< Retour aux articles
Se débarrasser des comportements encombrants
par
Saratoga
Si vous êtes une personne en pleine reconstruction, alors vous êtes certainement confronté-e à une tâche importante : modifier voire supprimer définitivement certains de vos comportements. Angoisses, retours inopportuns des souvenirs, troubles du comportement ou de l’alimentation, toutes ces choses qui vous ramènent à l’époque où vous étiez sous emprise, à l’époque où vous subissiez les agressions.
Voici quelques astuces glanées au fil de mon chemin personnel et qui m’ont aidée à avancer. Je ne suis pas thérapeute. Je suis juste une personne qui témoigne de certains modes de fonctionnement qu’elle a pu constater chez elle ou chez d’autres et qui essaie de trouver les moyens de lutter contre toutes ces choses qui lui empoisonnent la vie. Mon texte n’a pas d’autre prétention que d’être un témoignage.
- En premier lieu, faire le TRI. En effet, les mécanismes de défense mis en place pour lutter contre les agressions ne sont pas forcément tous négatifs. Il y a des comportements qui peuvent se révéler positifs. Par exemple : savoir « se déconnecter » du bruit environnant est excellent pour réussir à lire un bouquin tranquille dans un wagon de train bondé !
- Ensuite, faire la LISTE de tout ce qu’on veut changer, et changer UNE CHOSE A LA FOIS seulement. Cela ne veut pas dire non plus s’obstiner sur un seul comportement tant qu’il n’a pas été entièrement modifié. Ça peut être : je bosse 6 mois sur ça, chic, j’ai fait des progrès. Bon, je passe six autres mois sur le ça n°2, chic, j’ai avancé. Bon, alors je repasse au ça n°1 et j’essaie d’avancer un peu plus, etc.
- Se PARDONNER d’avoir eu les comportements qu’on a eus auparavant. Par exemple : Oui, c’est vrai, j’avais tendance à picoler pour oublier, mais j’avais pas le choix / Oui, c’est vrai, je me réduisais en crèpe dès qu’un mec me parlait mais c’est parce que j’avais très peur / etc. Il faut faire la paix avec les comportements qu’on a eus avant : se dire que si on les a eus, c’était une question de survie.
- Trouver les RAISONS pour lesquelles on a dû mettre en place ces comportements : à quoi servaient-ils, quel manque comblaient-ils ? Car s’ils comblaient un manque, alors le seul moyen de changer de comportement, c’est de trouver une nouvelle méthode de nourrir le manque... sinon la récidive guette !
Prenons un exemple carricatural pour clarifier les choses. Je range tout trente-six fois chaque soir. En effet, à l’époque, dès que mon mari rentrait, j’avais tellement peur d’être battue que je me mettais à ranger des tas de trucs pour avoir l’air très occupé. Aujourd’hui je l’ai quitté, mais j’ai gardé cette manie de vouloir ranger indéfiniment les choses... Pourquoi ai-je tant besoin de ranger les choses ? Parce que - à l’époque - cela signifiait SECURITE. Tant que je rangeais, j’étais en SECURITE, il ne me frappait pas. Donc, aujourd’hui que je suis seule, si je range encore maniaquement, c’est parce que j’associe encore dans ma tête l’idée de rangement à l’idée de SECURITE. Comment changer ? Eh bien trouver autre chose à laquelle je pourrais associer la notion de sécurité... Une musique, un objet ou un parfum que j’aime, par exemple mon livre favori ou une bougie que je pose tous les soirs sur ma table de nuit pour me rassurer. Certes, c’est encore un rituel, mais il vaut mieux avoir besoin d’un bouquin ou d’une bougie pour se sentir en sécurité que de ranger 20 fois sa chambre pendant 2 heures !
- Avoir DU SOUTIEN autour de soi. Ca peut être des ami-e-s, la famille, un forum Internet, un-e psy... Le rôle du soutien, c’est d’abord de remonter le moral en cas de rechute, et ensuite d’aider à mesurer le chemin parcouru.
- Savoir dès le début qu’il faudra de NOMBREUX essais. On ne change pas du jour au lendemain.
- Prévoir des moyens de MESURER les progrès parcourus. Par exemple : Je note dans un journal tous les comportements que j’ai eus et qui m’ont fait plaisir dans la semaine qui vient de s’écouler, comme ça, un mois, six mois plus tard, je peux relire mes « progrès » / Je raconte un progrès à une amie avec pour mission exclusive qu’elle me répète absolument tout le jour où je vais mal / etc.
- Prendre le TEMPS DE FETER les avancées... Même les petites avancées. Toute avancée est bonne à prendre. Par exemple : Tiens, aujourd’hui, j’ai su dire « non » à mon patron quand il m’a donné un ordre stupide ! Allez, je fête ça, je m’achète cette huile de bain à laquelle je pense depuis une semaine / Tiens, j’ai pu raccrocher au nez de mon ex-mari en lui disant « je ne t’écoute pas, tu divagues » ! J’appelle une amie et on se fait une sortie ciné ce week-end / etc.
Conseils bonus :
- On est influencé-e par son entourage... Donc si l’entourage est réellement opposé à tout changement, le premier vrai changement à faire peut être de changer d’entourage (s’inscrire dans une association pour rencontrer de nouvelles personnes, déménager, etc.).
- C’est normal d’avoir peur. J’ai peur de changer ça, de faire « le grand plongeon », je ne sais pas où je vais ? Eh bien ce n’est pas grave, j’attends un peu, je verrai ça plus tard, j’attends de me faire à l’idée, d’avoir moins peur...
- Les troubles obsessionnels compulsifs : ça c’est dur ! Il faudra peut-être l’aide d’un médecin, d’un médicament... il faudra surtout plus de temps.
- Enfin : AMOUR PROPRE ! Ne pas oublier de se féliciter soi-même. C’est peut-être purement narcissique, mais cela ne fait de mal à personne... Par exemple : appeler une amie et passer 20 minutes à s’auto-congratuler et s’envoyer des roses. (Du genre :
- Dis, tu te rends compte que tu as fait CA ? Mais c’est génial !
- Et toi, tu as fait CA ! Whouah, je suis fière de toi !
- Et toi, tu as réussi CA, c’est chouette ! etc.)
nike free run 5.0 pas cher | nike blazer pas cher femme | escarpin louboutin pas cher | nike air max 90 pas cher | Nike Air Max 1 Pas Cher | air max femme pas cher | montre pas cher | air max pas cher | | | | Louis Vuitton Outlet Online Store | Louis Vuitton Outlet Online | | | gucci outlet online | nike air max pas cher
zp8497586rq
zp8497586rq
zp8497586rq