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Scintiller dans la nuit...
Je vous le sers pendant que c'est tiède! Mercredi soir 4 mars, j'étais en direct à la télé, chez Alessandra Sublet. J'aime bien Alessandra Sublet. Je la trouve excellente animatrice. On lit le contraire, elle est raillée, critiquée (il y a des gens que le succès d'une jolie femme énerve, c'est comme ça, rien de nouveau), mais je la trouve pétillante, rigolote, bienveillante et bien dans son élément. Elle fait le job avec grâce. Je porte un regard plus critique sur le type d'émission qui lui a été confié. Il m'est arrivé de regarder, sur France 2, "Un soir à la Tour Eiffel", deuxième partie de soirée, ènième version du talk show assez convenu, quelques fauteuils où se succèdent des invités qui tchatchent (
talk, en anglais). On cause, on cause, en espérant retenir le public...
Au crédit de Sublet, car ceux qui osent s'y lancer deviennent rarissimes, l'émission est en direct. Le décor ? Somptueux. Ni plus ni moins que le premier étage de la Tour Eiffel. A tomber. Euh non, pas tomber, mauvaise image. A admirer sans modération. La vieille dame est photogénique, faut reconnaître. Dans un tel écrin, même un certain niveau d'inconsistance dans le propos prend des airs glamour....
Au delà du décor et de l'animateur (plus rarement, de l'animatrice), la qualité de l'émission dépend donc de la composition du plateau et de l'intérêt que sauront susciter les intervenants. La formule a l'avantage d'être peu chère, les invités viennent gratos, promo oblige, d'où son succès sur toutes les chaines. Le talk show pullule. De l'un à l'autre, on change la forme des fauteuils, leur disposition autour du maitre de cérémonie, l'éclairage. Et c'est parti pour le bla-bla.
Ne jamais oublier qu'on est dans le divertissement. On pense ce qu'on veut du divertissement, du double sens des mots "divertir" et "distraire" (à la fois amuser et perdre de vue l'essentiel), mais c'est le but de la manoeuvre et quiconque attend de la profondeur dans un tel contexte manque de discernement. Sans compter que les prods ayant une peur panique du vide, du silence, ils ont tendance à bourrer les plateaux, multiplier les invités, les sujets, les fiches, les questions, meubler, meubler, vite, vite! On se dépêche! Préfèrent de loin une flopée de gens qui parlent en même temps plutôt que de s'attarder à savoir de quoi on parle… L'oreillette pilote, gouverne, accélère, précipite ! On pose la question et on n'attend surtout pas la réponse! La télé zappe toute seule en espérant prendre le téléspectateur de vitesse.
Il y a quelque temps, pendant ou juste après le procès DSK, je reçois un coup de fil de la prod d'un Soir à la Tour. L'émission va traiter de la prostitution, on me demande si je souhaite y participer. La substantifique moëlle de ma réponse se résume par cette réplique so british de Cary Grant dans un film dont j'ai oublié le nom: '"It's very tempting, but I must refuse!" (c'est très tentant, mais je me vois dans l'obligation de refuser!).
Voilà
longtemps que j'ai décidé de refuser tout débat sur le sujet à la télé. Les échanges piégés façon une minute pour l'agresseur une minute pour l'agressé, très peu pour moi. À mes yeux, pas de "divertissement" possible sur ce sujet. Partant du principe qu'un steak tartare ne représente pas du tout la même perspective pour le boucher que pour le boeuf, et ayant constaté à plusieurs reprises que le plateau télé se composera invariablement des éléments d'une apparente objectivité, je n'accepte pas de cautionner par ma présence ce qui me révulse par son hypocrisie. Réunir un-e
Dodo la saumure sous une forme ou sous une autre, un-e sociologue traitant la question sous l'angle hygiène-sécurité, un flic dresseur de pv pour racolage, un client qui a quand même bien le droit de se soulager dans une femme s'il la paye, sinon ou va le monde, je vous le demande. Pimenter d'une prostituée en exercice affirmant ce "libre choix" cher au néolibéralisme triomphant: liberté de travailler pour moins que le smic, ou à temps partiel, ou en horaires fractionnés, liberté de négocier son contrat de travail à armes égales avec l'employeur, liberté de vendre son rein, son oeil ou sa rate au plus offrant, liberté de louer son utérus à un désir d'enfant en maraude, et, donc, liberté de louer ses orifices à autrui. Les mafias du pain de fesse tentent même de retourner le sens du slogan féministe "mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux" pour en arriver à "autrui peut disposer de mon corps".
