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Merci Catherine...
Le 5 Octobre, dans son émission
"Thé ou café" où elle recevait Elie Semoun, Catherine Ceylac, entre le générique et l'entrée de l'invité, déclare ceci:
«
Bonjour, sans vous donner de nom, auriez vous le désir d’applaudir un homme qui a fait subir des violences à une femme jusqu’à la tuer ? A priori non ! A moins que vous soyez élevé à l’école du pardon. Maintenant je vous livre le patronyme de cette personne : Bertrand Cantat qui 10 ans après le drame de Vilnius et 3 ans après le suicide de son ex compagne revient sur le devant de la scène musicale avec un nouvel album. J’entends déjà ses défenseurs : « Il a payé sa dette envers la société », mais a-t-il payé sa dette envers les fils, les parents, les amis de Marie Trintignant ? Qu’il vive libre n’est pas le problème, qu’il vive dans la lumière est indécent. Il a choisi le Noir, le Désir c’est qu’il y reste… »
Je lis diverses réactions dans les réseaux sociaux, le plus souvent hostiles... à Catherine Ceylac. Douce France... On lui reproche un peu tout, on connait la chanson. Qu'il me soit donc permis de remercier Catherine d'avoir exprimé sur la tribune qui est la sienne, ces mots nécessaires.
Il a payé, il a le droit de vivre?
De vivre, oui, bien sûr. Oui.
D'utiliser sa douleur pour écrire, oui, bien sûr. Aussi.
Qu'il écrive, qu'il compose, qu'il fasse ce qu'il sait, ce qu'il aime. Personne ne lui nie ces droits là.
Mais la question de Catherine est: "...
auriez vous le désir d'applaudir..." Applaudir. Ça oui, ça pose problème. Cantat sur scène. Il y aura (de fait, il y a eu), debout dans la lumière des projecteurs, dans la chaleur des regards braqués sur lui, un meurtrier applaudi. Le message est obscène. Pas seulement pour "...
les fils, les parents, les amis de Marie Trintignant..." comme l'exprime Catherine. Pas seulement pour les femmes mortes sous les coups de l'homme aimé. Pour nous tou-te-s. Pour la société toute entière, ce qu'elle tolère et ce qu'elle légitime.
Pendant ce temps, en Espagne, une toute autre musique... On entend
ceci, par le groupe
Ska-P. Je vous le livre avec sous titres en français. Au cas où vous ne soyez pas sensibles à la musique, restent les paroles. Qui ne donnent pas dans le supposé "victimisme", comme vous pouvez le constater. Et qui n'évacuent pas la question de la complicité des institutions. Et ce sont des mecs qui le disent...
"
Mientras la ley no te quiera escuchar y siga dormido ese juez Mientras el mundo no quiera cambiar, autodefensa mujer, autodefensa mujer, DEFIÉNDETE, DEFIÉNDETE... Enséñale tus dientes mujer."
Tant que la loi ne t'écoutera pas, Tant que le juge fermera les yeux, Tant que le monde refusera de changer, Autodéfense, Les filles, Autodéfense, Défendez-vous, Défendez-vous, Montrez leur les dents, Les filles...
