais perdu. Pour l'orgasme et arriver à éjaculer, il m'arrive de ne pas y arriver avec le seul plaisir ressentis... C'est donc les fantasmes qui déclenchent... Et parfois avec des choses inavouables même à sa compagne. Beaucoup de circoncis n'osent pas l'avouer. Des comparaisons ont été faites aux USA, et montre avec des IRM que lors de stimulations, les circoncis ont entre 50 et 75 % de sensations neuronales en moins que les autres (en observant les zones du cerveau concernées). Le même genre de comparaisons ont démontrées que les femmes ont des orgasmes d'intensité d'avantage forts et avec une durée d'avantage importante que l'orgasme des hommes. Quand à savoir qui est à l'origine... Les croyants diront que c'est l'alliance d'Abraham. Que Mohamed a été circoncis... (et il paraîtrait que Jésus aussi) En ce qui me concerne, je pense que la masturbation est tabou dans la religion. Et que pour la limiter, la circoncision est vraiment efficace. Pour en revenir au sujet de ce forum. Il faut que les médiceux arrêtent de prendre les patients pour des idiots. Les femmes ne doivent plus subir d'actes à leur bon vouloir. Chacun et chacune doit jouir d'un sexe entier et ce jusqu'à sa mort. Hommes ET femmes doivent lutter dans ce sens pour LEUR intégrité. Et garçons ou filles seront toujours les enfants des pères ET des mères. On ne choisit pas la religion de ses parents, et pas non plus le sexe qu'on aura à la naissance. On aurait put être de l'autre sexe ou avoir des parents d'autres cultures. Sans doute que malgré tout, on aurait voulu avoir une intégrité physique et morale ; et vouloir bénéficier d'un respect comme TOUS ou TOUTES les autres. Salif B
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 00:34
Sporenda, ce n'est absolument pas mon propos. Je réponds juste à la partie de l'article qui prétend que cette pratique des gynécos est une illustration de l'inégalité entre hommes et femmes. Dans ce cas là, pourquoi la circoncision? On peut très bien retourner cet argument en suivant le même type de raisonnement. Ensuite ce serait quand même bien qu'on donne la parole aussi aux gynécos et aux médecins parce qu'ici personne ne connait vraiment le sujet, en tout cas pas d'un point de vue strictement médical. D'autre part vous semblez accepter la circoncision parce qu'après tout elle est pratiquée par des hommes...Encore une fois on peut retourner l'argument parce que le "point du mari" est aussi pratiquée par des gynécos femmes. Arrêtons de tout placer sous le signe d'une inégalité homme-femme parce que c'est justement ça l'instrumentalisation idéologique. Il faut être rigoureux et honnête intellectuellement quand on parle d'un vrai problème.
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 00:36
Une dernière chose: il y a des religions qui ne sont pas patriarcales, la religion catholique par exemple au risque de vous surprendre. Et j'en parle très tranquillement vu que je suis athée et anticléricale. Mais bon c'est un autre sujet dont je parlerai avec plaisir. (Et puis la circoncision concerne seulement le Judaïsme donc....)
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Isabelle Alonso - Le 25/03/2014 à 10:13
La religion catholique n'est pas patriarcale? Alors ça, c'est plus fort que le roquefort,pas d'autre commentaire possible!
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 11:02
Je vous recommande alors les écrits de l'historien Michelet qui explique bien le lien très fort et particulier qui a existé entre les femmes et l'Eglise catholique après la Révolution française (ce qui a coûté cher aux femmes par la suite, je vous l'accorde volontiers). La religion catholique est aussi la seule à avoir donné des postes importants à des femmes. Et puis dans l'absolu, la Bible comme le Coran ou la Torah comporte tellement d'erreurs et surtout de contradictions flagrantes que toute argumentation est possible pour n'importe quelle discussion.
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Marie-Anne - Le 25/03/2014 à 07:21
Laissez-moi donc vous inviter à relire la genèse et en particulier le chapitre 3, verset 16.
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Michel Hervé Bertaux-Navoiseau - Le 26/03/2014 à 13:18
Bravo, Salif ! Pourrais-tiu avoir la gentillesse d'apporter ton témoignage pour cette enquête : https://www.academia.edu/5696843/2_3_des_intacts_jouissent_des_petits_orgasmes_85_des_circoncis_ne_peuvent_pas_Donnez_votre_temoignage_mis_a_jour_21.03.2014_
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In your face - Le 24/03/2014 à 20:10
sporenda : Je n'aurais pas dit mieux :) Je suis moi, même féministe et contre la circoncision mais je ne considère pas ça moins grave que les mutilations féminines, c'est totalement anormal et révoltant qu'on bafoue l'intégrité physique des enfants. Le prépuce contient des milliers de terminaisons nerveuses, et au contact des vêtements (à cause des frottements) le gland se kératinise et perd de sa sensibilité. Et Ludo : http://www.madmoizelle.com/mansplaining-explications-169296 http://gordon.re/feminisme/je-ne-suis-pas-feministe-je-suis-egalitariste.html Notamment : " Ça s’appelle les « male tears », et c’est une réponse fort courante, quand on évoque des problèmes de sexisme : un homme répond « oui mais regardez-moi, j’ai des problèmes moi aussi », dans le but de détourner l’attention du problème initial (souvent en se cachant derrière un problème tout à fait minime). Demander à ce qu’on parle d’« égalitarisme » à la place de « féminisme », c’est la même logique : on détourne le regard du fait que ce sont quasi-exclusivement les femmes qui en sont victimes, on exige, en notre qualité de mâle, de profiter aussi de ce combat (alors que c’est déjà le cas), mais surtout, qu’on enlève cette référence exclusive aux femmes !" Aller, encore un p'tit coup sur les male-tears : http://doublelisworking.wordpress.com/category/vis-ma-vie-de-feministe/
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 00:40
Problèmes minimes? Et quand les femmes font des manifestations contre la règle grammaticale du masculin qui domine? Quand le site des chiennes de garde se plaignent que le numéro de sécurité sociale des hommes est le 1 qui serait "mieux" que le 2 attribué aux femmes? Quand les féministes ses battent pour ce dangereux et essentiel combat qu'est l'utilisation du mot "mademoiselle"? Plutôt que de faire de la psychologie de comptoir pour dénoncer les hommes qui ont l'outrecuidance de ne pas être d'accord avec toutes les idées féministes en vogue, il serait préférable de voir où en est vraiment le "combat" féministe en France. Bonne soirée et merci pour les liens, très intéressants.
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Isabelle Alonso - Le 25/03/2014 à 10:15
C'est aux femmes de définir, parce qu'elles le subissent, ce qui est important ou pas. Ecoutez, ouvrez vos oreilles, sachez entendre. Et méditez sur la fameuse assertion "Il vaut mieux se taire et passer pour un idiot que parler et confirmer qu'on l'est".
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Lubomir - Le 25/03/2014 à 10:58
Ah? Parce qu'on est un homme on n'a pas le droit d'avoir une opinion sur le féminisme ou plutôt il faut tout applaudir et approuver? Beaucoup de femmes de mon entourage ,pour ne pas dire la totalité, trouvent ridicules et inutiles (et même néfaste pour le féminisme) les trois "combats" que je viens de nommer. Ou dans ce cas là il faut être cohérent et ne pas parler de "problèmes minimes" pour les hommes puisque vous n'en êtes pas un! Chère Isabelle, je vous conseille d'aller relire votre article "Au nom des athées en string" et venez me dire ensuite pourquoi moi je n'aurai pas le droit de parler et d'avoir un avis... Bonne journée.
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Isabelle Alonso - Le 25/03/2014 à 11:53
Cher Lubomir, relisez ce que j'écris: vous avez le droit de vous exprimer, évidemment, mais ne le faites qu'après avoir compris de quoi il est question. Ne vous contentez pas pas de jeter l'anathème, ou de répéter des vieux axiomes. Analysez. Non, il ne faut pas "tout applaudir et approuver". Mais essayer honnêtement de comprendre POURQUOI on dit ce qu'on dit, essayer l'empathie et non le jugement à l'emporte pièce, et ne pas appeler à la rescousse un vieux misogyne comme Michelet. C'est comme citer Napoléon ou Proudhon qui sont aux femmes ce que les esclavagistes sont aux Noirs...
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Maud - Le 01/08/2018 à 13:14
Je sais que le commentaire date de Mathusalem mais je vais y répondre quand même. La circoncision est un scandale et un manque de respect des parents vis à vis de leurs enfants qui prennent une décision sur leur propre corps mais ce n'est pas comparable au point du mari. La circoncision n'a pas pour but d'augmenter le plaisir de la femme aux dépends de l'homme (comme le point du mari) ni de les empêcher de prendre du plaisir (comme l'excision).