En face, dans le rôle de l'oursin, la féministe-abolitionniste qui se retrouvera invariablement en position d'accusée: puritaine, partisane de l'ordre moral, coincée du cul, incompétente, ennemie de la joie de vivre, utopiste illuminée, condescendante, etc... On comprend vite que la coupable, c'est elle. Sa présence ne sert qu'à légitimer le discours proxénète. Dans ce contexte, les idées les plus simplistes ont la force de leur bêtise. Nager contre le courant dans ce torrent là est voué à l'échec. Seule réponse possible: qu'ils discutent entre eux. Ne pas leur servir de rampe de lancement.
DSK accusé de proxénétisme dans l'affaire dite du Carlton, c'est l'exemple même de la question posée de telle manière qu'une seule réponse est possible. La femme qui décrit ce qu'elle a subi raconte: sodomie forcée, elle dit non, un acolyte de DSK lui tient les poignets pour la contraindre. DSK n'est pas un proxo aux yeux de la loi, juste un client. Ses avocats peuvent ricaner que le dossier est vide. Mais il suffit d'écouter ces femmes pour comprendre que DSK est un violeur. Et le viol est un crime. Ah? Prouvez le, ce viol. Parole contre parole, le tour est joué ! Face à face, dans ce procès, des femmes à qui on refuse le huis clos sans que dans la presse on se demande pourquoi. Qui ne se laissent pas filmer. Qui ne donnent pas leur vrai prénom. Des femmes qui se cachent parce que "pute" est une insulte, parce qu'elles savent ce qu'elles risquent. Parce qu'elles ont peur des représailles. Face à la société, ce sont elles les empêcheuses de tourner en rond, les suspectes, les chelou. En face, sur le banc des accusés, des hommes en position de force : un flic, un magistrat, un homme d'affaires, un proxénète, un DSK (le DSK, terme générique pour désigner le violeur-qui-s'en-sort-toujours-parce-que-le-système-roule-pour-lui). Brochette de puissants. Pour eux, toute ce pataquès est absurde: quoi? On ne peut plus s'adonner gaiement à des activités ludiques avec de joyeuses libertines sans encourir l'opprobre des pisse-vinaigre? Pour elles, en revanche, la description des faits retient d'autres mots: forcée, évanouie dans les toilettes, ils lui passent tous dessus, contrainte, peur, dégoût, besoin vital de cet argent…
Mon interlocutrice me demande alors si dans ce cas j'accepterais de venir le 4 mars parler de... féminisme. Il me revient à l'esprit que je joue mon spectacle dans quelques jours, précisément à l'occasion du 8 mars. Un peu de promo? Un peu de promo! Et oui, la promo! Un coeur pur en refuserait le principe même. Mais si je peux aider mon spectacle à se faire connaître, je ne vais pas me gêner. Une simple mention à la télé est un coup de haut parleur dont ne disposent que très peu de saltimbanques. Ça serait idiot de s'en passer. De surcroît, mon show est clairement féministe. J'accepte l'invitation. Et par la même occasion la dosette de compromission qui va avec.
On me demande affiche, dates et dossier de presse. J'envoie. Alessandra les mentionnera. Ok. Je me renseigne sur le titre de la rubrique et l'identité des autres invité-e-s. Ce sera: "Le féminisme est-il ringard?"