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Christopher - Le 14/10/2013 à 19:15
"Mais la question de Catherine est: « …auriez vous le désir d’applaudir… » Applaudir. Ça oui, ça pose problème. Cantat sur scène. Il y aura (de fait, il y a eu), debout dans la lumière des projecteurs, dans la chaleur des regards braqués sur lui, un meurtrier applaudi." C'est là où je ne vous suis pas. Le problème se poserait si on l'applaudissait pour les actes qu'il a commis, mais ce n'est pas le cas. Aucun meurtrier n'a été et ne sera applaudi dans un concert de Cantat, seulement un musicien. Je ne vois aucune différence entre écouter un album au chaud à la maison et l'apprécier d'une part, et applaudir un artiste sur scène d'autre part. Ce n'est pas à vous de décréter qu'être artiste, c'est enregistrer un album en studio et basta. De fait, vous lui refusez la possibilité d'exercer son métier, ce que la justice n'a pas cru bon de faire. Ceci dit, je mentirais si je disais que cette question ne m'interroge pas sur ma morale. Je ne peux m'empêcher de voir le meurtrier derrière l'artiste. Mais j'essaye de faire la part des choses. Pas facile. Mais vous savez, pour le végétalien que je suis, je serais en droit de trouver abjecte votre présence médiatique (ce qui n'est pas le cas). Cantat a tué une femme, vous avez probablement tué des centaines d'animaux pour votre plaisir gustatif et rien d'autre (enfin si. Pour vos préférences vestimentaires ou cosmétiques aussi peut-être). Il a "payé sa dette" - de meurtrier, pas de misogyne. Il a tué une femme, mais qui sommes-nous pour dire qu'il a tué la femme ? C'est plutôt... sexiste je trouve, cette façon de toujours voir la femme plutôt que l'être humain - ; vous non. Comprenez que je ne parle de la loi, mais de la morale. De la même façon que vous en appelez à cette morale pour condamner Cantat à l'invisibilité. Veuillez m'excuser pour cette digression. Votre grille de lecture est centrée sur la question du traitement de la femme. Très bien. Je suis aussi féministe – j'adhère à ce féminisme qui est l'outil nécessaire à la lutte égalitariste –, je vous comprends et vous soutiens dans votre combat. Si misogynie il y a, il faut la dénoncer. Mais attention aux excès. Condamner des actes, oui, mais pas les personnes, du moins pas au-delà de ce que la loi préconise. Ou alors, on n'a qu'à instituer un véritable tribunal de la morale. Certes on en ressortirait tous coupables et ça serait la fin de notre société. Mais pourquoi pas après tout. Oui donc, non. On n'a pas fait mieux que la loi pour l'instant, madame Alonso. Votre billet aurait été beaucoup plus cohérent si vous aviez appelé à réviser la loi. Je ne serais pas d'accord mais ça se tiendrait. Vous ne le faites pas. Vous semblez vouloir substituer votre morale à la loi. Je suis légaliste, en ce sens que, à terme, je pense que tout principe moral a vocation à être transcrit en langage juridique (j'ai beau réfléchir, je ne vois aucune exception. ...bien entendu il reste la question centrale : qu'est-ce qui est immoral ?). S'il est véritablement immoral qu'un Cantat soit sous les feux des projecteurs et reçoive comme salaire les applaudissements de son public, la loi doit le refléter. Par exemple, je pense qu'il faudrait accorder aux animaux le droit de ne pas être considéré comme la propriété de l'homme, duquel droit découlerait tout ce qui m'importe dans le cadre de mon véganisme. Admettons que ce droit fondamental dans le cadre du féminisme soit le droit pour la femme d'être traitée comme légale de l'homme : il n'en découle pas le refus à Cantat de se présenter sur scène. Du moins pas à mon sens. En somme, je me pose des questions sur la transcription juridique de votre pensée féministe. Je ne vois pas où vous voulez en venir.
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Isabelle Alonso - Le 14/10/2013 à 19:42
Un tel méli mélo me laisse pantoise... Attention aux excès, dites vous. Oui. Attention.
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Christopher - Le 14/10/2013 à 20:17
Un peu facile. Je crois comprendre ce que vous sous-entendez, mais je regrette que vous ne vous soyez pas intéressé au fond. Je trouve que mon commentaire était plutôt cohérent. Notamment sur le fait que vous refusiez à quelqu'un d'exercer son métier purement et simplement, et que je ne comprends pas quelles seraient les modalités concrètes de votre combat. Le monde est rempli de gens avec je suis en désaccord ; je continuerai d'assouvir ma soif de débats ailleurs. Avec des gens qui, peut-être, m'accorderont au moins d'avoir d'avoir développé une pensée cohérente.
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Isabelle Alonso - Le 14/10/2013 à 20:59
Répétons: je ne refuse à personne le droit d'exercer son métier. Je consteste la légitimité de se faire applaudir sur une scène à quelqu'un qui a du sang sur les mains. Ça, ce n'est pas un métier. C'est une forme de reconnaissance que je trouve obscène. Vous n'êtes pas d'accord? Libre à vous. C'est noté.