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D - Le 23/03/2014 à 01:50
Bonsoir à tous, Merci de nous avoir éclairé sur cette pratique dont je n'avais jamais entendu parlé. J'aurais une question, peut être vous semblera-t-elle bête. Est-il possible que certains gynécologues fassent un point en plus parce qu'il n'ont pas bien vu où s'arrêter? Ou la démarcation est-elle trop précise pour qu'on puisse se tromper? Merci d'avance
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Etudiant SF - Le 25/03/2014 à 00:08
Bonsoir , je suis en fin de cursus de sage femme . après un accouchement ça semble évident mais ça saigne. le vagin est une cavité et une suture prend un temps défini par sa complexité. il est plus facile de suturer un bras !!! si une suture continue de saigner ou si à la vérification au toucher vaginal + rectal il y a une déchirure persistente il faut effectivement reprendre la suture .
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Lila - Le 23/03/2014 à 09:29
En fait, poussé un peu plus loin, ce serait une infibulation, mutilation sexuelle universellement combattue.
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yza - Le 22/03/2014 à 20:32
Bonjour, Je ne connaissais pas, mais je crois bien l'avoir subi sans même qu'on m'ait demandé mon avis. Lors de mon premier accouchement, épisio sans problème. Mais lors des premiers rapports argh ! ça va passer se dit on, ce sont les suites de l'accouchement. Hélàs, les jours et les mois passent et ce qui devrait être plaisir (l'était avant cet accouchement) est douleur. Si bien que pour mon second accouchement, j'ai pris les devants, demandé expressément une épisio pour être mieux recousue. cela a heureusement été fait et concluant, cette fois, c'était un autre gynéco. Quand j'avais exprimé les douleurs et/ou la gêne ressentie, jamais cette pratique n'avait été évoquée. En même temps, pour le suivi de cette 2ème grossesse, j'avais repris ce gynéco "formidable" qui m'avait accouché la première fois. Il ne risquait pas de m'expliquer ce qu'il avait fait sans mon consentement. Quelle ironie ! Quelle amertume aujourd'hui.
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nina - Le 21/04/2014 à 15:51
tout à fait pareil pour moi, j'ai accouché de mon premier enfant à 20 ans, il aura fallut attendre 5 ans plus tard, un déménagement, une nouvelle grossesse et une nouvelle épisiotomie pour me "re"sentir femme
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Deenye - Le 21/04/2014 à 19:02
L'exemple, c'est que la quasi-totalité des femmes obtiennent la garde des enfants en cas de séparation.
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Isabelle Alonso - Le 21/04/2014 à 21:11
1-C'est faux.Elles ne l'obtiennent que quand le père ne la demande pas. Quand il la demande, il l'obtient dans 80% des cas. 2-Et, imaginons, si c'était vrai, en quoi serait-ce un "excès du féminisme"? Les féministes seraient au pouvoir? Voteraient des lois? Ou ça?
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Boileau - Le 22/03/2014 à 20:33
15 ans de gynecologie obstetrique dans les pattes et ni moi ni ma femme gynecologue ni aucun de mes collegues n'en n'a jamais entendu parler. Alors oui c'est infame de ne pas reconstruire un periné et un vagin anatomiquement et ce que vous racontez est minable de la part de cet obstetricien. Mais de la a generaliser...
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O.o - Le 22/03/2014 à 22:29
Seb : Je ne veux pas être méchante mais ça n'est pas ton corps, tu ne sais pas ce que ça fait et tu n'a aucun risque que ça t'arrive. Alors ton avis, on s'en fout un peu. Ne viens pas nous dire que dans certains cas ça pourrait être bénéfique alors que ça n'est qu'une horrible mutilation. Si la vagin s'est élargi, il se trouve que la pénétration vaginale (et la pénétration tout cour) n'est pas le seul moyen de s'envoyer en l'air, et ça n'est certainement pas à la femme de se faire resserrer le vagin et encore moins sans son consentement éclairé.
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Jm piacenza - Le 25/03/2014 à 09:49
Chirurgien gynécologue obstétricien, en des décennies de carrière et un nombre incalculable de services fréquentés je n'ai jamais vu ou entendu parler de telles pratiques qui ne font pas partie de la culture médicale française. Je suis effaré par la stupidité du propos et la facilité avec laquelle celui ci est colporté et soutenu. Vive Internet ou la parole est donnée aux cons sans réserve !
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Charlot - Le 14/02/2021 à 15:53
Je ne vois pas ce qui vous permet d'affirmer, sous couvert d'avoir pratiqué des années des différents endroits que "ça n'est pas la pratique en France".. L'entre soi autoproclamé savant (par leur propre institution) n'aide pas à remettre en question certaines manières de faire et de penser ! De la contradiction ? Comment ? Comment osez vous ? Je porte la blouse (ça marche avec le képi aussi) depuis si longtemps ! Ils me vouvoient tous avec respect d'habitude ! La liberté d'expression, oui! Mais pour cracher sur plus faibles seulement ! Non mais "pauvre France" ! On ne peux plus abuser de sa position dominante tranquillement !
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Anonyme - Le 23/03/2014 à 17:05
En tant qu'homme je demanderais juste au docteur "remettez tout comme avant". En tout cas je suis atteré de voir ça, c'est vraiment pas dans l'intéret du mari que sa femme n'ai plus de plaisir en plus... Car si elle à mal elle n'aura plus envie et hop! fini les galipettes!
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Marine - Le 13/04/2014 à 23:16
Il me semble que c'est à la femme de demander ça au médecin non? Vu que c'est son corps. Sinon je suis d'accord.
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Angel - Le 24/03/2014 à 06:29
En lisant l'article, je suis restée complètement figée. Je ne connaissais pas du tout cette pratique honteuse du point du mari. Autant dire que ça fout la trouille. Ils sont cinglés les gynécos. Est-ce qu'ils étudient vraiment ça ? Non mais, on se croirait dans la 4ème dimension. L'horreur étant déjà que ce point de suture soit proposé aux femmes, mais le pire est bien que ce point puisse être fait sans consentement, et de manière très sournoise.
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Etudiant SF - Le 25/03/2014 à 00:04
Au cours de mes 5 longues années d'étude ( oui c'est long, et non nous ne sommes pas infirmier ) bref ... Jamais entendu parlé, vu , ou même évoqué ! j'ai tourné sur 7 hopitaux dans 3 régions . Jamais , wallhou , nada , nothing , que dalle ! quand il faut suturer , recoudre , racoller , recoller comme vous voulez c'est qu'il y a un interet . lisez les articles médicaux.
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IDEL - Le 27/04/2014 à 16:31
Comment rabaisser la profession d'infirmier en une phrase...Quel bonheur de savoir qu'il vous a fallu 5 ans pour connaitre autant de synonymes
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Nom - Le 19/04/2014 à 09:34
Dévalorisation de la parole ds femmes? Allez savoir, ce sont peut etre les mêmes qui organisent la dévalorisation des témoins d'ovnis depuis 60 ans! Mouarf!
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Isabelle Alonso - Le 19/04/2014 à 09:59
Merci pour cette intervention qui enrichit le débat. Et drôle avec ça. Je me tiens les côtes.
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Deenye - Le 23/03/2014 à 15:17
En effet, c'est une mutilation sexuelle, au même titre que la circoncision. Les 2 sont pratiqués avec un désintérêt total pour celui ou celle qui le subit, et ont pour conséquence la diminution du plaisir sexuel.
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Connaissez-vous le point du mari ? (Merci "amis" gynécologues) | Envie de vibes positives ? - Le 23/03/2014 à 16:01
[...] Alors, comment peut-on, statut de médecin sur les épaules, une pince et un fil de suture dans les mains, installé entre les jambes d‘une femme vulnérable, se permettre de penser au plaisir sexuel masculin ultérieur, au risque de gâcher sa sexualité à elle ?" (lire article intégral) [...]
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LaLouveQC - Le 22/03/2014 à 12:35
Bravo pour avoir traité ce sujet délicat avec autant de force dans un choix de mots judicieux et très percutants. Il semble plus facile (en 2014, quelle farce !) de cerner un problème avec des solutions boiteuses, dangereuses qui évitent le dialogue entre les professionnels et leurs clients. Pourquoi les femmes ne sont-elles pas mieux informées, éduquées, soutenues. Un périnée, la musculature qui le soutient ça s'entraine, avant après un accouchement, et qu'on ait eu des enfant ou pas d'ailleurs. Est-ce encore si tabou ???
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fredoel - Le 22/03/2014 à 13:07
Pourrait-on connaître le témoignage des victimes de cette pratique,à tous les "points"de vue? Merci
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mel - Le 22/03/2014 à 13:44
"Mais non, ce n‘est pas possible, dites-moi que ce n‘est pas possible, nous sommes en 2014, dans notre belle France, ce pays des droits de l‘homme, où chacun dispose de son corps et doit donner son consentement éclairé quand on réalise un acte médical sur ce corps." Et la circoncision on en parle ?