Définition de "ringard": dépassé, démodé, médiocre. Ça ne pouvait pas louper. Le cliché des clichés, encore et encore. Depuis une quinzaine d'années qu'on me sollicite pour le 8 mars, je ne me souviens pas avoir été accueillie par un intitulé valorisant ou positif sur le sujet: A t-on encore besoin du féminisme? Le féminisme est-il encore d'actualité? Le féminisme est-il un combat d'arrière garde? Etc...
Et on se demande comment il se fait que les jeunes ne s'identifient pas au féminisme ? Mais comment feraient-elles ? Où iraient-elles puiser une source de fierté? Ont-elles jamais entendu mentionner le féminisme comme une valeur positive? Non. Jamais. Ou alors il faut que ça concerne une autre pays, ou une autre époque. Mais ici et maintenant, jamais.
Les autres invités? Macha Méril, Marion Ruggieri et Tatiana de Rosnay. Cool. Je les connais toutes les trois. Des femmes de qualité. Intelligentes, bienveillantes et sinon militantes, en aucun cas hostiles. Et c'est déjà beaucoup. Je vais passer un bon moment de complicité.
On m'indique aussi que les autres plateaux traiteront l'un des diktats de la beauté, et l'autre des femmes qui font un métier d'homme. Et que l'invitée fil rouge sera Chantal Ladesou, que j'adore. Je suis sur le plateau qui me convient, parfait.
Par la suite, on m'avise que le programme change. Un nouveau plateau est créé, qui va traiter de l'actu, de la fessée aux enfants. En conséquence les plateaux "féminisme" et "métiers d'homme" seront fondus en un seul. Zahia Ziouani, chèfe d'orchestre, et Memona Hintermann, grand reporter (et membre du CSA), prévues dans les métiers d'homme, viennent s'agréger au féminisme. Tatiana disparait de la programmation, à mon grand dam, parce que c'est ma copine et qu'on se serait bien marrées. En revanche, je me souviens avoir participé à un café littéraire, dans un salon du livre, où figurait Memona Hintermann, et j'en avais gardé l'image d'une coupeuse de parole, rentreuse dans le chou et donneuse de leçons. Elle venait parler de son métier, domaine où elle est forcément compétente. Elle se retrouve à parler de féminisme, et là, j'ai un doute...
Notre plateau doit durer une trentaine de minutes. Nous serons donc, en plus d'Alessandra, cinq invitées. Ce qui donne six minutes par tête de pipe. Un peu moins, puisqu'il y a, en plus, trois chroniqueuses chargées d'intervenir et de présenter des magnétos. Comptons donc plutôt moins de cinq minutes. Insuffisant pour débattre, mais on peut en dire beaucoup, en trois ou quatre minutes.
Sur un plateau de talk, il est rare que règne la courtoisie. Il vaut mieux se préparer à une ambiance OkCorral. On s'en sort mieux si on laisse dans sa loge un truc super encombrant: les bonnes manières. Il faut savoir balancer vite fait, en deux phrases, ce qu'on est venu dire et laisser voguer la galère. Pas si simple.
Ce que je comptais dire ? Que je récuse le terme "ringard". Que le vent réactionnaire qui souffle sur la France avec le retour du religieux, la montée de l'extrême droite, la Manif pour tous, la justification permanente des méfaits du libéralisme, a aussi inventé les mots très péjoratifs "droit-de-l'hommistes" et "laïcards" pour qualifier les défenseur-e-s des plus belles valeurs de la République. Dans ce contexte, il est peu surprenant que le féminisme se réduise au mot "ringard". Cohérence dans le cynisme. Je ne mange pas de ce pain là, et je ne suis pas la seule.