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sporenda - Le 17/10/2013 à 22:23
Sur la base--semble t'il-- de nouveaux éléments versés au dossier, la justice va ré-ouvrir l'enquête sur le décès de Kristina Rady: http://recherche.lefigaro.fr/recherche/recherche.php?ecrivez=cantat&go=Rechercher&charset=iso Le Figaro parle de "terreur psychologique" exercée par Bertrand Cantat sur Kristina Rady.
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Isabelle Alonso - Le 18/10/2013 à 10:57
Je m'en réjouis. Je ne peux ni ne veux oublier Kristina Rady, une femme debout. Si à travers elle on comprend les mécanismes de l'emprise et ses effets dévastateurs, on rendra service à beaucoup de gens.
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Elisa - Le 09/10/2013 à 07:57
Catherine Ceylac a eu beaucoup de courage pour ce qu'elle a dit dans une société où la violence contre les femmes est tellement la norme qu'elle ne choque pas. Il n'y a pas de loi contre les propos sexistes, mais uniquement contre les propos racistes, il faut "s'amuser" à remplacer les blagues sexistes par des blagues racistes pour que la plupart des gens se rendent compte de leur ignominie. La loi permet de changer les choses, les politiques se sentiraient obliger de s'offusquer publiquement des actes et propos sexistes commes des actes et des propos racistes, alors qu'au mieux ils les ignorent au pire ils s'en amusent. Merci Isabelle de l'avoir souligné et mis en lumière.
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NIALAD - Le 07/10/2013 à 11:17
Un nouveau billet avec lequel je suis d'accord à 200 %. Voilà un individu qui, par sa violence, est la cause de deux décès; Certes, ce ne sont que des Femmes..... Non, justement, c'est bien parce que ce sont des femmes que cette violence est particulièrement abjecte. Elle révèle chez cet individu un mépris total de celles qui lui sont au moins égales. Après les geôles dans lesquelles il a séjourné..... (au fait, dans quelles conditions?) le revoilà fréquentant les loges, les hôtels de luxe, réunissant des nuées d'imbéciles qui vont applaudir à tout rompre un individu qui, malgré sa mise au purgatoire, reste un assassin. Voilà quelques minutes, j'avais l'un de mes frères au téléphone: son anniversaire méritait bien un appel de ma part. Dans le fil de la conversation, il me disait ne pas s'être remis du décès (par maladie!) de l'un de ses Fils, disparu voilà 7 ans. Les proches des victimes de Canta doivent connaître une peine encore plus profonde du fait des circonstances dans lesquelles sont parties celles qu'ils chérissaient. Ces victimes, elles, ne peuvent plus être dans la lumière, elles sont dans le noir à tout jamais. ce retour sur le devant de le scène de ce triste individu m'a outré... Oui, Mesdames, défendez-vous! Face à vos tortionnaires, ne faites preuve d'aucune faiblesse! La moindre forme de défaillance de votre part ne fait que renforcer la détermination de vos bourreaux avec lesquels, vous le savez, la Justice est d'une révoltante indulgence.....
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Cixi-Hélène - Le 07/10/2013 à 11:08
Enfin....... Bravo Isabelle et Catherine !!! Et enfin l'impression d'être en phase dans une cohérence saine et balayer cette morbide sympathie... MERCI ! Twitter : Cixi_Helene
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sporenda - Le 07/10/2013 à 11:44
Polanski, DSK, Cantat: même combat. Liberté pour les violeurs, peine de prison symbolique pour les fémicides: c'est le monde de violence patriarcale impunie dans lequel les femmes doivent vivre. Alors, autodéfense? Marissa Alexander , une jeune femme américaine de 29 ans, physiquement fragilisée parce qu'elle venait de donner naissance à un bébé, a tiré un "coup de semonce" AU DESSUS de la tête son compagnon qui l'agressait, pour l'arrêter. Elle a été condamnée à 20 ans de prison. La justice patriarcale ne défend pas les femmes contre les agressions masculines, elle les redouble. Même ce que font les femmes pour se protéger de ces violences est retenu contre elles.