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Salif B - Le 23/03/2014 à 15:22
Justement, NON personne ne veut parler de l'excision du prépuce des garçons. Que certains appellent circoncision. J'ai été mutilé enfant alors que je n'avais aucun problème sexuel et ce uniquement pour satisfaire mes parents (Musulman). Depuis, je me sens logiquement infirme sexuel, malpropre et jaloux de ceux qui ne sont pas passés sous le ciseau. Je rêve également de greffe ou de reconstruction de prépuce. Bref, si les femmes peuvent souffrir inutilement à cause de médiceux... elles ne sont pas les seules. A quand une prise de conscience pour qu'on puisse le sexe des filles ET des garçons ? Ce serait un début pour obtenir l'interdiction de telles atrocités. Salif
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PERRIN - Le 25/03/2014 à 15:22
bravo pour avoir dénoncer la circoncision comme étant une mutilation sexuelle
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Salif B - Le 26/03/2014 à 12:47
la circoncision (ou excision du prépuce) est bien une mutilation sexuelle. Le conseil de l'Europe vient de recommander son interdiction pour les enfants de moins de 13 ans. Evidemment les intégristes religieux revendiquent le droit de charcuter leur propres enfants sans se soucier de leur intégrité physique. Est-ce qu'un enfant choisit ses parents ou leur tradition ou religion lors de la naissance ? Les mères se doivent de protéger leur fils tout comme elles ne doivent pas subir de coups de ciseau inutiles ou de points de suture inutiles après leur avoir donné naissance. Je rêve d'une société ou seulement des personnes matures puissent décider de subir ou non "le point du mari" après avoir été informées des conséquences, comme uniquement les hommes matures pourraient décider d'être excisé ou non du prépuce... Idem, pour les tatouages, piercing ou autre... Nul doute que le combat des féministes ne peut qu'aller dans ce sens... Salif B
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mel - Le 27/03/2014 à 14:36
Salif, Merci, merci infiniment de m'avoir répondu et apporté ton témoignage, aussi douloureux soit-il. Le corps d'un enfant n'appartient pas ses parents, ni à personne à lui. C'est SON corps ! Il ne me viendrait jamais à l'esprit de changer/modifié/coupé une partie du corps de mon enfant sous quel prétexte que ce soit excepté médical bien sûr. Je ne comprendrais jamais, pourquoi donc ne pas leur laisser le choix de disposer de leur corps ?
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femme - Le 07/05/2014 à 08:33
la circoncision est avant tout hygiénique. Elle évite la transmission des MST
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Isabelle Alonso - Le 07/05/2014 à 20:15
Ah, vous revoilà! Non. La circoncision n'évite pas la transmission des MST. Ça se saurait. On vous voit venir avec vos gros sabots.
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Lucie - Le 24/03/2014 à 16:16
Évidemment TOUTES mutilations sont à rejeter gravement.
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On est en Afrique ? Non, en France, dans des maternités. La mutilation sexuelle à la française… | Les humeurs d'une SerialOvulatrice - Le 22/03/2014 à 11:28
[...] http://www.isabelle-alonso.com/le-point-du-mari/ [...]
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Homme Simple | Etre une femme... - Le 23/03/2014 à 09:38
[...] de mener des bouts de problématique et de fil en aiguilles, arriver à l’histoire "du point du mari" dont Isabelle Alonso parle très bien (et dont moi je parlerai plus tard, quand [...]
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Lubo - Le 24/03/2014 à 16:21
Autre chose: Tout le monde ici se dit indigné, écœuré, scandalisé mais que je sache ce sont des professionnels eux, ils ont fait de longues études, ont de la pratique contrairement à la plupart des gens qui expriment ici leurs colère. Il s'agirait quand même de faire une vraie étude, approfondie, de questionner des gynécos, des patientes, des professeurs de médecine. Parce que là ça ressemble surtout à un procès à un sens unique. Si après ça on met en évidence que cette pratique est vraiment aussi scandaleuse qu'elle le semble au premier abord, alors oui il sera temps d'y mettre fin fermement.
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PsyleneMed - Le 21/03/2014 à 15:16
Je l'ai vu faire. Pendant mes études, dans les années 90, dans un CHU français, par des sage-femmes, en toute innocence. Je pense qu'elles ne comprenaient pas les conséquences. Tout le monde trouvait ça bien, la sage-femme, la jeune accouchée, l'accompagnant (mari, soeur ou autre) et moi, qui ne savais pas. Pourquoi n'informe-t-on pas mieux ? Proposer aux femmes d'être plus "serrées" pour pas plus d'inconvénients, puisqu'il y avait des points de toute façon : ça leur allait. Moins d'effort que la rééducation... Qui les revoyait ensuite et ne nous disait rien ? Y a-t-il des femmes à qui cela n'a pas nui ? J'espère qu'il y aura des commentaires...
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Le douloureux « point du mari » pour un « vagin de jeune fille » après l’accouchement | Actualité des Comores - Le 01/05/2014 à 12:13
[...] qu’une seule fois, mais je ne suis pas la seule. Agnès Ledig, sage-femme et écrivain, a récemment publié un texte sur le sujet, suite à des témoignages de plusieurs collègues. La première réaction relayée par la presse [...]
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Laure - Le 30/03/2014 à 22:23
En lisant cet article je peux enfin mettre un nom sur ce qui m'est arrivé après mon premier accouchement, dans un hôpital universitaire en Suisse. Et ça réveille de très mauvais souvenirs. A l'époque, après la naissance de mon premier enfant, personne ne m'avait rien demandé, je n'ai jamais donné mon consentement pour un point supplémentaire, et mon mari n'a rien demandé. Il a d'ailleurs eu beaucoup de plaisir, mon mari: le plaisir d'une absence totale de vie sexuelle pendant presque deux ans. Il m'a fallu six mois pour réaliser que ça n'allait pas s'arranger tout seul et que je devais en parler à mon gynécologue (qui n'avait pas fait l'accouchement, ni la suture), six mois supplémentaire pour accepter d'être opérée (car après une première mutilation dans une zone si intime, la dernière chose que l'on souhaite, ç'est d'y subir des manipulations supplémentaires), pour retrouver une anatomie normale, et encore une bonne année pour retrouver une sexualité et un plaisir normal. Ce chemin a été long, douloureux, anxiogène et extrêmement humiliant pour moi. Est-ce que je suis paranoïaque, est-ce que je n'accorde pas assez de confiance au corps médical? Ou est-ce que je n'y comprends tout simplement pas assez aux complications possibles d'un accouchement normal avec suture normale d'une déchirure du périnée? Pourtant, je suis moi-même médecin, je suis convaincue que notre système de santé est parmi les meilleures au monde et j'ai confiance en mes confrères et consoeurs. Je sais moi-même faire des sutures, je sais comment devrait cicatriser une suture bien réalisée, y compris dans une région comme le périnée. La persistance de pont cutanées cicatriciels resserrant l'entrée du vagin n'en fait pas partie.
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Aureliejour - Le 08/05/2014 à 21:19
Le simple fait de comprendre ce qui s'est passé, de mettre des mots, moi qui avais toujours cru qu'il s'agissait là d'une simple erreur médicale... Le fait d'en parler et d'en prendre conscience... Tout cela est déjà le point de départ de la guérison. Car la douleur physique est une chose , la psychologique en est une autre.. Et c'est certainement cette dernière qui reste la plus difficile à reconstruire après une telle épreuve... Je continuerai d'en parler , pour que ma parole soi entendue pour prévenir les femmes et les hommes d'être vigilant-e-s en salle d'accouchement ... Je n'écouterai pas ces gens qui disent que cet acte est "bien" que ça tient le couple.... Car non, si justement vous êtes un couple épanoui, la douleur de l'autre ne peut pas vous procurer du plaisir.... Ce n'est pas ça aimer.
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Isabelle Alonso - Le 09/05/2014 à 11:18
"Ce n'est pas ça aimer". Tout est dit. Les crimes commis au nom de l'amour sont innombrables. Les criminels n'assument pas, signe que tout n'est peut être pas perdu. Vos mots sont précieux, justes et frappants.
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merto - Le 26/03/2014 à 16:24
Pas un mot sur les mutilations sexuelles faites sur les bébés/petits garçons, dans la plus grande tolérance des pouvoirs public. Enfin passé a coté de l’éléphant dans le couloir il faut le faire. Un petit mot pour ses victimes serait plus que le bienvenue.
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Mélusine - Le 28/03/2014 à 01:52
D'abord, si vous aviez pris la peine de lire les commentaires, vous auriez vu que le sujet a déjà été largement abordé. Ensuite, cet article est écrit par une sage-femme (dont le métier, pour rappel, s'adresse principalement - et même presque exclusivement pourrions-nous dire - à des femmes donc) qui parle d'une pratique barbare qu'elle connaît. Enfin, ça vous dérange tant que ça qu'on s'occupe dans cet article d'un seul sujet? Pourquoi?
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Michel Hervé Bertaux-Navoiseau - Le 26/03/2014 à 12:32
Atroce, mais c'est à pleurer ! L’épisiotomie aussi, dégénère souvent en mutilation sexuelle !