Le féminisme "ringard" trouve place dans les catégories mentales de ceux qui affirmaient que la terre est plate, que les microbes n'existent pas, que les Mexicains sont morphologiquement adaptés à la cueillette des tomates (authentique propos d'un politique américain des années 70). Approximations éternelles des crétins ordinaires. J'aurais exprimé ça, puis j'aurais bondi au milieu du plateau, proféré: "RINGARD-E-S DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS !", j'aurais grimpé au dernier étage quatre à quatre, il en faudrait plus que quelques milliers de marches pour ralentir mon élan, arrivée au sommet, j'aurais squatté les antennes qui émettent aux quatre coins de la planète et j'aurais appelé les femmes du monde entier à l'insurrection, elles m'auraient entendu, auraient envahi l'espace public, chanté, crié, hurlé et foulé aux pieds le patriarcat agonisant! Le huit mars aurait eu une autre gueule, c'est moi qui vous le dis!
Ça ne s'est pas passé comme ça. Du tout. Pour commencer, j'apprends que ce soir il n'y aura que des femmes dans toute l'émission. La journée des droits des femmes tourne à Carnaval. Carnaval, c'était un jour par an, le Seigneur en gueux et les gueux en seigneurs, ça renforçait le système comme une gorgée d'huile de foie de morue ravigote un anémique. Humiliant dans son concept même. On vous laisse la place un moment mais le 9 au matin, coucouche panier papattes en rond ! Loin de contester, on confirme.
Puis je constate que le sujet est passé de "Le féminisme est-il ringard?" à "Les féministes sont-elles ringardes?". Encore mieux. Ce n'est plus l'idée qui serait ringarde mais la personne même, entièrement polluée par ses idées. De quoi encourager les vocations! Un cap est franchi. Comme les Indiens du général Custer, une bonne féministe est une féministe morte. Alors oui, elle aura droit à quelques lauriers. Si elle bouge encore, haro sur elle. Ridiculiser quelqu'un, il parait que ça ne le tue pas, certes, mais ça amoche considérablement sa crédibilité.
Une fatigue s'empare de moi à ce moment, quand nous entrons sur le plateau. Je prends la parole pour exprimer cette lassitude à être la féministe de service. Le huit mars, on m'invite, je fais un petit tour de piste et voilà, pas trop longtemps, et le sujet disparait jusqu'à l'année prochaine... Je pare au plus pressé. J'en suis à dire que le féminisme ne saurait se dissocier d'autres causes, qu'on ne saurait être une féministe cohérente sans être aussi écolo et pacifiste, quand Memona Hintermann me coupe la parole avec véhémence: "Ha non, faut pas dire ça, c'est trop grave!" Trop grave? Et elle se lance, style "parlez moi d'moi, y a qu'ça qui m'intéresse..." dans son histoire perso, confie que sans ses frères, dont un lui offrit une jolie robe, rien n'aurait été possible, et que si les femmes étaient plus solidaires entre elles on n'en serait pas là... Solidaires au point de ne pas couper la parole à sa voisine ? Et nous voilà partis sur la rocade "tout ça c'est la faute des femmes, si elles étaient plus ceci et moins cela, le miel coulerait dans les rues..." Le fait qu'elle siège au CSA me revient en mémoire. Avec une telle alliée, on est sauvées!
Une des chroniqueuses, voulant sans doute me démontrer que, quand même, elles z-exagèrent les féministes, prend deux exemples: Sandrine Mazetier, à l'Assemblée Nationale infligeant une amende au député qui persiste à l'appeler Madame LE député (
cf ce que moi j'en pense) et la ministre Aurélie Filipetti qui trouve qu'on tue trop de femmes dans les fictions télévisées, point de vue que je partage. Quelles sont, dans ce contexte, les chances de mener sur ces thèmes riches, subtils, un débat digne de ce nom? NULLES. Des questions qui exigent un minimum de réflexion et d'analyse sont posées à des intervenantes disposant d'une minute pour développer. Qu'en déduira le spectateur? Que les féministes sont non seulement ringardes, mais qu'elles enculent les mouches. CQFD. A l'année prochaine!