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arnau - Le 13/10/2013 à 02:50
voulez vous faire un appel au lynchage ? Ou lancer une charia ? voulez-vous faire oublier les mots de sa repentance :? (http://www.rfi.fr/actufr/articles/051/article_27144.asp) « et réitéré ses regrets: «je sais que je ne peux rien faire. Je sais que je peux seulement demander pardon comme je l’ai fait depuis le début, demander pardon au plus profond de mon cœur». Maintenant vous faites un appel à la haine ? Etiez-vous dans leur chambre cette malheureuse soirée ? Avez-vous servi les boissons, ou le thé ou le café dans cette chambre d’hôtel ? Avez-vous été témoin directe de comment se sont passes les choses ?
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Isabelle Alonso - Le 13/10/2013 à 10:48
"Appel à la haine" écrivez vous. Vous réagissez à un article, on pourrait en déduire que vous l'avez lu. Et l'ayant lu, vous y entendez un appel à la haine? Et vous vous permettez d'employer sans discernement, en toute sobriété les mots "appel au lynchage" et "charia"? Je répète: Cantat fait bien ce qu'il veut, voire ce qu'il peut. Mais ailleurs que sous les projecteurs. L'immense majorité des gens, qui n'ont jamais levé la main sur quiconque, vivent hors projecteurs et hors applaudissements. Chaque applaudissement est un gifle supplémentaire. Dans l'esprit collectif, les femmes restent des sous-hommes.
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MELLUL Yael - Le 07/10/2013 à 21:44
Je vous invite à signer cette pétition : LA JUSTICE DOIT SE SAISIR DU DOSSIER CANTAT La lumière doit être faite sur le suicide de Kristina RADY ! http://www.avaaz.org/fr/petition/LA_JUSTICE_DOIT_SE_SAISIR_DU_DOSSIER_CANTAT/?copy
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Karine Bertrand - Le 07/10/2013 à 21:40
Un petit article rédigé à l'époque: A Lyon, semaine contre la violence faite aux Arabes. On court voir un spectacle intitulé «Des Etrangers » dans lequel on applaudit un chanteur qui a commis un crime raciste en cognant quelqu’un de ses poings. Inconcevable ? Pourtant, Cantat se produit cette semaine aux Célestins dans la pièce « Des Femmes » durant la semaine contre les violences faites aux femmes. C’est pareil. Et ce serait normal que ce soit inconcevable. Merci Isabelle et merci Catherine, femmes publiques (à interpréter comme "hommes publiques"...) de vous prononcer contre cette indécence faite à tou-te-s.
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L'élimina - Le 07/10/2013 à 18:57
Je pense tout le contraire de ce que vous dite et je suis une femme .Je ne juge pas ces acte[domaine privee]oui je trouve son single d'une rare beauté de nos jours.De plus il n'est pas responsable de la mort de son épouse
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Isabelle Alonso - Le 07/10/2013 à 20:40
Le meurtre, un "acte privé"? Non. C'est un crime, jugé et puni par la société. Une femme est morte, une deuxième y a laissé sa peau, et vous, vous trouvez sa chanson trop jolie. Libre à vous.