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wilfried - Le 18/04/2014 à 23:40
Avant de partir qur les grands chevaux féministes, il serait bien de mieux nous decrire ce qui fait la barbarie de ce supposé point du mari... Si le médecin pratique abusivement l'épisiotomie dans le but prémédité de faire ce point du mari alors dans ce cas il s'agit sans équivoque d'une mutilation sexuelle. Si l'operation est fortuite suite à une épisiotomie necessaire alors de grace ne vous enfouissez pas la tête dans le sable en niant implicitement que le sexe et le plaisir sexuel mutuel et partagé est une option dans un couple. C'est une nécessité, et le nier c'est nier la La mécanique du couple en se réfugiant derrière une morale bien pensante et naive de féministe. Enfin plutot que les avis de pseudo psychologues féministes, j'aimerais comnaitre le témoignage de femmes qui ont subies cette pratique. Est ce que cela a été bénéfique pour vos pratiques sexuelles ? Est ce que cela vous a causé des douleurs lors du coit ? Est ce que cela a été sans conséquence pour votre plaisir sexuel mais bénéfique quant au plaisir ressenti par votre partenaire? Lorsque ces points auront été éclaircis, alors nous pourrons juger s'il s agit d'une mutilation ou de ce qui pourrait s'apparenter à l'effacement d'une cicatrice après une opération bref une opération de confort.
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Isabelle Alonso - Le 19/04/2014 à 09:53
Et si vous vous donniez la peine de lire les témoignages qui précèdent?
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Michel Hervé Bertaux-Navoiseau - Le 26/03/2014 à 12:50
Attention, on ne trouve sur bing qu'une seule référence au "point du mari" (Guiguidoune - http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Sexualite/point-mari-sujet_233_1.htm), et aucune au "point de complaisance".
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... - Le 27/03/2014 à 20:38
Essais avec Google parce que j'étais déjà au courant et j'avais déjà lu un certain nombre de témoignages/article.
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Michel Hervé Bertaux-Navoiseau - Le 26/03/2014 à 13:13
Vu ce qui s'est dit plus haut, je signale que j'ai subi, vers 4-5 ans, un décalottage forcé du prépuce qui m'a certainement fortement traumatisé puisque je ne m'en suis souvenu que bien 30 ans après lors de ma psychanalyse. Je souligne que cette odieuse intervention a été pratiquée à la demande de ma mère, sur le conseil certainement de ma grand-mère bretonne ; elles étaient toutes deux dans le cabinet pendant l'opération. Le médecin est arrivé vers moi en décapuchonnant son stylo (sic) et m'a déclaré : "Je vais te faire un tout petit peu mal." Effectivement. Je me suis retrouvé avec le gland à nu, la douleur au frottement contre le slip était insupportable. Retourné dans la salle d'attente où se trouvait mon père, et d'autres personnes à ma grande honte, je me suis plaint à lui et, devant la fenêtre pour bien voir, il a réussi à remettre en place l'organe protecteur du gland (les circoncis subissent une kératinisation qui leur rend souvent insupportable (comme à Sigmund Freud, cf. la préface d'E. Roudinesco à la correspondance Sigmund-Anna) le port du préservatif (dangereux, ça !). Si mon père n'avait pas réussi, vu que j'avais - ce qui est normal à cet âge - le prépuce serré, j'aurais pu développer un paraphimosis artificiellement provoqué, ce dont certains médecins profitent pour recommander et pratiquer une circoncision, laquelle prive l'homme, et la femme d'un organe précieux pour les rapports sexuels (https://www.academia.edu/3892351/Le_prepuce_est_une_levre_aux_riches_fonctions_sexuelles_et_donc_un_organe_son_ablation_est_une_mutilation_mis_a_jour_10.03.2014_ et https://www.academia.edu/5917294/2_3_des_hommes_intacts_jouissent_des_petits_orgasmes_85_des_circoncis_ne_peuvent_pas_Donnez_votre_temoignage_mis_a_jour_21.03.2014_l) Gare donc aux "remèdes" de bonnes femmes plutôt que de bonne femme (réputation).
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Hérine - Le 26/03/2014 à 13:21
Je vis en Belgique et j'étais au courant de cette pratique avant de lire l'article. Je pense que c'est une copine sâge femme qui m'a raconté que d'autres sâge femme s'en prenaient de la sorte aux mamans qui avaient été "chiantes". Cette histoire m'a rendue vigilante mais ne m'a pas effrayée. Je ne sais pas comment ça va en France, mais ici, une visite post-partum est prévue 8 semaines après l'accouchement. Il suffit de vérifier si tout fonctionne correctement avant (avec l'aide douce de son homme) et de profiter de la visite pour signaler un éventuel problème. Un bon gynéco posera de toute façon la question et donnera quelques conseils.
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Michel Hervé Bertaux-Navoiseau - Le 26/03/2014 à 13:23
Cela me fait penser à l'excision pour dry sex, un pratique qui a été oralement dénoncée par la docteur Emanuelle Piet sans qu'elle l'impute au besoin d'excitation des circoncis. J'ai complété son propos dans l'article suivant : https://www.academia.edu/4681331/Certains_laiment_sec_se_une_raison_bien_cachee_de_lexcision_
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Stéphanie - Le 26/03/2014 à 13:40
Je l'ai fait et je n'ai aucun regret. je n'ai aucune douleur, et mon mari est très content, donc au final, pourquoi s'en priver ..? isabelle, vos frustrations sexuelles dépeignent sur vos articles, vous devriez être plus neutre
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sporenda - Le 27/03/2014 à 11:27
Tiens une femme qui parle comme un homme! En admettant que vous soyez vraiment une femme, vous nous dites en substance que votre mari vous apprécie davantage maintenant que vous avez un vagin plus étroit, et donc qu'il vous aimerait moins si vous aviez gardé votre vagin plus large. Aux yeux de votre mari, et donc des vôtres, puisque vous adoptez sa façon de voir, votre valeur est inversement proportionnelle à la largeur de votre vagin. Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'avez pas une très haute idée de vous-même. Tirer fierté du fait d'être un bon réceptacle à pénis, c'est spécial comme conception de la dignité de la femme. Dans certains pays, et autrefois en France, la mesure de la valeur d'une future épouse, c'était sa virginité, que son hymen soit intact. Là, dans les pays occidentaux, c'est l'étroitesse de son vagin. Dans les deux cas, une femme n'est cotée que si elle a une tuyauterie neuve, ou comme neuve. C'est à des détails comme ça que l'on voit que les femmes ont progressé à pas de géant sur le chemin de l'égalité.
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Fredginger - Le 21/04/2014 à 12:17
Ne vous laissez pas piéger par les propos d'un troll, vous et Isabelle. La personne (probablement un homme) qui tient ces propos ne le fait que pour biaiser le débat.
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Isabelle Alonso - Le 21/04/2014 à 12:34
Si je laisse passer certains trolls (je les enlève dès qu'il y a insulte) c'est par pédagogie: nous entendons des propos stupides à longueur de temps et ces propos ont eu même une fonction d'usure. Il faut savoir que ça se passe comme ça, tout le temps. C'est un harcèlement qui fait partie du débat. Se "laisser piéger" n'est pas la question. Ne pas laisser biaiser le débat comme vous le dites très justement, est la question.
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Isabelle Alonso - Le 26/03/2014 à 17:51
Bravo Stéphanie, vous savez lire, c'est déjà ça… Maintenant il ne vous reste plus qu'à comprendre ce que vous lisez. Ça vous permettrait de constater que je ne suis pas l'auteure de l'article. Néanmoins, je l'ai publié parce qu'il soulève un point intéressant. Quant à mes "frustrations sexuelles", merci de vous en préoccuper, et d'émettre une opinion sur ce sujet qui a l'air de vous passionner, mais mêlez vous de ce qui vous regarde, ça vous évitera d'écrire des bêtises.
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Gérard - Le 22/03/2014 à 23:31
Ben merde alors! Je réclame une pétition interstellaire! Que dis-je? Une enquête administrative et judiciaire au sein de l'Assistance Publique des Hôpitaux avec une commission parlementaire et une explication de Marisol Touraine, la ministre concernée! Et si ça suffit pas, je criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!
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Marie-Anne - Le 21/03/2014 à 23:58
Sans parler de l'épisiotomie, qui est un acte ABSOLUMENT PAS nécessaire dans la majorité des cas, qui est pourtant quasi systématique, et qui peut provoquer des complications. Mais enfin, y'a probablement une histoire d'acte médical facturé (à vérifier), c'est peut être aussi comme pour la position allongée sur le dos, bien plus pratique pour le personnel (même si ça défie les lois de la physique pour la maman et le bébé.).
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katia_buda - Le 22/03/2014 à 22:43
le probleme des épisiotomies comme celui des césariennes en France, n'est pas vraiment du a un fait macho, mais a un simple calcul médical. en effet en France, on surmédicalise l'accouchement, on réduit le nombre des structures de proximités, on convainc les femmes que meme si tout va bien dans leur grossesse elles doivent accoucher dans une maternité de classe 3, ce qui permet de décharger les mater de proximités (qui ferment donc faute de naissances) et de surcharger les gros centres, ou les accouchements doivent aller vite pour assurer le nombre. C'est avant tout un probleme de gros sous... Et apres on va nous dire que la sécu est en déficit ! C'est unv rai soucis, mais en meme temps je vois souvent des articles sur des maternités menacées de fermeture, et pas souvent des gens dans les rues pour les défendre ! Finalement on a ce que l'on mérite... Il faut que les parents, les futurs parents, les femmes, les hommes, les ados et les vieux se battent pour conserver les hôpitaux de proximité et que l'on arrête avec les usines a bébé qui n'ont qu'un effet: surmédicaliser les accouchements, et augmenter les coûts de traitement post accouchement. En France on a une moyenne de 60 d'épisio contre 1% en Norvège, 3% au Danemark ou en Hollande, et 16% selon les recommandations de l'OMS (si je me souviens bien)! Et je ne parle pas des césariennes... On en fait bien plus en France que dans toute l'Europe... je me refuse a croire que les femmes Françaises ont statistiquement plus de grossesses a risque que les femmes des autres pays européens !