Zahia, invitée au départ pour parler des femmes qui font un métier d'homme, a l'air de se demander ce qu'elle fait là. Alessandra la sauve et lui donne une chance d'exprimer une vérité: l'être humain ne se nourrit pas que de calories, il lui faut de la culture. "Nous voulons du pain, et aussi des roses", chantaient les ouvrières américaines en grève, début XXème. Les roses de Zahia fleurissent dans son orchestre, à Stains. Bravo à elle.
Je me souviens aussi de Macha, déclarant que les femmes devraient être plus... sympathiques! La portée politique du propos m'échappe un peu, Macha est indéniablement sympathique, mais je ne vois pas trop ce que ça ajoute au débat. De la confusion ?
Pour finir, Alessandra parle de la promo des unes et des autres, passe très vite sur mon show, dont l'affiche, projetée dans le studio, ne passe pas à l'antenne. Bon. Au moins les gens savent que ça existe. J'espère. S'ils n'ont pas cligné des yeux à ce moment là.
Mais qu'on m'entende bien: je ne peux et ne veux m'en prendre qu'à moi même. A personne d'autre. Je sais parfaitement où je mets les pieds et dans cette affaire. Le niveau de conscience vis-à-vis du féminisme est si bas, le déni du machisme ambiant si profond, ses méfaits planqués dans un angle tellement mort que tout l'enjeu en devient invisible. On ne saurait blâmer quiconque personnellement, ça ne marche pas comme ça. Alors, pourquoi y aller, si c'est un tel piège?
Parce que ce n'est pas un piège délibéré. Et parce que je considère comme un privilège d'avoir accès, parfois, pour un instant, à ce fabuleux haut parleur. Je cherche, avec plus ou moins de bonheur, à trouver une solution, à faire passer une idée, un message, parce que je sais, j'ai eu de multiples occasions de le vérifier, que ces bribes minuscules, presque clandestines, sont entendues.
Parce que l'autre soir, deux ou trois mots que j'ai glissés ont été retweetés, preuve qu'ils étaient compris. Parce qu'il arrive qu'on m'interpelle pour me dire "Vous avez dit une phrase, un jour, à la télé, qui m'a ouvert les yeux" ou "Un mot de vous a changé ma vie". Ça paraît too much ? Mais c'est ce qu'on me dit, et je l'entends. Dans le désert, une goutte d'eau devient surpuissante.
Je peux vous dire que ça vaut toutes les médailles, les légions d'honneur et autres fanfreluches de la vanité. Ces paroles là, je m'en fait un collier de ceux qu'on porte autour du coeur. Et ça me va.
Comme la Tour Eiffel, le féminisme est une très belle vieille dame qui scintille dans la nuit.
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Espace commentaire
dandan - Le 15/03/2015 à 10:26
j'ai vu l'émission, j'étais navrée, pour vous, pour moi, pour toutes les autres...
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Alain Le Garrec - Le 14/03/2015 à 15:43
salut copine, il y a quelques jours j étais à conf de presse contre la tour Triangle...je voulais comprends...je suis pour avec des conditions...je fais très court car c était hallucinant de bêtises. Un gars nous dit" La Tour Eiffel est un symbole...mais il n y a rien a voir dedans! Pas de plafonds pas de murs de fresques pas de peintures...à quoi peut elle servir?..." Il ne devait pas savoir qu un soir tu y étais...et je n ai pas su!...Amitiés louvresques.
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Isabelle Alonso - Le 16/03/2015 à 10:16
Salut Alain! Moi, en tant que claustrophobe, les tours dans Paris, je n'apprécie guère. Je préfère un Grand Paris qui s'étendrait, avec des transports gratuits et propres….
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Anita - Le 14/03/2015 à 21:50
Isabelle bonjour, Votre texte : ... "Des questions qui exigent un minimum de réflexion et d’analyse sont posées à des intervenantes disposant d’une minute pour développer. Qu’en déduira le spectateur? Que les féministes sont non seulement ringardes, mais qu’elles enculent les mouches. CQFD. A l’année prochaine!" .... Proposition : qu'elles enculent les moucherons. Me semble plus "logique". Mais c'est juste une proposition. Sinon, merci infiniment pour toutes vos paroles, écrits et actions. Vous êtes une femme qui "fait du bien". Merci.