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Laetitia - Le 18/11/2013 à 18:47
Je suis désespérée car je n'arrive pas à me positionner. - Militante pour la réinsertion des personnes incarcérées (GENEPI, entre autres), je ne peux que soutenir un homme pour qu'il ne soit pas à chaque instant de sa vie marqué au fer rouge d'une action qu'il a commise. Oui, je crois en la réinsertion, et dans notre pays où la peine de mort n'existe (mille fois heureusement) plus, il faut bien que ces personnes retrouvent une vie. Elles ne sont pas leur crime. - Nouvelle militante féministe (on apprend, on apprend, tous les jours...) je suis d'accord pour refuser la banalisation d'actes terribles, notamment la sphère psychologique. - Victime moi même de deux viols sous sujétion psychologique (les viols ne sont pas neufs, mais la prise de conscience oui) je ne peux que me poser la question de la possibilité d'une "personnalité perverse narcissique" quand on connait (ou justement quand on ne connait pas) les conditions réelles de la terrible disparition de Kristina Rady, pour qui j'ai une admiration sans borne et un chagrin immense. - Fan déboussolée de Noir Désir, je ne trouve dans leurs productions qu'art et militantisme, mais aucun appel au crime, encore moins contre les femmes. - Toujours déboussolée et soucieuse de rester cohérente, j'ai écouté le premier opus du prochain album de Bertrand Cantat, Droit dans le Soleil. Je l'ai écouté, réécouté, lu, analysé, entendu, aspiré. Je n'y trouve pas l'ignoble qui ne regrette rien. Bien au contraire. Marqué à vie. Alors, optimiste en diable, je demande : et si M. Cantat devenait un porte parole de la cause des femmes, à terme ? Lui laisser cette chance là ? Lui offrir cette opportunité là ?
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Lola - Le 08/10/2013 à 15:27
N'importe quoi. Comme dit Madame Badinter féministe que je respecte arretons de dire que la femme est une petite chose fragile et que l'homme est une brute. Une femme peut pousser un homme a de graves actes et un homme aussi. Et les hommes battus les femmes commettant des infanticides ? Bertrand a fait une énorme connerie inexcusable, je le connais ce n'est pas cette brute tant décrié. ... Marie n'etait pas une femme battue c'est une insulte a celles qui se font battre régulièrement et dont tout le monde s'en fou ! mais ce soir là ca a dégénérée tout les deux alcoolisés et sous stupéfiant marie l'insultant il aurait dû sortir je vous l'accorde. Et Kriztina n'était pas une femme battue des disputes comme dans tous les couples d'ailleurs elle avait rectifier auprès de ses parents.... Et le Respect envers tous ces enfants qui souffrent de cette violence qu'on rajoute en permanence par des gens en mal de notoriété et jugeant . Son dernier compagnon ne l'a connu que 6 mois... fragile facile. mon père a giflé ma mère une ou deux fois et vice versa . Doit-on considéré cela comme de la violence conjugal sinon tout le monde en Taule. et Respect a Madame Badinter et aux femmes battues hélas pas célèbres et a Marie et Kriztina
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Isabelle Alonso - Le 09/10/2013 à 13:00
Quand je lis ce que racontent certaines personnes tenant Elisabeth Badinter pour féministe de référence, un doute me prend sur le degré de féminisme en question...
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Lola - Le 10/10/2013 à 10:24
Elisabeth Badinter est une femme pleine de bon sens et de dicernement et pas que dans le féminisme, comme vous le dites très justement question de degres... pas dans les extremes .... Beaucoup de finesse, d'analyses et "sous tous les angles" et de multiples questionnements sur tous les aspects de tel ou tel sujets de société et malheureusement ce qui peut amener au tragique. Sur le mariage pour tous ce qu'elle a dit est d'une grande intelligence et d'une justesse dernièrement .... chacune sa façon d'être Féministe....et je ne suis pas la seule croyez-moi . Mais Merci d'avoir publié mon commentaire .
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Suzanne B. - Le 26/12/2015 à 02:01
Le féminisme est la promotion des droits des femmes. La prostitution, c'est le contraire. Et Mme Badinter est en faveur de la prostitution. Donc, elle n'est pas féministe.
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Claudie Jean - Le 04/02/2015 à 18:14
Ciel ! Pardon Charlie La violence est la violence, comment pouvez vous la justifier ? Minimiser le geste ? non, non, on doit refuser toutes les violences
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Suzanne B. - Le 29/12/2015 à 18:01
Nous avons au Québec eu une réaction extrêmement forte lorsque nous avons su que Cantat serait présent sur les planches de la pièce de Mouawad. La compagnie de théâtre a dû annuler sa présence. L'Art est idéologique et s'exerce trop souvent contre les droits humains de la moitié de l'humanité.
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