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melusine_tricote - Le 27/03/2014 à 09:45
Bonjour, pouvez-vous citer votre source ? J'habite en Italie et je croyais que c'était le pays qui détenait le record de césariennes ("de confort", pour la plupart) en Europe (c'est d'ailleurs pour cela que j'ai refusé d'y accoucher !) Sinon, pour en revenir au sujet, quelle horreur que ce point du mari...
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Dolly DLV - Le 21/04/2014 à 21:35
Juste pour donner une contre-idée : "Les usines à bébé" comme vous dîtes, sont aussi généralement des lieux de recherches, avec des praticiens formés en continu... et sûrement pas ceux qui vous feront un point du mari !
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corinne - Le 22/03/2014 à 23:16
absolument d'accord ! Martin Winckler écrivain , gynécologue interroge dans ses romans les pratiques courantes et pourtant totalement aberrantes des praticiens, notamment la position de l'accouchement, de l'examen gynécologique ... C'est très intéressant !
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cotelle odile - Le 23/03/2014 à 01:49
Etrange..si la vulve est trop serrée et que ça fait mal...il y aura crispation...refus des rapports ...et le mari ne sera pas content...je ne l'ai jamais vu après les accouchements....en revanche très souvent après des chirurgies par voie vaginale sur des femmes ménopausées (c'est a dire après 50 ans)..Le chirurgien estimant que ce n'est plus un âge pour "forniquer" ou pensant qu'il y aura moins de risque de prolapsus ensuite (ce qui est faux)
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Amoliane - Le 14/04/2014 à 17:24
Une femme au-delà de 50 ans n'a donc plus le droit au plaisir sexuel !? D'où sort cette absurdité ?
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Beaulieu - Le 22/04/2014 à 08:41
Bonjour Madame Alonso, Je suis le docteur Baptiste Beaulieu, et j'ai parlé de votre combat et de votre blog sur le mien aujourd'hui (www.alorsvoila.com). Je voulais vous remercier de votre combat de toujours dans la défense des droits des femmes et vous envoyer mille et une pensées de courage car je sais qu'il faut être sacrément solide pour encaisser comme vous encaissez les petits connards qui vous attaquent. Je suis très admiratif. Je suis en ce moment à Jérusalem pour mon activité de romancier (mon premier roman est paru cet automne aux éditions Fayard). Ce que je vois ici est stupéfiant. Aujourd'hui, j'étais dans le quartier juif ultra orthodoxe. Je suis monté dans le bus, un homme s'est assis derrière moi près d'une femme. Il a ôté son chapeau, je me suis dis que ce geste était une manière de saluer sa voisine, mais non. Tout le temps du trajet, il a maintenu son feutre sur le côté de son visage, pour ne pas être détourné de Dieu par la beauté de la jeune fille. Ils ont très peur du désir, vous voyez, tellement peur que la femme doit se raser le crâne. Oui, vous avez bien entendu, elles portent toutes des perruques parce que les cheveux d'une femme sont, déjà, une part de son sexe. J'ai pensé que les lèvres d'une femme sont du sexe, les yeux d'une femme sont encore du sexe et qu'à ce compte-là, finalement, les orthodoxes sont plutôt modérés : on ne coupe pas les lèvres et on ne crève pas les yeux des filles d'Eve. D'ailleurs, à bien y réfléchir, il y a peu de chose chez la femme qui ne soit pas un pousse-au-crime et elles ont bien de la chance, ces descendantes de Lilith, oui, bien de la chance qu'on les laisse tout simplement respirer et fouler de leurs pieds impurs le sol de la ville sainte. Les "serviteurs de dieu" sont d'un laxisme, je vous jure ! (À prendre au trente-sixième degré je précise parce que sinon, ce soir, je pourrais pleurer à cause de ce que j'ai vu...) Une fois, il y a eu une femme qui a voulu divorcer. Le guide me dit qu'elle a été lynchée. J'ai demandé "à mort" il a hoché la tête a dit avec une ironie douloureuse "ici, on lynche ou on ne lynche pas !" Il a raison, vous savez, on fait tellement de chose à moitié de nos jours ! Le guide me raconte aussi qu'il y a un taux record de consanguinité. Les cousines se marient avec des cousins, ça donne de drôles de choses. Il m'explique encore combien les juifs non traditionalistes comme lui détestent les juifs orthodoxes. Ils ne travaillent pas, vivent seulement des aides de l'état et passent leurs journées à lire et relire les textes religieux et à peloter leurs gosses : - Tous les scandales sont étouffés par la communauté mais il y a des abus sexuels en permanence. Ici, les hommes sont totalement frustrés... Ils ne peuvent toucher leur femme que pour faire des enfants. Le plaisir est totalement proscrit. Il existe un drap, un grand drap blanc avec un trou au milieu. L'homme positionne le drap entre son épouse et lui-même puis ils font l'amour. Enfin, "faire l'amour" n'est pas le terme exact : le mâle introduit son sexe dans le trou du drap puis dans l'appareil génital de la femelle (j'utilise volontairement un jargon vétérinaire, parce que le plaisir, voyez-vous c'est aussi ce qui différencie l'homme de l'animal. Ils sont rares les animaux capables de faire l'amour pour faire l'amour et pas seulement pour répondre à un impératif reproducteur). Il y a donc le mâle, la femelle et le drap. Le drap est important : il ne faut pas que leurs peaux se touchent, parce que c'est sensuel une peau contre une autre. C'est "incarné" et le coït ne doit pas être incarné. Il doit être "utile". Fin de l'histoire. La femme n'a pas d'autre intérêt que de porter un utérus. Sans utérus, la femme ne servirait à rien (ah si, il y aura toujours un peu de vaisselle à récurer ou un sol sale à nettoyer. Les enfants, d'abord, les tâches ménagères, ensuite...). Les enfants... Il est très important de tous les habiller pareil. Les filles, toutes pareilles, les garçons, tous pareils. Mon guide m'explique : le but, c'est d'effacer toute singularité, toute individualité. Tu dois te voir partout, dans ta soeur, dans ta copine d'école, dans la fille de la bouchère, tu dois être la fourmi ouvrière semblable à toutes les autres fourmis ouvrières. C'est une ruche sans reine. Le roi, c'est Dieu. Toi, tu es la merde chargée de le servir comme ton voisin mais il n'y a pas vraiment de voisin puisque tout le monde est le miroir de tout le monde. Pas de voisin donc, mais des reflets. Partout, des reflets. Je suis sûr que, quand l'un dit à l'autre "Salut ! Ça va !" L'autre répond d'un même ton et en levant la même main : "Salut ! Ça va !". - J'ai mangé des fraises et toi ? - J'ai mangé des fraises et toi ? - Tu as une courgette coincée dans l'oreille. - Tu as une courgette coincée dans l'oreille. Le clonage humain ? Les raéliens l'ont rêvé, les juifs ultra-orthodoxes l'ont fait. Ce n'est pas idiot, après tout : en France, tellement de nos problèmes viennent de ce que beaucoup de gens ne pensent pas tous pareils !... Et on en revient à cette magnifique réponse de Marie la béni-oui-oui, une catho ultra-traditionaliste qui partage mon dortoir et à qui j'essayai de montrer hier soir la beauté qu'il y a à vivre dans un monde où on peut être hétéro homo bi trans. Elle a ouvert de grands yeux et a dit : - C'est quoi l'intérêt d'être différent ? Je ne sais pas, Marie, mais pour rien au monde je voudrais être comme eux ou comme toi... Bref, je me suis un peu épanché, mais ce soir j'ai mal à ma féminité. J'ai une mère, deux sœurs et des ex-copines. Je me battrai jusqu'au bout avec les moyens qui sont les miens pour elles. Merci d'avoir ouvert la voie. Vous êtes courageuse et c'est, malheureusement, une qualité rare de nos jours. Prenez soin de vous, Baptiste Beaulieu @AlorsVraiment sur Twitter. Blog : www.alorsvoila.com
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Isabelle Alonso - Le 22/04/2014 à 12:17
Merci! Un tel message compense largement une armée de trolls!