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Francesco - Le 16/03/2015 à 07:46
Le jour où la télé sera là pour faire autre chose que du show stérile, les coqs auront des dents. Malheureusement, ce n'est pas demain la veille.
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Isabelle Alonso - Le 16/03/2015 à 10:20
Merci pour votre message, mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous… Il m'arrive de tomber sur des documentaires, des débats ou des émissions qui m'informent, m'amusent ou me familiarisent avec des thèmes mal connus. Les talk shows, qui pourraient être passionnants, à la manière de "La Grande Librairie" sur Fr5, animée par François Busnel. A la fin, on a toujours envie d'acheter au moins un des livres programmés, parce que la plupart des auteur-e-s, bien interviewé-e-s, se révèlent passionnant-e-s.
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Juliette Doroy - Le 16/03/2015 à 18:12
"Dans le désert, une goutte d’eau devient surpuissante. Je peux vous dire que ça vaut toutes les médailles, les légions d’honneur et autres fanfreluches de la vanité. Ces paroles là, je m’en fait un collier de ceux qu’on porte autour du coeur. Et ça me va." CARREMENT! Ne lâchez rien, Isabelle, n'ayez aucun regret, vous avez bien fait d'y aller (je n'ai pas vu l'émission mais j'ai constaté que vous ne dites JAMAIS de connerie = quoique vous ayez eu l'occasion de dire, je suis sûre que c'est du plus pour la cause). MERCI !
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Chris - Le 16/03/2015 à 19:53
Chère Grande Dame je vous apprécie beaucoup et j essaye au maximum de suivre ce que vous faites. J avoue ne pas avoir regardé cette émission. Mais je vous remercie pour le combat que vous menez chaque jour. Être une femme, quelque soit le pays, est un défi. Car même si en France, les choses ont évolué, nous sommes toujours dépendantes et des esclaves modernes avec des plannings de dingues. Nous continuons à subir toutes formes de harcèlement, de maltraitances. Le combat continue. Il serait bien de créer un endroit de rassemblement ouvert à toutes...genre le café des femmes...avec un mars et 100 balles, c est possible☺. Bonne continuation.
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Moon - Le 24/03/2015 à 00:48
Je viens de lire ce billet après vous avoir laissé une sorte d'appel au secours dans votre article précédent... et j'ai d'autant plus hâte que vous vous exprimiez sur l'affaire ! Comme vous le dites si bien, "Le niveau de conscience vis-à-vis du féminisme est si bas, le déni du machisme ambiant si profond, ses méfaits planqués dans un angle tellement mort..."... que j'attends, assoiffée, votre goutte !
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Isabelle Alonso - Le 27/03/2015 à 11:54
Je m'y colle dès que j'ai cinq minutes!
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Moon - Le 28/03/2015 à 10:43
Vous êtes parfaite, merci !
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Isabelle Alonso - Le 29/03/2015 à 12:55
Euh, merci! Je ne peux rien répondre à ça, je me contente de savourer !
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Moon - Le 29/03/2015 à 20:30
Je vous en prie, savourez, vous le méritez bien !
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pierrot-sène - Le 27/04/2015 à 12:20
Bonjour hemana querida, Ce matin, comme presque tous les matins de mon monde, je me suis levée de mon lit en reculant, juste pour faire de recherches sur les associations de femmes qui entreprennent et qui font entreprendre. Comme une évidence j'ai tapé votre nom et la chanson qui a traversé ma tête profonde disait "RESISTE".... Alors merci ! Je vais prendre mon reste de considération de moi pour poursuivre le travail que j'entrepends. Merci ma soeur
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Isabelle Alonso - Le 27/04/2015 à 12:57
¡ Gracias a ti, hermanita!
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