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femme - Le 07/05/2014 à 08:23
Le "point du mari" était un progrès par rapport aux sexes béants qui laissaient, après un accouchement, une impression de flottement au mari et une désagréable impression de vacuité à la femme. Le sexe est une des composantes d'une union réussie. Tenir son couple, tenir sa famille, est donc passé de mode…. -Faire plaisir à l'autre, être heureuse de se donner et de donner est donc archaïque Bref, le féminisme est devenu outrancier et risque de mourir de ses excès Au bout du compte ? - Une horde de femme seules et frustrées dès l'âge de quarante ans (beaucoup moins respectées que leurs mères ...) - Des hommes qui papillonnent et ne s'engagent plus - Des enfants avec des pères intérimaires - De plus en plus d'homosexuel(les) Si c'est cela l'évolution , je vous la laisse… Et , lorsque j'entends certain(e)s en profiter pour démolir ce qui reste du monothéiste , je suis très heureuse : - De ne pas vous ressembler - D'avoir eu trois enfants avec un seul homme. - D'avoir eu le point du mari qui permet d'avoir une sexualité épanouie L'Occident croit détenir la vérité en méprisant le rôle séculaire de la femme mais la loi des grands nombres remettra les pendules à l'heure.
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Isabelle Alonso - Le 07/05/2014 à 20:13
Je ne publie votre message que pour que les personnes qui fréquentent ce site voient que ça existe. Vous prétendez être une femme, mais j'en doute: "désagréable impression de vacuité" ne parait pas du ressenti, plutôt du projeté. Quant au menaces contre "l'Occident", elles vous trahissent et témoignent de ce que sont les personnes comme vous: avides de règlement de comptes, ennemies de la pensée.
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Dolly DLV - Le 21/04/2014 à 21:52
Bon.... se serait bien d'avoir des chiffres, du concret... Je suppose que se sont des anciennes pratiques ? Des choses qu'on n'enseigne plus ? Des choses qui se réalisent encore chez quelques rares vieux gynéco et vieilles sage-femmes, inconscients ou pervers ?! Qui n'ont jamais pris la peine de se recycler ?! Se serait bien d'avoir l'avis de jeunes gynéco/sage-femme. Il me semblerait logique que se soit une pratique d'une autre époque, vouée à disparaître avec ses derniers représentants, tel que l'a été la douche collective en maison de retraite ou en psychiatrie...
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POINT DU MARI !? | Sans Compromis - Le 21/04/2014 à 20:52
[...] le but d’augmenter le plaisir sexuel de son/ses futur(s) partenaire(s). La semaine dernière, Agnès Ledig, sage-femme et écrivain, avait publié un texte dénonçant cet acte médical méconnu et sur lequel planent encore quelques zones d’ombre. Céline V., administratrice de l’un des [...]
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Mutilations sexuelles féminines : épisiotomies abusives et "point du mari" | Laconnectrice's Weblog - Le 23/04/2014 à 00:39
[...] qu’Isabelle Alonso a publié sur son site le texte de la sage-femme et écrivaine Agnes Ledig, la pratique du « point du mari » par [...]
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Les maltraitances gynécologiques dénoncées sur France Culture | Marie accouche là - Le 29/09/2015 à 11:33
[...] le hashtag #PayeTonUtérus et sur le trumblr Je n’ai pas consenti, le documentaire revient sur le point du mari et sur l’affaire des touchers vaginaux sur des patientes endormies que j’ai dénoncée avec [...]
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Marie - Le 12/10/2015 à 19:27
J'ai faillit pleurer en lisant ça. Aujourd'hui, en France, en 2014, nous ne sommes donc pas plus évolué que les pays sous développé ou l'excision est traditionnel?! J'ai vraiment envie d'avoir des enfants un jour... Mais franchement, c'est peut-être parce que je suis encore jeune, mais je ne veux pas que ce soit au prix d'une mutilation de mon corps et de ma sexualité. Une chose est sure, là tout de suite, je ne suis plus certaine d'en vouloir, des enfants!
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Polémique autour du point du mari / Le blog des Mamans - Le 09/07/2015 à 10:11
[...] fois. C’est Agnès Ledig qui a visiblement été la première à dénoncer cette pratique, dans un texte relayé par Isabelle Alonso (ex Chienne de Garde) sur son blog. Et si Agnès Ledig avoue ne jamais avoir été le témoin [...]
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Morgane LaFée - Le 28/06/2016 à 23:35
En même temps on est en 2016, y'a des césariennes pour éviter tous ces problèmes liées a l 'accouchement et notamment le fait de se retrouver les jambes écartées devant Xmilles médecins.... d'ailleurs on devrait INTERDIRE AUX HOMMES CETTE PRATIQUE DE LA MEDECINE!! Comment voulez-vous que les choses évoluent pour les femmes quand elles se sentent obliger toute leur vie d écarter les jambes devant un inconnu qui se permet de les toucher, et surtout dans un moment aussi important que la grossesse et accouchement! Le fait est de devoir accepter ces violence, ces intrusions.... Fin je n'ai même pas de mots pour décrire cela, depuis petites on apprend aux femmes-filles occidentales que ce sont des actes normaux que l'on doit accepter et subir , sans quoi pas de grossesse ni d'accouchements possible, et en cas de soucis de santé je vous en parle même pas.... Il n'y as pas pire médecin au monde qu'un gynéco, le mâle par excellence qui profite de sa "toute puissance connaisse" devant une femme qui n'as pas d'autre choix que de se soumettre...... J'espère ne pas être la seule femme à pense comme cela, mais sachez que c'est un sérieux frein dans une vie, assez fort pour priver une femme de tout désir de grossesses ( note; quand je dit assez fort ce n'est pas un euphémisme, j'ai 24 et j'ai obtenu une ligature des trompes l'année dernière, et je n'ai évidement pas d'enfants,, je croit être la plus jeune femme de France à avoir obtenu cela...) Cela a 90% pour éviter de devoir me laisser encore toucher par un de ces fous furieux soit-disant médecins....
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Le jour des points – Félicitations Madame ! - Le 17/11/2017 à 11:14
[...] Voici donc la source de mon calvaire et de ma démarche de Geisha…on appelle ça comment ? Des points du mari ? Vous savez ? La légende [...]
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Arthur - Le 04/01/2018 à 23:33
Quel ramassis de conneries
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Isabelle Alonso - Le 06/01/2018 à 19:02
Remarque d'un connaisseur...
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Maud - Le 01/08/2018 à 17:25
C'est vrai que vous savez parfaitement de quoi vous parlez. Les femmes sont des menteuses,des hystériques qui se victimisent et c'est bien connu que tout est dans leur tête.
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Emeline GALY DESNOYERS - Le 26/10/2015 à 14:03
Je suis sage-femme et avoue que je méconnaissais ce fameux "point du mari" et pourtant, j'ai régulièrement été témoin de violences faites aux femmes par des médecins, soit en direct, soit lorsque les femmes se confient et me racontent ce qu'elles ont vécu.Mais il apparaît que les femmes qui témoignent d'avoir subi cette mutilation du "point du mari" avaient été accouchées par des gynécologues. Quand les femmes vont-elles se réveiller et comprendre que la physiologie de la naissance, la prévention et le dépistage de leur santé de femmes passent avant tout par les sages-femmes? Vous savez, ces professionnelles de santé qui ont silencieusement été en grève pendant plus d'un an pour être reconnues pour leurs compétences dans la prise en charge de la santé génésique des femmes. Je reste persuadée que femmes et sages-femmes mènent le même combat, un combat féministe qu'il ne faut pas craindre d'afficher, pour que justement, ces violences cessent!
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Manon - Le 31/07/2018 à 08:26
Bonjour, J'ai moi même été victime de ce fameux "point du mari". Je tiens également un blog et je m'apprête à rédiger un article à ce sujet. J'ai eu extrêmement mal après l'accouchement mais sans savoir pourquoi, jusqu’à ce que ma sage femme débarque chez moi et décide de m'enlever tous les fils qui étaient censés être résorbables. C'est en lisant que j'ai découvert pourquoi est ce que je souffrais autant. Mon satané gynéco m'avait fait un "point du mari" après mon épisiotomie. J'ai pris plus de 7 mois pour recommencer à avoir un tout petit peu de plaisir lors des rapports. Un an plus tard j'avais encore mal à ma cicatrice si je faisais des efforts trop intenses. Aujourd'hui ça va bientôt faire deux ans, j'ai toujours quelques gênes. Je suis profondément énervée et si javais eu une notion de qui m'était arrivé plus tôt j'aurai très certainement porté plainte.
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Isabelle Alonso - Le 01/08/2018 à 11:52
Merci pour votre message. Merci d'ajouter un témoignage à la liste, déjà longue. Je me souviens, au début, de l'intervention d'un ponte, un mandarin, qui affirmait que le "point du mari" est un mythe....
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Chantrel - Le 20/11/2018 à 19:37
Bonjour Gynecologue depuis plus de dix ans à la suite d un internat de gynécologie de 6 ans, je n ai jamais vu ni même entendu parle de cette pratique. J en ai entendu parle récemment dans les médias uniquement. Y a t il vraiment des femmes à qui cela a été réalisé? Je ne parle pas de femmes dont la suture périnéale s est trop rétractée en cicatrisant, je parle réellement d une femme a qui aurait été proposé cette pratique pour influencer sa vie sexuelle?
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Isabelle Alonso - Le 21/11/2018 à 10:35
Cher Jérome, gynécologue: Mais non, bien sur, ces pages, ces 200 témoignages ne sont que pure fantaisie, vous connaissez les femmes, ce sont de petits êtres imaginatifs et bavards, qui aiment raconter n'importe quoi pour se faire plaisir! Bien sûr! Vous avez fait des années d'études, bravo. Maintenant tentez une expérience: écoutez les femmes. Et, s'il vous plait, croyez les. Je n'ai pas passé des heures à INVENTER ceci. Je l'ai reçu. Je l'ai publié. La balle est dans votre camp.
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Elise - Le 11/10/2017 à 00:32
Bonsoir Isabelle, Après avoir lu tous les témoignages poignants de ces courageuses femmes, de m'être informée grâce à des articles sur le net, et des reportages sur YouTube, je ne peux empêcher de m'interroger. Pourquoi, mais pourquoi des médecins, des gynécos obstétriciens, des professionnels de santé qui ont fait de longues études (donc possèdent le savoir médical), mutilent sexuellement des femmes ? Alors qu'ils sont sensés savoir, ou se douter, que ces points de trop pourraient créer de très fortes douleurs lors des rapports !!!! Ce qui me répugne, c'est la pensée derrière ça : c'est pour le plaisir du mari, comme ça il va s'éclater au lit avec un vagin comme neuf ! Je pense qu'il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer mon envie de vomir... J'en viens au but de mon message. Savez vous si il y a moyen de voir sa plainte pouvoir aboutir, à l'heure actuelle ? Si il est possible d'attaquer le médecin charcutier ? Si c'est reconnu pénalement ? Je demande car j'ai lu dans un article que des femmes ont bien tenté de porter plainte pour violence obstétricales, mais que cela n'avait pas été reconnu. De plus, que faire lorsque son projet de naissance n'est pas écouté par le personnel soignant ? Alors qu'on avait bien précisé pas d'épisio ? Comment savoir que cette acte est inutile puisque c'est le médecin qui tranche ? Pour tout vous dire, j'angoisse maintenant encore plus d'avoir un enfant. Si c'est comme ça que les mères sont traitées ! A croire que la femme est et reste, aux yeux de certains "professionnels" une éternelle mineure.
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Isabelle Alonso - Le 11/10/2017 à 08:58
Je ne sais pas vous répondre quand aux suites juridiques, il y a probablement des associations plus spécialisées que moi! Peut être Agnès Ledig, qui est sage femme, peut elle vous renseigner. Mais le plus important est le choix de la maternité et de l'équipe qui s'occupera de vous.
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L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – l’infantilisation et la sexualisation – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme - Le 06/02/2016 à 10:03
[...] Enfin, le sexe des femmes adultes est considéré comme laid, dégoûtant et malodorant26. En France, on l’associe à des mollusques comme la moule, l’huitre ou l’escargot (« schneck » signifiant escargot en alsacien), ce qui suggère qu’il est visqueux, mou et gluant. Une étude qualitative sur 20 femmes américaines27, ayant des profils différents en termes d’âge, d’orientation sexuelle ou de couleur de peau, indique que les femmes décrivent couramment leurs organes génitaux comme étant sales, en particulier au moment des règles. Deux tiers considéraient que leurs organes génitaux nécessitaient un entretien régulier, pour éviter qu’ils deviennent trop poilus ou malodorant (notons qu’aux Etats-Unis, la pratique des douches vaginales est plus commune qu’en France). Elles étaient également nombreuses à trouver leur vulve laide, trop grosse, trop foncée ou asymétrique, et à se comparer à ce qu’elles voyaient dans les films pornographiques : « J’ai vu d’autres vagins dans des pornos, où ils ont l’air si parfaits, alors que le mien est de travers et d’une couleur sombre ». On peut en effet faire remarquer que la représentation du sexe féminin dans les médias est éloignée de la réalité, et correspond plutôt à celui d’une fille pré-pubère : lisse, sans poils, relativement clair, et avec des petites lèvres cachées. C’est évidemment le cas dans les productions pornographiques. Une étude28 s’est penchée assez précisément sur la représentation des organes génitaux sur les photos de la page centrale du magazine Playboy. De 1953 à 2007, la pilosité des pubis devenait de plus en plus rare. Sur des photos récentes (2007 et 2008), 61.2% des modèles ne présentaient absolument aucune pilosité pubienne, 19.5% présentaient une forme d’épilation non totale et seule 18.9% avaient une pilosité non altérée. Quand la vulve était visible (73 photos), les petites lèvres étaient invisibles dans 82.2% des cas (60 photos) ; dans 15.5% (11 photos) elles ne dépassaient pas des grandes lèvres et dans seulement 2.7% des cas (2 photos), elles étaient protubérantes (dépassaient les grandes lèvres). Des petites lèvres de couleur foncée n’étaient présentes que sur une seule photo. Par ailleurs, notons que même dans les photos de femmes en maillot de bain ou en sous-vêtements, que l’on retrouve dans les magazines féminins, la zone génitale est représentée comme une simple surface, sans protubérance ou indentations29. En d’autres termes, alors que les vulves présentent une forte diversité de forme, de taille et de couleur30, un seul type est représenté dans les médias, ce qui fait qu’un certain nombre de femmes pensent que leur vulve est « anormale ». Enfin, le vagin est également considéré comme désirable s’il est étroit, signe d’une certaine pureté, rappelant la virginité et l’enfance31 (cf également « le point du mari »). [...]
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Chloé - Le 28/07/2017 à 13:18
J’arrive légèrement en retard et découvre cet article qui me parle, car en 2014, lors de mon accouchement j’ai subi cette pratique du « point du mari », sans avoir été prévenu. Gros bébé, forceps et épisiotomie. Bon soit. On aurait peut-être pu faire sans, mais dans le doute … Et puis je ne suis pas médecin, je n’y connais rien, et je n’ai pas vraiment mon mot à dire. Après cet événement si intense et si énergivore, les sages-femmes m’informent qu’un médecin va venir recoudre mon épiso. Ok. J’attends. Mon bébé subit tous les tests nécessaires. Il va bien ; le papa reste avec moi. Je ne le sais pas encore mais la péridurale ne fait plus effet. Le médecin commence à me recoudre. A vif, je n’ai plus d’antidouleurs, je ressens tout ce qu’il fait. Je n’ai plus de forces en moi, je ne sais plus ce qui m’arrive. Je serre très fort la main de mon conjoint qui comprend bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas, mais pense surement que tout ira bien. (C’est notre premier accouchement à tous les deux). Je suis discrète et ai la voix qui porte peu mai je lui dis avec un filet de voix que je souffre énormément. Le médecin (d’une cinquantaines d’années) continue son boulot, et termine. On m’amène mon bébé, les douleurs sont mises de côté, je suis alors dévouée à ce petit être humain. Les mois passent, je cicatrise très lentement avec cette peau de rousse qui semble plus fragile que la moyenne. Six mois après l’accouchement, nous reprenons les rapports sexuels. Ce premier rapport n’aura pas lieu. La pénétration est impossible. J’ai si mal que je ne peux m’empêcher de pleurer (pourtant je ne suis pas douillette). Bonne ambiance. Tout est stoppé. J’attends encore quelques mois en me disant que la cicatrice n’est peut-être pas tout à fait remise. Durant toute une année, nous retentons l’expérience, mais rien n’y fait. Les douleurs sont énormes, je pleure à chaque fois. Au fur et à mesure que le temps passe, je me force en me disant que c’est « juste » la pénétration qui va être douloureuse et après « ça va ». Mais malgré tout je n’ai plus de plaisir. J’ai de la chance d’avoir un conjoint très compréhensif et très attentionné mais ce n’est peut-être pas le cas pour toutes ces femmes mutilées. Je consulte plusieurs gyneco, on me prescrit d’abord des crèmes pour masser ma cicatrice, puis du lubrifiant pour les rapports, puis même un anesthésiant pour ne rien ressentir ! Quelle belle idée ! Sauf que non. Une dernière gynéco, écarte mes chairs. Elle comprend bien qu’il y a un point de trop sur cette foutue épiso. On opère. On attend de bien cicatriser. On reprend les rapports. Rien ne change. Les douleurs sont toujours là, mais j’ai appris à vivre avec, alors je ne pleure quasiment plus ! Victoire ?! Non, le mal est fait, et même une opération ne me rendra mon corps d’antan. En désespoir de cause, je me ruine en séance d’ostéopathie. Il y a un léger changement, mais pas assez pour ne plus avoir mal. Au moins j’aurais appris auprès d’un de ces osthéo que certains vieux médecins pratiquent ce fameux « point du mari ». Bande de salauds ! Mon médecin n’était pourtant pas si vieux. Bref, on est en 2017, la troisième année après mon accouchement, et aujourd’hui, je peux dire que j’ai des rapports agréables et j’arrive clairement à prendre du plaisir, et mon conjoint aussi ! Enfin ! Il n’y a pas de miracle contre ce fameux point. Juste du temps, et encore du temps pour que les chairs se détendent à nouveau. Avant l’accouchement je n’aurais jamais imaginé en baver autant, et j’avoue ne pas être encore prête pour renouveler l’expérience de l’accouchement. J’y reviendrais mais avec une grosse appréhension, qui auront très certainement des effets néfastes sur ma grossesse et donc sur mon bébé. Ces médecins ne se rendent pas compte des conséquences énormes derrières ce « juste un petit point en plus ». C’est tout un couple qui est chamboulé, toute une vie qui est modifiée, tout un avenir qui peut être remis en question Désolée c'était un peu long, mais depuis 3 ans, il fallait que ça sorte ! :)
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Isabelle Alonso - Le 28/07/2017 à 23:12
Un peu long? Non Chloé, prenez toute la place que vous voulez. Les ravages du tout masculin. La médecine a été longtemps le monopole de gens qui n'ont pas de règles, pas de grossesses et pas d'accouchement. Mais ils avaient et ont toujours le pouvoir. Ça me met en rage que les gens aient autant de mal à comprendre que la parité, partout, serait la prise en compte de NOTRE point de vue, surtout quand nous sommes directement et exclusivement concernées. Merci pour votre témoignage et votre courage. Un ponte de la gynécologie déclara à l'époque où j'ai écrit mon papier que tout ça était pure invention....
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Louis Baudoui - Le 10/05/2016 à 06:27
Merci! Merci de gueuler, de dire la veriter si mochz soit-elle, et de denoncer quand c'est necessaire. Ça l'est dans le cas present. Donc merci! Ps: je suis le blogue depuis 2 semaine, j'adore, j'ai presque tout lu et je pense m'offrie le livre :)
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Isabelle Alonso - Le 10/05/2016 à 09:51
Merci a vous de faire revivre ce texte!
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Fuck la vaisselle - Le 26/05/2016 à 11:27
En tout cas, lorsque j'accoucherai de mon premier gosse, le gynéco n'aura pas intérêt à me faire une épistémologie. Sinon, je le défonce, malgré la douleur et la faiblesse!!!!!
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Isabelle Alonso - Le 26/05/2016 à 14:40
Oh, un petit troll! Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas prêt d'accoucher ni d'être épisiotomisé....
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Episio, le point du mari - Blog Confections Oum K - Le 18/04/2019 à 21:28
[...] Je t’invite à lire le témoignage d’une ancienne sage-femme sur ce lien [...]
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Marie de Fideles.fr - Le 04/06/2019 à 19:02
Bonjour, Articles, conseils et commentaires très intéressants merci et bonne continuation :)
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Mamynova - Le 06/10/2021 à 17:17
Bonjour, je viens de découvrir l’existence du point du mari, nom de ce qui m’a été fait à la suite de mon accouchement en 2015, et je découvre en même temps en lisant certains sites que des docteurs prétendent que nous mentons, que c’est tout ce qu’on a trouvé pour faire parler de nous!!!??? J’ai eu une épisiotomie et un déchirement quasi complet, j’ai perdu bcp de sang et ai été recousu pendant un temps qui m’a semblé interminable, mais medicalement nécessaire bien sur.. et le lendemain le gynécologue obstétricien m’a dit ”je vous ai recousu plus serré, ça sera mieux pendant les rapports!” je n’ai rien dit car épuisée et vulnérable mais j’ai été très choquée par ce propos.. je n’ai pas pu marcher pdt 1 semaine, et un point a du m’être enlevé à cause de douleurs, lancements intenses.. peut être ce fameux point?? Impossible de faire la rééducation du périnée non plus. Bref... ALORS MESSIEURS AVANT DE DIRE QUE NOUS SOMMES DES MENTEUSES, PRENEZ DONC LE TEMPS D’ENQUETER AUPRES DES MERES POUR SAVOIR CE QU’IL EN EST, ET ENCORE TOUTES NE SONT CERTAINEMENT PAS AU COURANT!NOUS NE SOMMES PAS ECERVELEES, NI EN MANQUE D’ATTENTION. MAIS VOUS VOUS ETES DES GOUJATS D’OSER AVOIR SI PEU DE CONSIDERATION A NOS EGARDS!!
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Isabelle Alonso - Le 07/10/2021 à 09:31
Cet article est en ligne depuis... 2014 et de nouveaux témoignages continuent à arriver. Merci pour le vôtre. Ce fil en dit si long sur la distance entre ce qui se fait et ce qui se dit. Encore une violence passée sous silence et quand les femmes parlent elles sont accusées de mentir. On en est là.
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An illustrator denounces the practice of the “husband’s point”, which some women undergo after childbirth – Demotivateur – Latest from the world - Le 27/11/2021 à 08:26
[...] on specialized forums, was the subject of an article published in 2014 by the feminist activist. Isabelle Alonso on his [...]
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Mamynova - Le 08/10/2021 à 13:05
Je suis désolée mais je me permets d’intervenir à nouveau, je n’ai pas pu trouver le sommeil suite à cet article qui m'a ramené 6 ans en arrière et je voudrais dire une dernière chose à l'attention de ces praticiens du point du mari.. pour que le mari y prenne soit disant plus de plaisir, encore faudrait il que les rapports soient possibles. Pour ma part ça a pris environ 8 mois, donc le mari il peut surtout être tenté d’aller trouver du plaisir ailleurs... Merci Mme Alonso de nous donner la parole, j’aimerai tellement qu’il en ressorte quelque chose de positif pour les futures mamans.
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Isabelle Alonso - Le 08/10/2021 à 13:16
Ravie de vous accueillir...
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Camille - Le 27/06/2021 à 20:54
Mon accouchement c'est très bien passé viens le moment de me recoudre sans un mot de la gynécologue (nouvelle dans la région l'a telle dit) et la une douleur j'ai tout senti sur la fin je lui ai dit elle me répond "c'est pas normal que vous ayez mal sous péridurale", sans suit des douleurs pendant les rapports comme tout le monde on se dit c'est normal c'est le début 2 mois après toujours des douleurs pendant les rapports avec mon conjoint, j'ai rdv avec la remplaçante de ma gyneco habituel qui m'enlève des files... Tjs mal ma gyneco habituel qui me dit c'est dans votre tête et la la Sega femme sui fait ma rééducation me parle de se fameux "point du mari" en m'expliquant mais sans me dire que c'était "immorale" de faire ça... Bref j'ai mis 4 ans à m'en remettre et la peur de faire un 2eme enfant... Mais grâce à votre article je pourrai en parler des le départ et surtt mon conjoint le jour j pourra aussi en parler ! Merci à vous
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Isabelle Alonso - Le 28/06/2021 à 18:17
Merci pour votre message. Cet article est celui qui a le plus fait réagir depuis que mon site existe. Signe que la condition des femmes est bien un scandale dans notre pays. Et partout ailleurs. Ravie qu'il puisse vous aider. Sororalement, iA
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Mamynova - Le 08/10/2021 à 14:49
Encore moi, encore désolée mais encore une petite chose! (Ah lala, ces femmes sin on leur donne la parole elles en ont des choses à dire !) Les douleurs engendrées non seulement n’apportent donc aucun plaisir par la suite, mais en plus les forts antidouleurs donnés ne permettent en aucun cas d’allaiter son enfant (ou si on me dit que c’est faux et qu’il n’y a aucune incidence alors faut nous laisser boire du vin...) et pendant 1 semaine je n’ai même pas été capable de m’occuper de mon nouveau né car incapable de me lever, me tenir debout, marcher.. je lui ai donné son premier bain à son 6ème jour, assise sur une bouée.. et encore, je n’ai pas pu finir.... pendant ce temps on m’a bien culpabilisée, qu’il n’y allait pas falloir que je compte toujours sur le père pour tout faire. Courage à toutes
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Isabelle Alonso - Le 08/10/2021 à 14:55
Vous êtes la bienvenue ici. Et vos messages aideront les autres....
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Une illustratrice dénonce la pratique du « point du mari », que subissent certaines femmes après l'accouchement - W3 NewsPaper - Le 27/11/2021 à 09:00
[...] in specialized forums, was the subject of an article published by the feminist activist in 2014. Isabel Alonso on his [...]
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Huguette Donnat - Le 27/11/2021 à 13:46
Infibulation Une fin de soirée, fin des années 80, un documentaire télévisé sur l'infibulation, pratique courante alors en Afrique. À des années lumière de ce que je pouvais imaginer. Tristesse envers les unes, fureur envers les autres Pendant 3 jours ces images et paroles ont tourné en boucle dans ma tête Et La question:au nom d'une tradition, mon père, ma mère, ma grand mère (comme dans certains cas du reportage) m'auraient-ils soumises à cette boucherie ? Et là, 27 novembre 2021, je lis sur @ la pratique du "point du mari" en France Il suffit de peu de chose pour devenir charcuteur
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Artysta potępia praktykę „punktu widzenia męża”, której poddawane są niektóre kobiety po porodzie - Le 27/11/2021 à 14:02
[...] forach, był tematem artykułu opublikowanego przez aktywistkę feministyczną w 2014 roku. Izabela Alonso na swoim [...]
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Isabelle Alonso - Le 28/11/2021 à 12:08
Hello! Thank you for your message although i do not even know what language it is!!!!! Could you tell me? And may be translate? Thank you!
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